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avril 2000
XT-RIC : «Laissez-nous simplement faire la fête»
Ce DJ bisontin est le sélectionné du Grand-Est pour les Découvertes du Printemps de Bourges. Il y jouera dans la nuit du 19 avril.
Photo G. Trivellin
XT-RIC est le nom de guerre d'un Eric qui devient hystérique en mixant la musique électronique. «J'ai trouvé marrant ce jeu de mots et c'est pour cela que je l'ai choisi il y a longtemps. Je l'ai gardé parce que les gens me connaissaient déjà ainsi et en plus, cela me fait plaisir» avoue-t-il. Un peu tardivement, il a découvert que la passion de sa vie était la techno. Il n'est jamais trop tard et aujourd'hui, à l'âge de 30 ans, il a été sélectionné pour les Découvertes du Printemps de Bourges 2000 lors d'une soirée au Cylindre qui l'a mis face aux meilleurs DJ de Besançon, Nancy et Strasbourg. La soirée qui déterminera le gagnant au niveau national se déroulera la nuit du 19 au 20 avril sur la scène Germinal du Printemps de Bourges. «Je suis très content parce que cela signifie une victoire pour la techno underground, le style que je joue et qui, malheureusement, n'a pas toujours été très reconnu», commente XT-RIC. Le DJ situe son style entre la hard techno et le hard core : «Cela dépend de mon humeur. Si je suis plus calme, je fais plutôt de la hard techno mais si je suis énervé, je fais une musique plus violente, donc, plus hard core. Toutefois, je ne fais ni de la hard techno ni du hard core pur, je fais un lien entre les deux».
XT-RIC a du mal à qualifier sa passion de hobby ou de profession. «Pour l'instant je n'arrive pas à gagner ma vie avec la musique, mais j'aimerais bien un jour». Le DJ se confesse oiseau de nuit: «C'est mon style de vie. Je ne sais pas jusqu'à quand je vais avoir envie de continuer mais pour l'instant c'est comme ça que je me sens bien». Même s'il est conscient qu'être DJ a des risques pour la santé comme la perte auditive, il considère que si l'on prend les choses un peu au sérieux en ne faisant pas trop d'abus, il y a moyen d'ÿ rester assez longtemps. «Quand on est motivé, on oublie les inconvénients», résume-t-il. Après 12 ans à être un fidèle auditeur de musiques électroniques, XT-RIC est devenu actif pour la première fois en 1995. «Ma première soirée techno a été une révélation pour moi». Plongé sous une énorme pile de vinyls et avec la puissance du son dans les mains, il s'y trouve absolument à l'aise.
Révélation de soirée
«J'ai découvert dans la.musique et dans ce type de soirées tout ce qu'il me faut. J'en apprécie l'aspect vif, festif, dansant mais aussi le côté pensant. La musique électronique crée des émotions très spéciales. On peut mettre des sons plus gais avec des sons plus calmes et puis le voyage démarre». C'est pour cet intérêt au niveau philosophique de la musique qu'il a une certaine préférence à jouer le matin. «Après toute la nuit, les gens manifestent une sorte de réceptivité différente et cela produit l'ambiance parfaite pour jouer des trucs plus mentaux. J'essaye donc de m'adresser au psychique puisque le physique est trop épuisé. J'aime bien aussi ajouter des notes d'humeur en mélangeant la: musique avec, par exemple, des dialogues de films connus. C'est une note gaie intéressante mais il ne faut pas en abuser».
XT-RIC n'essaye pas de canaliser des idées politiques dans sa musique. Sa seule revendication se résume, en fait, dans une phrase : «Laissez-nous faire la fête». C'est de ce point de vue qu'il critique les autorités qui, selon lui, feraient mieux de gérer un peu les soirées techno et les free parties pour s'assurer que tout se passe bien, plutôt que d'essayer de les réprimer.
Marta Repullo i Grau
XT-RIC a du mal à qualifier sa passion de hobby ou de profession. «Pour l'instant je n'arrive pas à gagner ma vie avec la musique, mais j'aimerais bien un jour». Le DJ se confesse oiseau de nuit: «C'est mon style de vie. Je ne sais pas jusqu'à quand je vais avoir envie de continuer mais pour l'instant c'est comme ça que je me sens bien». Même s'il est conscient qu'être DJ a des risques pour la santé comme la perte auditive, il considère que si l'on prend les choses un peu au sérieux en ne faisant pas trop d'abus, il y a moyen d'ÿ rester assez longtemps. «Quand on est motivé, on oublie les inconvénients», résume-t-il. Après 12 ans à être un fidèle auditeur de musiques électroniques, XT-RIC est devenu actif pour la première fois en 1995. «Ma première soirée techno a été une révélation pour moi». Plongé sous une énorme pile de vinyls et avec la puissance du son dans les mains, il s'y trouve absolument à l'aise.
Révélation de soirée
«J'ai découvert dans la.musique et dans ce type de soirées tout ce qu'il me faut. J'en apprécie l'aspect vif, festif, dansant mais aussi le côté pensant. La musique électronique crée des émotions très spéciales. On peut mettre des sons plus gais avec des sons plus calmes et puis le voyage démarre». C'est pour cet intérêt au niveau philosophique de la musique qu'il a une certaine préférence à jouer le matin. «Après toute la nuit, les gens manifestent une sorte de réceptivité différente et cela produit l'ambiance parfaite pour jouer des trucs plus mentaux. J'essaye donc de m'adresser au psychique puisque le physique est trop épuisé. J'aime bien aussi ajouter des notes d'humeur en mélangeant la: musique avec, par exemple, des dialogues de films connus. C'est une note gaie intéressante mais il ne faut pas en abuser».
XT-RIC n'essaye pas de canaliser des idées politiques dans sa musique. Sa seule revendication se résume, en fait, dans une phrase : «Laissez-nous faire la fête». C'est de ce point de vue qu'il critique les autorités qui, selon lui, feraient mieux de gérer un peu les soirées techno et les free parties pour s'assurer que tout se passe bien, plutôt que d'essayer de les réprimer.
Marta Repullo i Grau
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express
Des mentions au concours de piano d'Epinal
mai 2022
Des élèves bisontins de Christine Lambert ont participé au programme piano du concours artistique d'Epinal, le 3 avril. Avec des belles prestations puisque Minh-Long Ngo a obtenu la mention bien à l'unanimité, Leila Boudot et Ernad Husejinovic ont obtenu la mention très bien et Anh-Khoa Ngo la mention très bien à l'unanimité.
Marion Roch rend hommage aux soignants
juillet 2020
La Bisontine Marion Roch vient de faire paraître "Les 1000 pieuvres" chanson dédiée aux soignants, auxquels tous les profits générés seront reversés. Une chanson écrite en deux étapes : en 2016, elle découvre le quotidien des soignants lorsqu'elle accompagne pendant 5 mois sa grand-mère à l'hôpital. Début 2020, lorsqu'on parle une fois de plus des conditions difficiles des soignants, elle reprend ses idées, recueille des témoignages et écrit cette chanson. Sans se douter qu'elle allait sortir en pleine crise sanitaire, troisième référence inopinée de son texte. Disponible en single, à écouter et partager sur youtube.
« Citadelle »
décembre 2019
On vous laisse apprécier ici le nouveau morceau electro de l'artiste bisontin Sorg, "Citadelle", hommage à sa ville, accompagné d'une réalisation 100% locale : morceau produit et mixé par Sorg, masterisé par Thomas Fournier, visuel réalisé par Ornella Salvi, prises drones par Jean-Philippe Putaud (Apollo77) et réalisation et montage de la vidéo par Christophe Roy (MS Studio / Mesh Photography).
Great hat persévère
novembre 2018
Après "Namantius", l’association de cinéma bisontine a poursuivi ses activités, en tournant notamment "Clair obscur", un court métrage sur Gustave Courbet lors de son retour à Ornans pour peindre son tableau "Enterrement à Ornans". Originalité du projet, il a été mené en partenariat avec l'école de musique Amuso qui joue la musique en direct lors des projections."Clair obscur" est passé par un financement participatif sur ulule.
#Quiproquo
octobre 2018
Un film d'action de 26 mn tourné à Besançon à partir d'une histoire vraie. Le 3e court métrage de Liil Serge Mbeutcha est dans son genre une réussite : scènes d'action très pros, images et montage soignés. Armé de l'enthousiasme et du dynamisme permettant de franchir les obstacles compliqués qui émaillent toute réalisation cinéma, le jeune homme est près pour se lancer dans le long. Trailer ici. Voir tout
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