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décembre 2000
Quelques données sur les accidents de la route
Le fantasme vitesse, puissance, performance, grosse voiture est très masculin.
Dessin Christian Maucler
En Franche-Comté :
Avec 193 tués en 1999 et 30 % de victimes de 15 à 24 ans, la région ne manifeste pas de caractéristique particulièrement notable au regard du reste de la France. Comme ailleurs, l'évolution des accidents et des tués est en baisse depuis 20 ans mais reste à un niveau évidemment intolérable, la multiplication des accidents ces dernières semaines, notamment en Haute-Saône, étant là pour le rappeler. On est tout de même passé en 20 ans (1979 - 1999) de 4103 à 1632 accidents et
de 270 à 193 tués., Pour 1999, l'observatoire régional de la sécurité routière note tout de même un nombre d'automobilistes tués qui reste fort (150 sur 193), un nombre de blessés graves qui évolue favorablement, un nombre de motards tués en décru et des jeunes qui restent les premières victimes de la route. Et malheureusement, une gravité des accidents plus guinde qu'ailleurs puisqu'avec un taux d e 55 tués ou blessés graves (c'est-à-dire avec plus de 6 jours d'hospitalisation), la région demeure 13 points au-dessus de la moyenne nationale. Pour le reste, les données sont comparables ; les hommes sont bien plus touchés que les femmes (70 % des tués sont masculins), les piétons représentent 12 % des victimes graves et les usagers de deux-roues 22 %. 68 % des accidents ont lieu la journée mais 42 % des tués le sont de nuit. Entre1998 et 1999, le nombre de tués a augmenté dans le Jura, stagné en Haute-Saône et diminué dans le Doubs et le Territoire de Belfort.
Dans la région, les accidents de la route sont la première cause de mortalité des 0 - 14 ans. 65 % des victimes sont dénombrées lors d'une traversée de chaussée et les 3/4 des enfants sont seuls au moment de l'accident.
En France :
En 1999, 8029 personnes ont trouvé la mort sur la route et 167572 ont été blessées dont 31851 gravement (en France, le mode de calcul prend en compte les décès jusqu'à 6 jours après l'accident. Les blessés graves sont les victimes avec plus de 6 jours d'hospitalisation). 11 % des tués étaient des iétons, dont les 2/3 en zone urbaine.
La route est la première cause de mortalité des 15-24 ans, avant le suicide. Un tiers des décès des 20 à 24 ans est dû à la route. En 1999, 100 enfants de 0 à 4 ans sont morts sur la route et 89 de 5 à 9 ans, 144 10 -14 ans, 922 1 5 - 19 ans, 1201 20 - 24 ans et 974 25 - 29 ans.
Quelques constats à partir des statistiques des accidents en France : cyclomoteurs et surtout motos représentent un sur-risque par rapport à l'automobile (901 tués et 4298 blessés graves sur deux-roues à moteur en 1999). Les accidents impliquant des poids lourds représentent 12,9 % des tués alors que leur kilométrage atteint 5 % du total. Les accidents de nuit sont moins nombreux (1/3) mais plus graves (plus de la moitié des tués) alors que le trafic de nuit représente 10 % du total. Les 2/3 des accidents se produisent à moins de 15 km du domicile.
Les accidents de la route sont la 1ere cause de paraplégie. Chaque année, 3000 personnes restent handicapées à plus de 50 % à cause d'un accident de la route.
Femmes
Dans 84 % des accidents mortels sur obstacles fixes (arbre, poteau), le conducteur est un homme. Ces derniers sont d'ailleurs dans l'ensemble beaucoup plus concernés que les femmes. De nombreuses enquêtes le démontrent, les femmes se comportent de façon plus responsables sur les routes : d'après le Centre de documentation et d'information de l'assurance, elles mettent plus souvent leur ceinture, respectent plus les limitations de vitesse, grillent moins les feux rouges et franchissent moins les lignes, boivent moins (95 % des infractions à l'alcool concernent des hommes). Si elles ne créent pas moins d'accidents que les hommes, ils sont moins graves : plutôt des accrochages moins coûteux en dommages corporels et matériels. Il faut dire que le fantasme vitesse, puissance, performance, grosse voiture est très masculin. Au bout du compte, en moyenne, près de 73 % des personnes tuées sur la route sont des hommes.
Jeunes
La moitié des accidents impliquant des jeunes ont lieu le week-end et 58 % la nuit. De façon malaheureusement stéréotypée, les sorties en boîte demeurent meurtrières.
En 1999, près de 14500 enfants de moins de 15 ans ont été victimes d'accidents de la route. 333 sont morts, 2408 ont été gravement blessés et beaucoup gardent des handicaps définitifs.
En l'état actuel des statistiques, 1 enfant sur 10 sera tué ou grièvement blessé dans un accident de la circuation avant ses 18 ans.
Comparaison
La France compte 3 fois plus de tués que la Suède et deux fois plus que la Grande-Bretagne à population et motorisation comparables. En ce qui concerne l'Allemagne, que beaucoup citent en exemple en rappelant que a vitesse y est illimitée sur autoroute, elle n'est pas si exemplaire que cela, même si la situation est moins négative qu'en France : 7759 tués en 1999, soit 93 tués par million d'habitants (55 en Suède, 58 au Royaume-Uni, 152 en France). Dans l'union euroopéenne, seuls les Grecs et les Portugais font pire que les Français.
Avec 193 tués en 1999 et 30 % de victimes de 15 à 24 ans, la région ne manifeste pas de caractéristique particulièrement notable au regard du reste de la France. Comme ailleurs, l'évolution des accidents et des tués est en baisse depuis 20 ans mais reste à un niveau évidemment intolérable, la multiplication des accidents ces dernières semaines, notamment en Haute-Saône, étant là pour le rappeler. On est tout de même passé en 20 ans (1979 - 1999) de 4103 à 1632 accidents et
de 270 à 193 tués., Pour 1999, l'observatoire régional de la sécurité routière note tout de même un nombre d'automobilistes tués qui reste fort (150 sur 193), un nombre de blessés graves qui évolue favorablement, un nombre de motards tués en décru et des jeunes qui restent les premières victimes de la route. Et malheureusement, une gravité des accidents plus guinde qu'ailleurs puisqu'avec un taux d e 55 tués ou blessés graves (c'est-à-dire avec plus de 6 jours d'hospitalisation), la région demeure 13 points au-dessus de la moyenne nationale. Pour le reste, les données sont comparables ; les hommes sont bien plus touchés que les femmes (70 % des tués sont masculins), les piétons représentent 12 % des victimes graves et les usagers de deux-roues 22 %. 68 % des accidents ont lieu la journée mais 42 % des tués le sont de nuit. Entre1998 et 1999, le nombre de tués a augmenté dans le Jura, stagné en Haute-Saône et diminué dans le Doubs et le Territoire de Belfort.
Dans la région, les accidents de la route sont la première cause de mortalité des 0 - 14 ans. 65 % des victimes sont dénombrées lors d'une traversée de chaussée et les 3/4 des enfants sont seuls au moment de l'accident.
En France :
En 1999, 8029 personnes ont trouvé la mort sur la route et 167572 ont été blessées dont 31851 gravement (en France, le mode de calcul prend en compte les décès jusqu'à 6 jours après l'accident. Les blessés graves sont les victimes avec plus de 6 jours d'hospitalisation). 11 % des tués étaient des iétons, dont les 2/3 en zone urbaine.
La route est la première cause de mortalité des 15-24 ans, avant le suicide. Un tiers des décès des 20 à 24 ans est dû à la route. En 1999, 100 enfants de 0 à 4 ans sont morts sur la route et 89 de 5 à 9 ans, 144 10 -14 ans, 922 1 5 - 19 ans, 1201 20 - 24 ans et 974 25 - 29 ans.
Quelques constats à partir des statistiques des accidents en France : cyclomoteurs et surtout motos représentent un sur-risque par rapport à l'automobile (901 tués et 4298 blessés graves sur deux-roues à moteur en 1999). Les accidents impliquant des poids lourds représentent 12,9 % des tués alors que leur kilométrage atteint 5 % du total. Les accidents de nuit sont moins nombreux (1/3) mais plus graves (plus de la moitié des tués) alors que le trafic de nuit représente 10 % du total. Les 2/3 des accidents se produisent à moins de 15 km du domicile.
Les accidents de la route sont la 1ere cause de paraplégie. Chaque année, 3000 personnes restent handicapées à plus de 50 % à cause d'un accident de la route.
Femmes
Dans 84 % des accidents mortels sur obstacles fixes (arbre, poteau), le conducteur est un homme. Ces derniers sont d'ailleurs dans l'ensemble beaucoup plus concernés que les femmes. De nombreuses enquêtes le démontrent, les femmes se comportent de façon plus responsables sur les routes : d'après le Centre de documentation et d'information de l'assurance, elles mettent plus souvent leur ceinture, respectent plus les limitations de vitesse, grillent moins les feux rouges et franchissent moins les lignes, boivent moins (95 % des infractions à l'alcool concernent des hommes). Si elles ne créent pas moins d'accidents que les hommes, ils sont moins graves : plutôt des accrochages moins coûteux en dommages corporels et matériels. Il faut dire que le fantasme vitesse, puissance, performance, grosse voiture est très masculin. Au bout du compte, en moyenne, près de 73 % des personnes tuées sur la route sont des hommes.
Jeunes
La moitié des accidents impliquant des jeunes ont lieu le week-end et 58 % la nuit. De façon malaheureusement stéréotypée, les sorties en boîte demeurent meurtrières.
En 1999, près de 14500 enfants de moins de 15 ans ont été victimes d'accidents de la route. 333 sont morts, 2408 ont été gravement blessés et beaucoup gardent des handicaps définitifs.
En l'état actuel des statistiques, 1 enfant sur 10 sera tué ou grièvement blessé dans un accident de la circuation avant ses 18 ans.
Comparaison
La France compte 3 fois plus de tués que la Suède et deux fois plus que la Grande-Bretagne à population et motorisation comparables. En ce qui concerne l'Allemagne, que beaucoup citent en exemple en rappelant que a vitesse y est illimitée sur autoroute, elle n'est pas si exemplaire que cela, même si la situation est moins négative qu'en France : 7759 tués en 1999, soit 93 tués par million d'habitants (55 en Suède, 58 au Royaume-Uni, 152 en France). Dans l'union euroopéenne, seuls les Grecs et les Portugais font pire que les Français.
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express
Financer son permis de conduire
septembre 2023
Il existe des aides pour passer le permis de conduire, en fonction du statut de chacun. Le ministère de l'Economie fait le point sur celles qui sont valables sur tout le territoire : prêt 1 euros par jour, aides pour apprentis, aide pour demandeurs d'emploi, aide pour personnes en situation de handicap, utilisation du compte personnel de formation, Résumé ici. Par ailleurs, de nombreuses collectivités ont mis en place des aides locales. En ce qui concerne la Bourgogne-Franche-Comté, elles sont recensées ici.
Doubs et accidents
juin 2019
Le Conseil départemental du Doubs réaffirme la sécurité routière comme une priorité, avec une campagne de 34 panneaux de sensibilisation aux comportements à risque.Le Département du Doubs appelle les usagers de la route à des comportements plus responsables à travers quatre messages liés aux principales causes d’accidents : la vitesse, l’alcool, l’usage du téléphone portable et l’inattention. Au cours de l’année 2018, le Doubs a connu une accidentologie en hausse par rapport aux deux années précédentes contrairement à la baisse constatée au niveau national.
Permis B et CPA
août 2017
Financer son permis de conduire grâce au compte personnel d’activité est possible depuis le 15 mars. Cette nouvelle opportunité d’utilisation des heures de formation acquises au titre du compte personnel d’activité s’adresse aux salariés ou demandeurs d’emploi pour lesquels l’obtention du permis de conduire s’inscrit dans la réalisation d’un projet professionnel ou favorise la sécurisation du parcours. Il faut dans un premier temps activer son compte personnel d’activité afin de consulter ses droits. et ensuite effectuer les démarches sur le site moncompteactivite.gouv.fr, avant de transmettre son dossier (pour le salarié à son organisme paritaire collecteur agréé et pour le demandeur d’emploi à son référent). Le financeur examine la demande et détermine les conditions de prise en charge, qui sont communiquées au demandeur avant qu’il ne commence sa préparation au permis de conduire B dans l’autoécole de son choix.
Dispositifs audio en conduisant
juillet 2015
Le décret n° 2015-743 du 24 juin 2015 relatif à la lutte contre l’insécurité routière précise ce qui est désormais interdit et autorisé en circulation en matière de communications à distance.
«L’usage d’un téléphone tenu en main par le conducteur d’un véhicule en circulation est interdit. Est également interdit le port à l’oreille, par le conducteur d’un véhicule en circulation, de tout
dispositif susceptible d’émettre du son, à l’exception des appareils électroniques correcteurs de surdité (...). Le fait, pour tout conducteur, de contrevenir aux dispositions du présent article est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe. Cette contravention donne lieu de plein droit à la réduction de trois points du permis de conduire.» L'amende actuelle est de 135 euros.
- En voiture, utilitaire, poids lourd : oreillettes, bluetooth, téléphone tenu à la main, casques audio sont interdits. Les dispositifs mains libres intégrés au véhicule avec haut-parleurs et micro intégrés, type autoradio, restent autorisés.
- A deux-roues motorisé : téléphone dans le casque, oreillettes sont interdits mais les dispositifs intégrés aux casques restent autorisés.
- A vélo : téléphone tenu à la main, oreillettes, bluetooth, casque audio sont interdits.
En résumé, tous les appareils que l'on porte dans l'oreille ou que l'on tient en main sont proscrits.
Permis invalidé
décembre 2014
Si le permis a été invalidé, il ne suffit pas simplement de le repasser et de réussir les épreuves. Le conducteur doit également subir un examen médical et un examen psychotechnique (aptitudes visuelles, physiques…).
Si le permis de conduire invalidé avait moins de trois ans, le code et l’épreuve pratique sont à repasser.
Si le permis de conduire invalidé avait plus de trois ans, seul le code est à repasser, à condition de s’y inscrire moins de neuf mois après la restitution de l’ancien permis à la préfecture.
Toutes les démarches peuvent être effectuées pendant le délai d'invalidation de six mois : examen médical et psychotechnique, inscription à l'examen et passage des épreuves (code et conduite) du permis de conduire. Voir tout
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