avril 2001

Maîtriser l'énergie, un problème de comportement


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« La moitié de l'énergie consommée en France dépend aujourd'hui des comportements des utilisateurs, essentiellement le grand public, pour l'habitat et le transport. Ces utilisateurs ne sont, le plus souvent, pas en mesure de prendre leurs décisions en toute connaissance de cause faute d'une information suffisamment complète sur les enjeux économiques et environnementaux liés aux consommations d'énergie et sur les solutions qu'ils peuvent mettre en oeuvre » (Ademe). Pour pallier ce manque, l'Ademe est chargée de sensibiliser et d'informer les particuliers sur ce qui existe en matière d'énergies mais aussi sur les comportements, étant entendu que le meilleur moyen de maîtriser la dépense énergétique c'est de ne pas en consommer. Dans un fascicule exposant les causes et les conséquences du changement climatique que nous sommes en train de vivre, en raison de l'émission de gaz à effet de serre, l'Ademe donne ainsi guelques pistes « de consommateur responsable » que chacun est en mesure d'adopter. Et dont chacun sera le premier à profiter puisqu'économie d'énergie signifie dépenses en moins. Dès l'achat d'un appareil électroménager - mais aussi d'une voiture...- il est possible de faire attention aux dépenses à venir : les étiquettes des réfrigérateurs indiquent la consommation d'électricité, les lampes à basse consommation brûlent huit fois moins d'énergie que les ampoules traditionnelles et durent cinq fois plus longtemps... De même adapter l'achat à ses besoins peut être utile : « A-t-on besoin d'un congélateur de 200 I quand le ménage ne compte que trois personnes ? Est-il raisonnable d'acheter une voiture très puissante ou très encombrante quand on ne se déplace qu'en ville ?» demande par exemple l'Ademe. L'attention aux gestes quotidiens est une troisième piste : le tri sélectif des déchets permet de les recycler et d'éviter qu'ils se retrouvent en décharge où ils émettent du méthane. Là aussi la voiture est désignée : un tiers des déplacements en ville par ce mode de transport font moins de deux kilomètres. Des petits déplacements pour lesquels la marche à pied, le vélo ou les transports en commun semblent plus indiqués et adéquats. Plusieurs pistes minimes au regard d'un individu mais qui, ajoutées, peuvent avoir des effets importants à l'échelle d'une société.
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