juillet 2007

Soleil trompeur

Chaque été, les dermatologues relancent leur message sur les risques de cancers de la peau. Pourquoi n'en parlait-on pas autant avant ? Simplement parce que la situation n'était pas si grave. Voici les 11 principaux commandements pour limiter les risques.
Dessin Christian Maucler

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Actuellement, le cancer de la peau est le plus fréquent. Il représente la première cause de mort par cancer chez les moins de 35 ans. Le risque de développer un mélanome est estimé à 1/100 alors qu'il n'était que de 1/5000 en 1930. Des faits comme ceux-là, les dermatologues francs-comtois en donnent tant que l'on veut. Pour cette raison, ils ont lancé depuis 5 ans cette campagne d'information et de prévention sur les risques de l'exposition solaire. En l'espèce, ce n'est pas le principe de précaution qui étendrait des recommandations toujours plus drastiques, mais bien le risque qui augmente.
Pour faire face à des cancers de plus en plus fréquents et de plus en plus graves, les médecins ont organisé cette année une journée de dépistage, une semaine de prévention et établi un message simple en 11 commandements, avec une recommandation absolue, éviter les coups de soleil. Condition sine qua non pour que le soleil demeure bénéfique, ce qu'il est fondamentalement.
Les recommandations :
- éviter les expositions directes et indirectes de 11 h  à  16 h (hiver comme été). Même en dehors de ces heures, il faut se protéger.
- la meilleure protection est vestimentaire : chapeau,  vêtements foncés, lunettes adaptées. Le chapeau est même le meilleur des anti-rides. 
- crèmes solaires anti UVA et UVB : il n'y a pas d'écran total. L'efficacité de ces crèmes est en question, mais en tout état de cause, il faut préférer des indices élevés, appliquer une couche suffisante et renouveler souvent (toutes les heures en montagne, au moins après chaque bain sur la plage). Elles sont utiles mais ne doivent pas augmenter la durée de l’exposition et ne remplacent pas les deux premières mesures. 
- ne jamais exposer un bébé ou un jeune enfant. 
- lors d’une marche prolongée, d’une activité extérieure, les dangers sont identiques. Le fait de bouger, de faire du sport, du jardinage, ne diminue pas les risques
- se méfier de la réflexion ou réverbération : glace, neige , sable, terre, eau... Même à l’ombre, notre peau vieillit et nous pouvons “attraper’’ un coup de soleil.
- les nuages n’arrêtent pas les ultraviolets dangereux. 
- les UVB augmentent avec l’altitude. En montagne, même s’il fait froid,  le danger augmente.
- éviter les médicaments photosensibilisants. Ne jamais appliquer de parfum sur la peau (été comme hiver).
- devant  toute lésion qui ne guérit pas, qui grossit, qui se modifie, qui change : bouton, croûte, tache noire, grain de beauté, il faut consulter votre médecin
- parents, grands-parents, montrez l’exemple...
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Centre garatuit d'information, de dépistage et de diagnostic du Doubs-Jura


octobre 2025
Cet organisme assure un accueil anonyme, confidentiel et gratuit pour le dépistage, la prévention, le traitement et le suivi des infections sexuellement transmissibles. Il propose également un service de vaccination (hépatite A et B, HPV), une évaluation des risques, la délivrance de contraception d'urgence et des conseils personnalisés en santé sexuelle. Accueils à Besançon (15 avenue Denfert Rochereau, 0381634450), Montbéliard (40 faubourg de Besançon, 0381993700); dole (CH, 73 avenue Léon Jouhaux, 0384798077), Lons (CH, 55 rue du Dr Jean Michel, 0384356206). Infos sur ahs-fc.fr.

Deuil périnatal


octobre 2025
Peu évoqué dans le débat public, le deuil périnatal concerne les pertes de grossesses précoces du premier trimestre (200 000 par an en France) et la mortalité périnatale (interruption médicale de grossesse, décès in utero, à la naissance ou au cours des 7 premiers jours de vie) touchant près de 7 000 femmes et couples chaque année. Ce drame conduit à un traumatisme qui varie selon le moment de la grossesse ou encore, selon l'expérience personnelle propre à chaque femme et chaque couple. D'après le CHU de Besançon, les grossesses arrêtées précocement (GAP) concernent 15 à 20 % des grossesses au premier trimestre. Un chiffre conséquent " mais une prise en charge morcelée et hétérogène, avec des parcours peu lisibles, des moyens limités et un accompagnement insuffisant, ce qui aggrave la souffrance des patientes et des couples" . Pour répondre à ces lacunes, le CHU a mis en place une nouvelle filière de soins novatrice dans notre région dédiée entièrement aux GAP pilotée par un médecin référent, visant à offrir un parcours structuré, coordonné, plus humain, alliant prise en charge médicale adaptée et soutien psychologique. Parmi les actions mises en oeuvre figurent des consultations post-GAP spécifiques, des parcours mieux identifiés, un protocole standardisé, des supports pédagogiques pour les patientes etr les fratries, la création d’une box ressource à disposition. Le CHU souhaite aménager une nouvelle pièce dédiée appelée « salon des anges » et la rendre propice au recueillement. Pour mener à bien cette initiative, le fonds Phisalix (fonds de dotation du CHU) est à la recherche de 10 000 €. Chacun peut y contribuer ici.

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février 2025
GAE Conseil, spécialiste de la prévention des conduites addictives en milieu professionnel, alerte sur une situation préoccupante à partir d'une enquête Odoxa.Santé mentale et addictions, un enjeu majeur de santé publique : Celle-ci anonce que 62 % des Français concernés par un trouble en santé mentale et 46 % par une addiction. Parmi les dix troubles testés dans l’étude, l'anxiété, affecte 51 % de la population. La dépression concerne 33 % des personnes, le syndrome d’épuisement professionnel ou burn-out 26 %.Près d’un Français sur cinq (18 %) a déjà eu des idées suicidaires, 15 % ont souffert de stress post-traumatique et 14 % d'hyperactivité. Par ailleurs, les Français ayant été affectés par un trouble de santé mentale au cours des 5 dernières années sont beaucoup plus nombreux à se dire dépendants de certaines pratiques par rapport aux Français non touchés (60 % contre 31 %). Le classement des troubles addicts est similaire au classement des pratiques addictives les plus répandues : 25 % estiment être dépendants des réseaux sociaux, 19 % des plateformes de streaming, 10 % des jeux vidéo et 10 % de l’alcool.

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