octobre 2013

Mad boy’z crew, une énergie folle

Ces danseurs pratiquent assidûment depuis 6 ans. Le breakdance est leur passion. En s'inscrivant au Clap, ils ont pu participer à la soirée jeunes talents organisée par la Ville de Besançon.
Photo Yves Petit

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
Sans conteste, ils ont de l’énergie à revendre. Sur scène, mais aussi pour répondre à des questions ou poser pour des photos, ils ont la pêche. Leur nom vient de là. «On est tous un peu foufou, extravertis» dit Abdelaziz (aka Cesar, 23 ans). Ils sont passionnés de breakdance (ou b-boying) dont ils connaissent l’histoire par cœur. Adlen (aka Ottawan, 22 ans) résume («je pourrais en parler des heures»). Là encore, il est question d’énergie : «Le mouvement est née à New York, créé par Afrika Bambaataa. C’est parti du succès breakbeat créé par DJ Kool Herc dans la rue, mais aussi d’une réaction à la culture de la violence. L’idée était de danser plutôt que de se battre, de transformer l’énergie négative en énergie positive».
Danser, c’est ce que le Mad boy’z crew fait depuis 2007 à Besançon. Ils sont une dizaine à faire partie de l’association. Tous des garçons, mais prêts à accueillir des filles. Ils s’entraînent à l’Asep, 9 à 12 h par semaine, dans le but de participer à des battles. «Récemment, on est allé en Autriche et en Suisse. Cette année on prépare un gros battle à Nantes et on espère se rendre en Belgique et aux Pays-Bas». Le Clap les intéresse pour avoir accès à des scènes comme jeunes talents le 8 octobre dernier à Besançon. «Dans le groupe, on a en moyenne 6 ans de danse derrière nous. Pour arriver à maturité, il faut 10 ans. On en est encore à apprendre. C’est seulement après avoir acquis les bases qu’on peut commencer à créer, à développer son propre style». Leur pratique est d’abord une passion. S’ils ont déjà gagné des contests dans la région ou été battus au battle Energie urbaine de Besançon par les futurs vainqueurs, leur but est d’abord de se faire connaître.
Ils ont aussi envie de faire partager leur passion, de la présenter sous son vrai jour. Même si, «aujourd’hui, le public s’est élargi, ce n’est plus seulement une culture des quartiers», la perception du genre demeure restreinte selon eux. «Le mouvement s’inspire de beaucoup de choses comme les arts martiaux, la capoeira, le cirque. C’est à la fois artistique et physique. Et on danse sur de nombreux styles : rap, soul, funk mais aussi rock, jazz, salsa, hard rock. On peut même danser sur du classique. En réalité, c’est le rythme, le son qui compte. Il doit nous donner de l’énergie et à nous de la restranscrire». Autre idée un peu reçue qu’ils combattent, le côté risqué de la pratique. «C’est sûr qu’il faut du muscle. Mais on a conscience qu’il faut respecter notre corps car c'est notre outil. Alors on s’échauffe, on fait attention. Le sol est très important, il faut savoir l’appréhender».

S.P.
Infos
Facebook du Mad boy'z crew

Aide à projets
Pour tout savoir sur le Clap/Energie jeune, 03 81 21 16 16

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Des mentions au concours de piano d'Epinal


mai 2022
Des élèves bisontins de Christine Lambert ont participé au programme piano du concours artistique d'Epinal, le 3 avril. Avec des belles prestations puisque Minh-Long Ngo a obtenu la mention bien à l'unanimité, Leila Boudot et Ernad Husejinovic ont obtenu la mention très bien et Anh-Khoa Ngo la mention très bien à l'unanimité.

Marion Roch rend hommage aux soignants


juillet 2020
La Bisontine Marion Roch vient de faire paraître "Les 1000 pieuvres" chanson dédiée aux soignants, auxquels tous les profits générés seront reversés. Une chanson écrite en deux étapes : en 2016, elle découvre le quotidien des soignants lorsqu'elle accompagne pendant 5 mois sa grand-mère à l'hôpital. Début 2020, lorsqu'on parle une fois de plus des conditions difficiles des soignants, elle reprend ses idées, recueille des témoignages et écrit cette chanson. Sans se douter qu'elle allait sortir en pleine crise sanitaire, troisième référence inopinée de son texte. Disponible en single, à écouter et partager sur youtube

« Citadelle »


décembre 2019
On vous laisse apprécier ici le nouveau morceau electro de l'artiste bisontin Sorg, "Citadelle", hommage à sa ville, accompagné d'une réalisation 100% locale : morceau produit et mixé par Sorg, masterisé par Thomas Fournier, visuel réalisé par Ornella Salvi, prises drones par Jean-Philippe Putaud (Apollo77) et réalisation et montage de la vidéo par Christophe Roy (MS Studio / Mesh Photography).

Great hat persévère


novembre 2018
Après "Namantius", l’association de cinéma bisontine a poursuivi ses activités, en tournant notamment "Clair obscur", un court métrage sur Gustave Courbet lors de son retour à Ornans pour peindre son tableau "Enterrement à Ornans". Originalité du projet, il a été mené en partenariat avec l'école de musique Amuso qui joue la musique en direct lors des projections."Clair obscur" est passé par un financement participatif sur ulule.

#Quiproquo


octobre 2018
Un film d'action de 26 mn tourné à Besançon à partir d'une histoire vraie. Le 3e court métrage de Liil Serge Mbeutcha est dans son genre une réussite : scènes d'action très pros, images et montage soignés. Armé de l'enthousiasme et du dynamisme permettant de franchir les obstacles compliqués qui émaillent toute réalisation cinéma, le jeune homme est près pour se lancer dans le long. Trailer ici.
Voir tout