juillet 2002

Eurockéennes 2002 : les jeunes s'expriment

Comme l'an dernier, grâce au chéquier du Conseil régional et à la carte Avantages jeunes, plusieurs jeunes ont pu participer au festival belfortain à titre de reporter. Parmi eux, Ian a écrit "French rock... in Eurocks".

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La scène musicale n'a pas manqué d'originalité, de groupes et de spectateurs lors de la 14e édition des Eurockéennes de Belfort, qui se tenait du 5 au 7 juillet dernier. Cette édition prouve que les organisateurs respectent toujours leur objectif initial «la promotion du rock sous toutes ses formes». Notamment en ce qui concerne la scène française, derrière Noir Désir.
Livrant tout en sensibilité une pop punk émotive, lesj eunes Flying Donuts, issus du tremplin Lorraine, ont maîtrisé sans difficulté la tâche ardue de débuter le festival. La relève française est d'ores et déjà assurée. Attractive et diversifiée, cette scène hexagonale a entre autres accueilli Mass Hysteria, déjà présent en 2001, et le groupe Lofofora. Ce dernier a fourni une prestation très convaincante, bien que plus mélodique et plus chantée. «Je ressens de plus en plus le besoin de chanter en posant ma voix, plutôt que de hurler tout le temps», a affirmé le chanteur Reuno expliquant ainsi son évolution vocale.
La prestation scénique de Wormachine, tout particulièrement l'effet des lumières rouges «représentant la chaleur qui tempère la noirceur du metal», a quant à elle été acclamée par le public. Une très bonne découverte rock des tremplins que ce groupe originaire de Belfort, synonyme d'effets spirale et de sons organiques avec visuels. Leur musique, basée metal et teintée d'électronique, ne peut être accusée de plagiat puisque son métissage vient du coeur, du travail et du talent de ses membres. Seuls le chant pas toujours en accord avec la musique et l'abus de breaks qui cassent l'ambiance émotionnelle constituent des bémols. Quelques déceptions ont tout de même été le lot de la scène française. Le groupe Pleymo par exemple, avec leurs p-roles légères, leur son préfabriqué et leur jeu de scène emprunté à Slipknot et Korn. Pas de doute du pur néo-metal à la française. Le futur du rock français ne se trouve pas dans les groupes issus de collectifs tel Nowhere (Pleymo, Enhancer), mais sans aucun doute vers les structures associatives comme Sriracha (Lofofora, Oneyed Jack et Watcha) ou l'autoproduction (Wormachine).

IAN
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