décembre 2013

Compter les oiseaux

Au printemps dernier, nous évoquions l'initiative "Nos jardins à la loupe". Elle est renouvelée cet hiver dans le but de recenser les oiseaux. Chacun peut participer.
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Après les papillons, araignées, rongeurs, etc, chacun peut participer au comptage des oiseaux des jardins francs-comtois en hiver. "Nos jardins à la loupe" ne s'arrête pas à la "morte" saison et demeure à la recherche d'observateurs volontaires en Franche-Comté. L’enjeu ? Améliorer les connaissances sur la biodiversité ordinaire (dont
les oiseaux). "Un jeu d'enfant et un vrai travail scientifique"  selon les CPIE qui coordonnent l'opération. "Les jardins couvrent plus d’un million d’hectares en France, soit 4 fois plus que la superficie de toutes les réserves naturelles. Il est donc important de mieux connaître le rôle que jouent ces milieux dans la conservation de la biodiversité. Chacun de nous peut contribuer au développement de la science en documentant des indicateurs de biodiversité". Un suivi destiné à mieux protéger la nature, en élaborant des réponses face aux changements globaux (urbanisation, changement climatique…).
Tout le monde peut devenir observateur : les curieux de nature, débutants ou expérimentés, petits et grands, à la ville, à la campagne ou encore en montagne. Comment ? C’est simple. Jusqu’en mars, installez une mangeoire dans votre jardin, puis nourrissez, observez et recensez les oiseaux lorsque vous en avez le temps et l’envie. Il est proposé d’observer et de compter 16 espèces d’oiseaux, qui fréquentent facilement les mangeoires. Et de devenir incollable sur les moineaux, merles, rouges-gorges, chardonnerets élégants, sittelles ou gros becs.Ensuite, envoyez le résultat de vos observations par internet.Toutes les informations et de nombreux outils téléchargeables sont disponibles sur le site de nos-jardins-a-laloupe.



Lire aussi
- Nos jardins à la loupe

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Le problème eau en chiffres


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23% du territoire français métropolitain est couvert par des zones humides, soit 13 millions d’hectares. On estime que ce chiffre a été divisé par 2 au cours du siècle dernier.

Selon l’UICN, en France métropolitaine, 24% des reptiles, 23% des amphibiens, 32% des oiseaux nicheurs, 19% des poissons d’eau douces et 28% des crustacés d’eau douce sont menacés d’extinction sur le territoire.

5 milliards de personnes dans le monde seront soumises, au moins une fois par an, à une pénurie d’eau d’ici 2050 selon un rapport de l’ONU. Aujourd’hui, 10 % de la population mondiale vit dans un pays où le stress hydrique atteint un niveau élevé ou critique. Deux miliards de personnes boivent de l’eau contaminée.

Chaque été, près de 14 000 tonnes de crème solaire sont rejetées dans les fonds marins du monde entier.

Une cinquantaine de départements sont menacés de manquer d’eau cet été et la situation pourrait être pire qu’en 2022 selon le Bureau de Recherche Géologique Minière (BRGM), organisme public chargé de surveiller le niveau des nappes. Une carte de la situation au 1er avril 2023 met en avant qu’aucune nappe n’a un niveau au-dessus de la moyenne et 75% d’entre elles ont un niveau allant de modérément bas à très bas.

Empreinte eau


juillet 2023
A l'image de l'empreinte carbone, l'empreinte eau de chacun peut se calculer. Cet article de la RTBF explique comment, tandis qu'une méthode de calcul est applicable ici. Le Water footprint network donne des éléments pour comprendre l'utilisation et la pollution de l'eau selon les aliments.

Des améliorations quand même


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De nombreuses stations d’épuration ne sont pas encore suffisamment efficaces et doivent être réhabilitées pour améliorer l’assainissement des eaux usées. La pollution domestique a déjà connu une forte baisse depuis 25 ans grâce à l’installation de stations performantes.
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Mégabassines


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La controverse autour des mégabassines ne concerne pas la région, pour l’instant. Mais il faut savoir que ces immenses réservoirs destinés à l’industrie agroalimentaire ne sont pas seulement alimentés par l’eau de pluie, elles nécessitent des opérations de pompage des cours d’eau ou des nappes phréatiques qui peinent déjà à se reconstituer. Selon le CNRS, le stockage artificiel en surface est très différent du stockage naturel dans le sol, avec des zones humides fonctionnant comme des éponges : les pertes par évaporation sont estimées entre 20 et 60 % de la totalité.

Eaux : que peuvent les particuliers ?


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