avril 2014

Mehdi Messaoudi, objectif Jeux Olympiques 2016

Le 1er février, Mehdi Messaoudi remportait pour la deuxième fois le championnat de France de lutte. Sportif de haut niveau, le lutteur est aussi un étudiant au CV déjà bien rempli.
Photo Laurent Cheviet

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Foot, boxe, basket, natation... Mehdi a toujours été sportif. «J'ai envie de découvrir une discipline, j'essaie, je m'inscris et j'y reste !».
Avec une maman qui a été championne du Maroc de 4X100m, on devine qu'il est tombé dedans tout petit. «J'ai commencé la lutte assez tard, vers 16 ans, un peu par hasard. J'accompagnais un ami au CPB (1) pour faire de la musculation mais comme l'inscription à la lutte était moins chère et qu'elle donnait accès à la salle de muscu, j'ai commencé la lutte... Cela me vaut le surnom d'écureuil !»
Dès son deuxième passage au club, l'entraîneur décèle un potentiel. «J'ai ensuite intégré le Pôle France qui réunit les meilleurs de la discipline à Besançon.»
Médaille de bronze en 2010 puis d'argent en 2011, son ascension marque un temps d'arrêt en 2012. «J'ai perdu mon meilleur ami et ça a été une année noire. J'ai arrêté l'entraînement plusieurs semaines et me suis blessé lors du championnat. Je n'ai rien pu faire pendant 8 mois, j'étais comme un lion en cage, mais c'est là que les dents sortent et qu'on repart de plus belle.» Résultat : deux titres de champion de France (55kg) en 2013 et 2014 qui lui ouvrent les portes de la catégorie supérieure avec pour objectif les JO de Rio en 2016.
A 23 ans, ce jeune bisontin discret pense aussi à l'après-carrière. «Je sais que je ne vivrai pas de la lutte, c'est pour ça que je me construis un bon CV».
Après un BTS NRC à Besançon, une licence en marketing à Montbéliard, il poursuit un master 2 en marketing et gestion du sport à Strasbourg. Le tout combiné aux nombreux entraînements. «Quant j'étais à Montbéliard, je revenais tous les soirs à Besançon pour l'entraînement et repartais après. Maintenant je m’entraîne en Allemagne sauf les deux derniers mois avant le championnat où je revenais m'entraîner à Besançon tous les soirs. Et ça a payé.» Pour que son CV soit le plus complet possible, il effectue des stages dans de grandes entreprises. «Cela me permet de me constituer un réseau, c'est important.»
Un emploi du temps chargé qui semble être une évidence ; «J'ai aussi des loisirs, je sors, je vois ma famille et mes amis.» Au lendemain du championnat il repartait déjà pour participer au 4L Trophy...  «mais c'est de la détente !»

Katia Mairey


(1) CPB
Club pugiliste bisontin, 50 rue Bersot, 25000 Besançon, 09 63 48 39 31

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