novembre 1994

Qu'est-ce que la dépénalisation ?

Le débat sur la dépénalisation est toujours d'actualité en France. Notamment à l'égard du cannabis, dont de nombreux pays voisins ont autorisé l'usa-ge (Pays-Bas, Espagne...).
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Actuellement, sur 10 consommateurs qui passent devant le juge, 4 vont en prison. Le premier argument des partisans de la dépénalisation considère qu'il n'y a pas lieu de réprimer un acte qui est avant tout un choix personnel, un acte de liberté individuelle. La dépénalisation serait aussi le moyen de faire baisser des prix élevés qui condamnent de fait les toxicomanes à la clandestinité. Elle permettrait en conséquence de mettre fin à la délinquance des toxicomanes, qui cesseront leurs agressions si on autorise la vente libre. A plus long terme, c'est la fin du trafic et des profits accumulés par ce dernier qui est visé. Depuis l'apparition du SIDA un autre argument vient consolider cette opinion : dépénaliser permettrait une amélioration des conditions sanitaires des toxicomanes. Les partisans de la dépénalisation considèrent également la répression de l'usage absurde dans la mesure où l'alcool et le tabac, substances à mille lieues d'être interdites, tuent bien plus que la drogue en France. Le mouvement de la dépénalisation, précédé par les libertaires et contestataires des années 60, comprend aussi des théoriciens de l'ultra-libéralisme, adeptes du laisser-faire. Leur argumentation : la drogue est un produit parmi d'autres qui doit être soumis au libre jeu de l'offre et de la demande. L'Etat doit se contenter d'en contrôler le commerce et de prélever des taxes.
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- trouver un tribunal ou un point-justice à proximité grâce à la géolocalisation
- s’informer sur ses droits et démarches grâce à près de 8000 fiches thématiques : famille, état civil, travail, logement, consommation, commerce, entreprises en difficulté, impôts, santé, infractions routières…
- calculer ses droits (aide juridictionnelle, pension alimentaire, saisie sur salaire)
- appeler des numéros d’aide et d’orientation (30 39 – Accès au droit, 116 006 - aide aux victimes, 3039 - Violences femmes info…) 
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Ultérieurement, l’application devrait inclure de nouvelles fonctionnalités telles que demande d’extrait de casier judiciaire, demande d’aide juridictionnelle, demande de constitution de partie civile devant un tribunal correctionnel, accès à un espace personnel sécurisé pour suivre son affaire en ligne.

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