Brèves
Scic
décembre 2001
Un nouveau statut, la Scic De plus en plus d'associations ont développé des activités économique mais désirent cependant garder une vocation sociale. Afin de répondre à leurs attentes, le secrétariat d'Etat à l'Economie solidaire a créé un nouveau statut : la société coopérative d'intérêt collectif. Régies par le code du commerce, les Scic sont des SA ou des SARL mais, à la différence des entreprises commerciales, elles se caractérisent par des finalités d'utilité sociale. Non-lucrativité, valeurs de solidarité et de bien-être social, gestion démocratique et participative de la société sont des critères essentiels pour elles. Leur objectif est « la production ou la fourniture de biens et de services d'intérêt collectif, qui présentent un caractère d'utilité social » (article additionnel à la loi 47-1775 du 10/09/47, après l'article 19 quater). Ce nouveau statut pourrait intéresser de nombreuses associations dont celles qui ont des activités commerciales importantes et qui ne souhaitent pas voir l'ensemble de leurs activités associatives assujetties à l'impôt. Il peut également convenir aux associations gestionnaires de service public et être la forme que prendraient les activités économiques finalisées des associations. Ce nouveau statut entre dans la philosophie de l'économie solidaire et son principe est également né des débats parlementaires relatifs aux lois sur les emplois-jeunes et de « lutte contre les exclusions » (pour plus de renseignements :
sociaLgouv.fr).
Boutique de gestion
décembre 2001
C'est un réseau d'entraide et de solidarité qui oeuvre dans le soutien à la création d'entreprises. Les Boutiques de gestion ont été créées en 1979 et comptent actuellement 120 implantations et 107 points d'accueil. Celle de Besançon est née en 1981. Elle est pour l'heure unique en Franche-Comté, mais la couverture totale du territoire est prévue pour 2005. Association loi 1901 animée par 18 salariées, elle a pour rôle, comme les autres, d'accompagner et de soutenir les porteurs de projets d'entreprises et les jeunes entrepreneurs. Travaillant en partenariat avec d'autres organismes axés sur ce soutien (Aded du Doubs, CCI, chambre de métiers, Cré-entreprendre initiatives, Industries entreprises nouvelles) elle accueille et accompagne individuellement les porteurs de projets. Du premier contact au démarrage de l'activité et à l'insertion dans le tissu local, l'ensemble du parcours est suivi de près. Il peut comprendre des formations à la gestion et à la stratégie d'entreprise (pour la plupart financées par le Conseil régional de Franche-Comté) comme un accueil dans la pépinière d'entreprises de la Boutique. Dans l'ensemble, les Boutiques de gestion peuvent s'enorgueillir d'un taux de réussite des entreprises qu'elles accom-pagnent de l'ordre de 84 % au bout de 4 ans. Contact : boutique de gestion, 2 C chemin de Patente, 25000 Besançon (03.81.47.97.00).
Commerce équitable
décembre 2001
Cette notion entre pleinement dans le domaine de l'économie sociale et solidaire. Une association européenne regroupant 12 centrales d'achat implantées dans 9 pays d' Europe a été créée en 1990. Aujourd'hui, le co-merce équitable représente un chiffre d'affaires européen de 1,3 milliard de francs et diffuse des produits en provenance de 550 groupements de producteurs répartis dans 44 pays, soit 800 000 familles de pays en développement bénéficiaires (5 millions de personnes). Pour en savoir plus en Franche-Comté, RECIDEV, 03.81.41.05.87.
Cics
novembre 2001
A Besançon, le Centre d'information et de consultation sur la sexualite offre aide et ecoute aux jeunes qui se posent des questions dans ce domaine. Il les recoit et leur permet d'exprimer leurs angoisses éventuelles. Il s'adresse a toute personne et assure l'anonymat. Il offre differents services : consultations médicales gratuites (prescriptions de contraception, diagnostics de grossesse, et dépistages de MST-SIDA), soutien et aide psychologique, entretiens pré et post IVG, conseils familiaux et conjugaux. Le Cics tente d'établir le dialogue entre les parents et les enfants. Il assure aussi des réunions d'information dans les lycees et les collèges. Pour prendre rendez-vous : Cics, 27 rue de la République, 03.81.83.34.73.
Cinévasion
septembre 2001
Une vingtaine de communes de Haute-Saône (ainsi que Rougemont et L'Isle-sur-le-Doubs) bénéficient des services de Cinévasion 70. Cette association leur permet d'avoir sur place, une fois par mois, une séance de cinéma.
« En France, il y a une concentration grandissante de la diffusion explique Vincent Laronde, l'un des deux animateurs projectionnistes de l'asso-ciation.
Notre rôle est d'apporter le cinéma à des publics qui n'ont pas de possibilité proche de chez eux. Dans certains villages, nous représentons parfois la seule activité ». Cinévasion est, avec l'Ecran mobile de l'Urfol, l'un des deux organismes proposant du cinéma itinérant en Franche-Comté. Né à la fin des années 80 sous l'égide de l'Udadmir, il organise des séances de qualité en installant son matériel dans des salles des fêtes, gymnases voire une ancienne salle de ciné à Fougerolles. Les programmes sont choisis par un vote des communes partici-pantes. Cinévasion essaie de coller à l'actualité en proposant des filins récents 6 à 8 semaines après leur sortie mais il propose aussi des soirées spéciales avec d'anciennes oeuvres. Renseignements : Cinévasion 70, 34 boulevard des Alliés, 70000 Vesoul (03.84.75.43.93).
Sciences réfractaires aux filles
avril 2001
Les tendances d'orientation professionnelle des filles apparaissent clairement dès le baccalauréat. A la session 1997 du baccalauréat, les filles représentaient 81,2 % des candidats en série littéraire ; 60,3 % en sciences économiques et sociales et 41,6 % en série S (scientifique), chiffres stables depuis 1988. Pas étonnant dans ce cas que les orientations soient extrêmement sexuées : en 1997-98, la proportion des filles dans les IUT est de 38,2 %, variant de 18,6 % dans les spécialités du secteur secondaire à 53,5 % pour celles du tertiaire. A l'Université, on enregistre des proportions comparables et sans grande variation depuis 20 ans : les filles sont environ 75 % en lettres, 62 % en droit, 53 % dans la santé, 35 % en sciences et 33 % en sport (Staps). En sciences et technologies de l'ingénieur, 21,7 %. Pourtant, dans l'ensemble les filles sont majoritaires à l'université (56 %). Les résultats du bac semblent montrer que les filles réussissent mieux que les garçons et elles ne représentent que 38 % des effectifs des classes préparatoires aux grandes écoles... et encore faut-il différencier les classes littéraires (75 %), des économiques et commerciales (52 %) ou scientifiques (26 %). La suite en découle logiquement : 14 % de filles à Polytechnique et Centrale, 11 % à l'ENS-Ulm (maths et physiques), 8,5 % aux Arts et Métiers. Dans les écoles d'ingénieurs, une évolution significative cependant : on atteint aujourd'hui 22 % de filles, mais elles n'étaient que 12 % en 1980 ! Dans les séries du bac techno-ogique industriel, les proportions sont sans surprise : 11,8 % de filles en STI génie civil, 7,1 % en génie mécanique, 4,9 % en génie énergétique et 3,8 % en génie électrotechnique (chiffres 97). Concernant les baccalauréats professionnels de l'enseignement public, les filles représentent 44,4 % des candidats mais la tendance est à la baisse depuis dix ans. Dans cette situation, la redéfinition d'une politique d'égalité des sexes à l'école est une priorité gouvernementale. L'élimination des discrimina-tions dans les parcours scolaires n'est pas le seul chantier : l'attention aux représentations stéréotypées des manuels scolaires, la vigilance quant au respect de l'égalité des droits et de l'intégrité physique et morale, avec la question des violences sexuelles en point de mire participent également de cette politique.
Premières femmes
avril 2001
Première femme ministre : 1936. Première femme assistante de police : 1937. Première femme sortant de l'Ena : 1947. Première femme pilote de ligne : 1967. Première femme sous-préfet : 1974. Première femme capitaine de sapeurs-pompiers : 1980. Première femme pilote dans l'armée : 1985. Première femme Premier ministre : 1991.
Inégalité hiérarchique
avril 2001
9 % des femmes sont cadres contre 16 % des hommes. Les femmes représentent 7 % des dirigeants au sein des 5000 premières entreprises françaises. Et parmi les 200 principales société de l'industrie et du service, 4 ont confié la présidence de leur conseil d'administration à une femme. L'entreprise est de manière générale peu disposée à laisser les postes de décision aux femmes Une solution serait pour elles de créer leur propre entreprise, mais là aussi le parcours est plus difficile pour : alors que 51 % des dossier création ou de reprises sont actuellement soutenus par des femmes, elles ne représentent plus que 28 % de ceux qui aboutissent. Pour y remédier, l'Etat a souhaité renforcer le Fonds de garantie à l'initiative des femmes (FGIF), qui est un cautionnement par l'Etat de prêts bancaires, ainsi que les mesures d'accompagnement, de formation ou de conseils en direction des candidates à la création. Dans le même esprit, Marie-Claude Augier a créé en 1989 l'Association des femmes entrepreneurs d'Europe qui regroupe des femmes chefs d'entreprise. Le but : capitaliser sur les expériences des unes et des autres, augmenter la représentativité dans les organismes socioprofessionnels et institutionnels, favoriser les échanges économiques. L'association n'a pas de délégation franc-comtoise mais il est possible de prendre contact par Internet (afee.asso.fr) ou auprès de la délégation parisienne (Trait d'esprit, rue de la Tour, 75116 Paris, 01.40.72.24.50). Signalons également l'existence d'Actions de femmes dont l'objectif est de promouvoir la présence et l'expression des femmes dans les conseils d'administrations pour leur permettre de contribuer à la prise de décision dans les organes de direction - et parallèlement "de permettre aux conseils d'administration de bénéficier de la perception d'une femme dont l'esprit pragmatique, indépendant et responsable permet de soulever, voire de résoudre des problèmes sous un aspect différent" (plus d'infos sur le site actiondefemme.fr).
L'UFCS agit pour les droits des femmes
avril 2001
L'Union féminine civique et sociale agit en France depuis 1925, notamment auprès des pouvoirs publics pour obtenir l'amélioration des droits des femmes dans tous les domaines (contraception, accès au travail et à la formation, régimes matrimoniaux, retraites...). Membre fondateur du lobby européen des femmes, elle compte 100 groupes locaux dans 15 régions qui jouent un triple rôle : organiser des stages de formation basés sur une pédagogie active s'adressant aux femmes mais pas exclusivement (des formations personnelles, de recherche d'emploi ou pour élus...) ; être association civique avec des formations dans ce domaine mais aussi un travail en direction des pouvoirs publics et de la société pour promouvoir la parité dans les instances élues ou l'application des décisions prises à la conférence des femmes de Pékin ; informer, conseiller et faire valoir les droits de ses adhérents (l'association se porte partie civile au nom de l'intérêt collectif des consommateurs et mène des actions institutionnelles ou préventives auprès des ministères, des administrations, des services publics, des professionnels, des fabricants). Il faut également ajouter que l'Union est particulièrement vigilante sur les problèmes de l'environnement urbain, de l'eau, des déchets ménagers et des nuisances au cadre de vie.
En Franche-comté : UFCS, 17 rue Proudhon, 25000 Besançon (03.81.83.52.51).
Les déchets urbains, énergie à exploiter
avril 2001
Chaque Européen produit en moyenne 1 kg d'ordures ménagères par jour. Or environ 60 % de ces déchets sont combustibles et peuvent être traités pour générer de l'électricité ou du chauffage domestique. Alors que la France a décidé de faire totalement disparaître les décharges utilisées jusqu'à présent pour leur stockage, EDF s'est lancé dans le développement de la valorisation de ces déchets, pour produire électricité, vapeur ou méthane. En 1999, par l'intermédiaire de sa filiale TIRU, les seules ordures de la région parisienne ont permis de produire 165 GWh et 4 millions de tonnes de vapeur...