novembre 2014
«Foreign» : un opéra rock made in Franche-Comté
Il aura fallu deux ans de travail et la collaboration d'une quarantaine d'artistes pour donner vie à l'opéra rock/metal «Foreign : the symphony of the Wandering Jew». On vous raconte comment ce projet est né.
«Foreign», c'est l'histoire d'Ahasvérus, cordonnier juif condamné à l'immortalité par le Christ pour lui avoir refusé de l'eau sur le chemin de sa crucifixion. C'est aussi un opéra rock/metal d'un nouveau genre, composé par Yvan Jacquin, Franc-Comtois, chanteur et pianiste, qui mûrit ce projet depuis 15 ans.«Tout est parti d'un livre, celui de Jean d'Ormesson qui raconte cette histoire. Après l'avoir lu, j'ai écrit trois morceaux et puis ils sont restés sur une disquette de synthé pendant plusieurs années» explique-t-il.
Jusqu'au jour où il décide de se replonger dans cette lecture qui l'avait inspiré. Il se lance alors dans l'écriture d'un opéra.
«Je ne suis pas forcément croyant. Mais j'ai toujours adoré les histoires de religion. J'ai continué à me documenter et j'ai décidé d'écrire mon propre mythe en regroupant tous mes influences musicales.»
Une autoproduction
Deux ans et demi de travail, 8 mois d'enregistrement, 40 artistes, un chœur mixte composé de 14 personnes : l'opéra rock est devenu réalité sur un CD composé de 13 morceaux qui nous plongent dans un univers sonore propice au voyage, entre metal, musique classique ou celtique, pop, folk et electro. Bluffant !
Pas de maison de disque, ni de producteur, «Foreign» a été entièrement autoproduit et réalisé dans le studio d'Yvan.
«Je me suis entouré d'Olivier Gaudet (ingénieur son qui a travaillé au Transbordeur de Lyon). Il a assuré les enregistrements et certains arrangements symphoniques. Nous avons aussi récolté 2600 euros grâce à une campagne de crowdfunding sur Ulule pour payer le pressage. Ma femme, infographiste, a réalisé la plaquette et la distribution se fait par le bouche à oreille et dans différents points de vente» dit -il.
Le compositeur ne compte pas s'arrêter à ce premier opus puisque «Foreign» sera une trilogie.
«Après la sortie du CD, j'ai eu de bons retours et il sonne vraiment pro ! Je suis fier de toute l'équipe». Un premier album, un deuxième en préparation et si son opéra rock devenait un spectacle vivant ?
«Ce serait génial ! C'est un boulot de dingue et nous travaillons tous à côté. Mais si un producteur est intéressé, ce serait l'aboutissement d'un rêve» dit Yvan Jacquin.
Hélène Leclerc
Jusqu'au jour où il décide de se replonger dans cette lecture qui l'avait inspiré. Il se lance alors dans l'écriture d'un opéra.
«Je ne suis pas forcément croyant. Mais j'ai toujours adoré les histoires de religion. J'ai continué à me documenter et j'ai décidé d'écrire mon propre mythe en regroupant tous mes influences musicales.»
Une autoproduction
Deux ans et demi de travail, 8 mois d'enregistrement, 40 artistes, un chœur mixte composé de 14 personnes : l'opéra rock est devenu réalité sur un CD composé de 13 morceaux qui nous plongent dans un univers sonore propice au voyage, entre metal, musique classique ou celtique, pop, folk et electro. Bluffant !
Pas de maison de disque, ni de producteur, «Foreign» a été entièrement autoproduit et réalisé dans le studio d'Yvan.
«Je me suis entouré d'Olivier Gaudet (ingénieur son qui a travaillé au Transbordeur de Lyon). Il a assuré les enregistrements et certains arrangements symphoniques. Nous avons aussi récolté 2600 euros grâce à une campagne de crowdfunding sur Ulule pour payer le pressage. Ma femme, infographiste, a réalisé la plaquette et la distribution se fait par le bouche à oreille et dans différents points de vente» dit -il.
Le compositeur ne compte pas s'arrêter à ce premier opus puisque «Foreign» sera une trilogie.
«Après la sortie du CD, j'ai eu de bons retours et il sonne vraiment pro ! Je suis fier de toute l'équipe». Un premier album, un deuxième en préparation et si son opéra rock devenait un spectacle vivant ?
«Ce serait génial ! C'est un boulot de dingue et nous travaillons tous à côté. Mais si un producteur est intéressé, ce serait l'aboutissement d'un rêve» dit Yvan Jacquin.
Hélène Leclerc
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