janvier 2024

Tessa Martinez « dans la course ! »

Les années se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Après 2022, marquée par une très grosse blessure, fractures du rein, de la rate et de la clavicule, Tessa terrasse la concurrence depuis un an, en raflant quasiment tous les titres possibles dans sa catégorie d’âge. En 2024, la Vauclusienne ne changera pas une formule gagnante : pensionnaire du pôle France de Saint-Quentin-en-Yvelines, elle continuera de défendre les couleurs du BMX Besançon.
Photo Laurent Cheviet
Tessa Martinez « dans la course ! » Tessa Martinez « dans la course ! »

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
Tessa, la saison 2023 est définitivement terminée. Quel bilan en tirez-vous ?
Il est très positif. J’avais comme objectif d’aller chercher les trois titres de championne de France, d’Europe et du Monde. Je n’ai eu « que » le France et le Monde, plus une deuxième place aux Europe. C’est sans doute ma meilleure saison depuis que je fais du BMX.

Sentez-vous que vous progressez toujours ?
Oui. Je suis sur une bonne dynamique et je compte en profiter pour continuer à progresser. Mais je sais que l’année prochaine, ça sera une autre paire de manche !

Pourquoi ?
Je vais changer de catégorie, en passant des U23 aux Elites. Ce n’est pas le même niveau. Si je veux continuer à performer, il faudra passer le cap.

Revenons à la saison passée, quel est le meilleur souvenir ?
Glasgow. Je désirais tellement ce titre de championne du Monde que j’étais choquée quand c’est arrivé ! Je savais que c’était fou mais j’ai mis pas mal de temps à réaliser. Ce n’était que de la joie, de la fierté de passer ce moment-là avec mon entraîneur et ceux qui partagent mon quotidien.

Vous nous avez déjà expliqué quelles sont vos difficultés à laisser sortir les émotions…
C’est toujours difficile. J’ai vécu les choses à fond, à ma manière. Je voudrais plus me laisser aller. Il y a des moments qu’on attend tellement et qui passent tellement vite qu’on n’a pas le temps de les savourer. Quand cela arrive, il y a tant d’informations que c’est compliqué à gérer. Mais c’est génial !

Travaillez-vous justement ce volet psychologique ?
Oui. Je fais des progrès. Je suis passée du stade où je n’arrivais pas à ressentir les émotions à celui ou j’ai du mal à les exprimer. Il y a de l’amélioration. Cela prend du temps.

Que reste-t-il de la 2e place obtenue à Besançon ?
Ce n’était pas une déception. Je me doutais que cela serait la course qui me conviendrait le moins, avec un format différent, avec une butte à cinq mètres au lieu de huit. Et j’avais déjà les yeux rivés sur Glasgow, un mois plus tard.

Comment se passe l’intersaison ?
La dernière course date de fin octobre. On est maintenant en plein dans la préparation hivernale. Hormis la semaine entre Noël et Nouvel An, assez légère, le rythme est assez intense, avec deux séances quotidiennes et un jour de repos dans la semaine. On alterne la musculation, le BMX, les sprints et le wattbike (NDLR : vélo d’intérieur). La prochaine compète sera en février, une coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Cela arrivera très vite.

Quels sont les axes de progrès ?
Je travaille beaucoup mon physique, la force, les points où j’ai tendance à pécher. Je fais aussi de la préparation mentale. Les semaines sont chargées.

2004 sera évidemment une année particulière. Comment vous positionnez-vous sur l’échiquier des Elites ?
Sachant qu’il n’y a qu’une place à prendre pour les Jeux olympiques de Paris, je ne suis pas loin. Cela sera compliqué mais je suis dans la course. Axelle Etienne est la mieux placée pour la sélection et ça pousse derrière, avec Camille Maire notamment. Moi, je participerai aux premières courses de coupe du monde de la saison sous le maillot de l’Equipe de France, cela prouve que le staff me fait confiance. Je suis dans la course. Je m’entraîne et on verra.

Qu’est-ce que le titre mondial a changé pour vous ?
Même si c’est un titre en catégorie jeunes, ça change presque tout ! Beaucoup de gens m’ont découverte et me soutiennent. Et puis, on a toujours l’impression de rouler pour nous et en gagnant, on se rend compte des émotions qu’on procure aux personnes qui nous suivent. J’ai réalisé cela avec ce titre.

Recueilli par Christophe Bidal
2023, un très grand millésime !
Championne du monde espoirs à Glasgow (Ecosse)
1re du classement général de la coupe du monde espoirs, vainqueure de 3 manches
Médaillée d'argent au championnat d’Europe espoirs à Besançon
Championne de France espoirs à Avensan (Gironde)

La suivre
facebook 

instagram

Lire aussi
Sérénité et détermination au BMX Besançon

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Kickboxing


novembre 2023
Le KBCS de la MJC Clairs-Soleils (Besançon) a participé aux championnats du monde WFMC en K1 du 20 au 22 octobre à Rüsselsheim en Allemagne. 5 athlètes ont brillé dans cet événement : Ilan Fakir, champion du monde amateur, Naïm Bousserima, vice-champion du monde amateur, Virgile Voitot, vice-champion du monde, Malyana Bousserima et Bessma Sadaane,quarts de finaliste.

Cyclisme féminin


juillet 2022
Bel été pour Juliette Labous, originaire de Roche-lez-Beaupré (Doubs) et Evita Muzic, de Lons-le-Saunier. A 23 ans, les deux meilleures françaises du tour d'Italie féminin 2022 (9e et 14e) ont fait encore mieux sur le tour de France femmes (respectivement 4e et 8e du classement général).

Lou Jeanmonnot-Laurent


mars 2022
Lou Jeanmonnot-Laurent est devenue le 12 mars la première française à gagner l'IBU cup de biathlon (anciennement coupe d'Europe). La jeune pontissalienne licenciée à l'Olympic Mont d'Or succède à l'Allemande Vanessa Voigt.

Biathlon


mars 2022
Belles performances pour les relais hommes et femmes juniors aux championnats du monde de Soldier Hollow (EU). Médaille d'or pour les garçons dont Oscar Lombardot, de Montbenoît et bronze pour les filles avec Noémie Remonnay, d'Oye-et-Pallet.

Centres de formation de foot : classement 2021


juillet 2021
La fédération française de football et la ligue de football professionnel ont publié leur classement des centres de formation français en termes d'efficacité. Basé sur des critères sportifs (temps de jeu en équipe première, sélections...) et scolaires, il propose un état des lieux de 36 centres, parmi lesquels 3 burgo-comtois. En 2020 - 2021, celui de Sochaux se place 14e, celui d'Auxerre 19e et celui de Dijon 34e. Compte-rendu disponible ici.
Voir tout