juin 2023
Les questions d’environnement à la portée de tous
Accessible gratuitement, le centre de ressources de la Maison de l’environnement de Bourgogne-Franche-Comté étoffe sa documentation. Elle est à disposition de tous les types de publics.
Photo Léa Raguenet
Les thématiques s’accumulent au rythme des rapports du Giec et de la dégradation de la planète.Chaque année, les citoyens ont à se familiariser avec de nouveaux mots. Quand développement durable, énergies renouvelables ou zéro déchet deviennent des notions courantes, leur succèdent permacité, effondrement, écoanxiété. Tous ces concepts et toutes les thématiques qui touchent de près ou de loin à l’environnement peuvent être abordés, compris, étudiés au centre de ressources environnement, accessible gratuitement à tous à la Maison de l’environnement de Bourgogne-Franche-Comté. « C’est large annonce Marie Boerlen, la documentaliste chargée d’actualiser et faire vivre les ressources. Faune, flore, milieux, pollution, état de la planète et des ressources… »
Les thématiques demandées par le public illustrent cette diversité. « C’est en lien avec l’actualité : écoanxiété, effondrement, sécheresse, mais aussi nouvelles techniques de jardinage et habitat nomade. Au moment des élections, c’était beaucoup les énergies renouvelables ».
Bien que la fréquentation augmente depuis 2 ans, le centre de ressources reste méconnu. Il peut pourtant intéresser tous les publics : étudiants, scolaires, curieux, amateurs, bureaux d’études. « Il y aussi beaucoup de gens en reconversion professionnelle qui aimeraient s’orienter vers des métiers en lien avec la nature ». La demande et la médiatisation grandissante des thèmes en question a conduit la Maison de l’environnement à développer le centre. « Il a une dizaine d’années, mais cela fait 3 ans qu’on l’étoffe, avec une ligne budgétaire dédiée pour l’actualiser en permanence. Il faut que les citoyens puissent s’emparer de ces questions ».
A leur disposition : des livres, des revues, des DVD, un fonds jeunesse. Certains documents sont numérisés. Collectif rassemblant 9 associations, la Maison de l’environnement a une vocation régionale. Même si le site est plus facile d’accès aux Bisontins, « on peut nous appeler de n’importe où dans la région pour une question, trouver un document ou
une animation. On a un portail documentaire en ligne ». On peut également se rendre sur place à tout moment et emprunter 6 documents. Il faut simplement prendre rendez-vous par un formulaire de réservation en ligne sur le site. « Réserver est fortement recommandé car on n’est pas toujours présent sur place indique Marie Boerlen. Notre travail implique quand même notre présence dans la nature ! »
Les thématiques demandées par le public illustrent cette diversité. « C’est en lien avec l’actualité : écoanxiété, effondrement, sécheresse, mais aussi nouvelles techniques de jardinage et habitat nomade. Au moment des élections, c’était beaucoup les énergies renouvelables ».
Bien que la fréquentation augmente depuis 2 ans, le centre de ressources reste méconnu. Il peut pourtant intéresser tous les publics : étudiants, scolaires, curieux, amateurs, bureaux d’études. « Il y aussi beaucoup de gens en reconversion professionnelle qui aimeraient s’orienter vers des métiers en lien avec la nature ». La demande et la médiatisation grandissante des thèmes en question a conduit la Maison de l’environnement à développer le centre. « Il a une dizaine d’années, mais cela fait 3 ans qu’on l’étoffe, avec une ligne budgétaire dédiée pour l’actualiser en permanence. Il faut que les citoyens puissent s’emparer de ces questions ».
A leur disposition : des livres, des revues, des DVD, un fonds jeunesse. Certains documents sont numérisés. Collectif rassemblant 9 associations, la Maison de l’environnement a une vocation régionale. Même si le site est plus facile d’accès aux Bisontins, « on peut nous appeler de n’importe où dans la région pour une question, trouver un document ou
une animation. On a un portail documentaire en ligne ». On peut également se rendre sur place à tout moment et emprunter 6 documents. Il faut simplement prendre rendez-vous par un formulaire de réservation en ligne sur le site. « Réserver est fortement recommandé car on n’est pas toujours présent sur place indique Marie Boerlen. Notre travail implique quand même notre présence dans la nature ! »
En photoLe centre de ressources est ouvert à tous.
En savoir +mebfc.centredoc.fr
03.81.50.25.69
contact@maison-environnement-bfc.fr
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express
Le problème eau en chiffres
juillet 2023
23% du territoire français métropolitain est couvert par des zones humides, soit 13 millions d’hectares. On estime que ce chiffre a été divisé par 2 au cours du siècle dernier.
Selon l’UICN, en France métropolitaine, 24% des reptiles, 23% des amphibiens, 32% des oiseaux nicheurs, 19% des poissons d’eau douces et 28% des crustacés d’eau douce sont menacés d’extinction sur le territoire.
5 milliards de personnes dans le monde seront soumises, au moins une fois par an, à une pénurie d’eau d’ici 2050 selon un rapport de l’ONU. Aujourd’hui, 10 % de la population mondiale vit dans un pays où le stress hydrique atteint un niveau élevé ou critique. Deux miliards de personnes boivent de l’eau contaminée.
Chaque été, près de 14 000 tonnes de crème solaire sont rejetées dans les fonds marins du monde entier.
Une cinquantaine de départements sont menacés de manquer d’eau cet été et la situation pourrait être pire qu’en 2022 selon le Bureau de Recherche Géologique Minière (BRGM), organisme public chargé de surveiller le niveau des nappes. Une carte de la situation au 1er avril 2023 met en avant qu’aucune nappe n’a un niveau au-dessus de la moyenne et 75% d’entre elles ont un niveau allant de modérément bas à très bas.
Empreinte eau
juillet 2023
A l'image de l'empreinte carbone, l'empreinte eau de chacun peut se calculer. Cet article de la RTBF explique comment, tandis qu'une méthode de calcul est applicable ici. Le Water footprint network donne des éléments pour comprendre l'utilisation et la pollution de l'eau selon les aliments.
Des améliorations quand même
juillet 2023
De nombreuses stations d’épuration ne sont pas encore suffisamment efficaces et doivent être réhabilitées pour améliorer l’assainissement des eaux usées. La pollution domestique a déjà connu une forte baisse depuis 25 ans grâce à l’installation de stations performantes.
Les opérations collectives effectuées avec les industriels ayant pour objectif de réduire la pollution toxique dispersée ont divisé le niveau de contamination par les métaux (chrome, nickel, zinc…) par 6 depuis 10 ans.
Mégabassines
juillet 2023
La controverse autour des mégabassines ne concerne pas la région, pour l’instant. Mais il faut savoir que ces immenses réservoirs destinés à l’industrie agroalimentaire ne sont pas seulement alimentés par l’eau de pluie, elles nécessitent des opérations de pompage des cours d’eau ou des nappes phréatiques qui peinent déjà à se reconstituer. Selon le CNRS, le stockage artificiel en surface est très différent du stockage naturel dans le sol, avec des zones humides fonctionnant comme des éponges : les pertes par évaporation sont estimées entre 20 et 60 % de la totalité.
Eaux : que peuvent les particuliers ?
juillet 2023
Respecter les milieux humides, bannir herbicides et pesticides du jardinage, utilisez des produits biodégradables pour le ménage et la lessive, économiser l’eau. Il est également possible de contribuer à l’observation des cours d’eau pour aider les scientifiques, en reportant les données sur enquetedeau.eaufrance.fr (un tutoriel est disponible sur le site). Voir tout
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