février 2004

« L'Union régionale permet de mieux travailler »

Jean-Louis Febvre, directeur du foyer de la Cassotte, est également président de l'Union régionale des FJT.
Photo Yves Petit
« L'Union régionale permet de mieux travailler »

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Quand a été créée l'Union régionale des FJT ?
Dans res années 60. Au début, elle n'avait pas trop d'existence mais elle a pris de l'ampleur au fil du temps, nota-ment avec la décentralisation. Elle a également été en sommeil pendant une période et depuis un certain temps, elle revit.

Quel est son rôle ?
Celui de fédérer l'ensemble des associations qui agissent dans le champ de l'accompagnement et de la socialisation des jeunes à travers le logement, de représenter ces associations auprès des pouvoirs publics et de travailler avec l'ensemble des partenaires à rechercher des solutions aux besoins non couverts. C'est-à-dire des territoires non couverts ou des territoires où les besoins ne sont pas satisfaits.

Des exemples ?
En ce qui concerne le terri-toire, il faut bien dire que la Franche-Comté est mal couverte. Dans le Doubs, il y a 2 FJT et ils sont à 500 m l'un de l'autre ! A Pontarlier, il y a un foyer mais ce n'est pas un FJT : il ne s'adresse pas spécifiquement aux jeunes et surtout il n'a pas la logique d'accompagnement qui nous caractérise. C'est du logement pur. Même chose à Montbéliard. Il y a également plusieurs villes où il y aurait une place pour des petites structures de 10 -15 places. A Ornans ou Morez par exemple. Par contre, la Haute-Saône est bien couverte avec des sites à Vesoul, Frotey-les-Vesoul, Gray, Lure et Frasne-le-Château. Cet état de fait vient de l'histoire : les FJT sont nés à chaque fois de la volonté d'une association locale et se sont développés indépendamment les uns des autres, sans concertation. Là où il y a eu à un moment une volonté, un FJT a été créé. Quant aux besoins non couverts, c'est par exemple défendre l'idée de pouvoir nourrir les jeunes travailleurs à des tarifs comparables à ceux des étudiants. Là-dessus, on s'est un peu cassé le nez jusqu'à présent. On arrive quand même à donner aux résidents des prix très accessibles sur le plan de l'alimentation, mais sur nos fonds propres.

Quels sont les critères d'adhésion à l'union régionale ?
Pour adhérer à l'union régionale, il faut adhérer à l'union nationale, l'un ne va pas sans l'autre. Ensuite il y a une procédure d'agrément à partir du projet associatif. Il s'agit au minimum d'acteurs sur un territoire qui se soucient d'accueil, d'accompagnement et de socialisation des jeunes. Il y a une équipe d'animation, un personnel d'accueil de jour comme de nuit avec une écoute permanente. L'association qui fait uniquement du logement n'est pas acceptée. Il faut préciser que si l'on fait partie des institutions sanitaires et sociales, il n'y a pas de placement chez nous, les jeunes viennent et partent volontairement. Certains de nos résidents sont pris en charge, mais par d'autres services éducatifs (par exemple, on travaille avec le Conseil général dans le cadre des contrats «jeunes majeurs»).

L'union régionale est-elle très active ?
Il y a un travail régulier entre nous, des formations communes pour que toutes les équipes aient le même degré de formation et d'implication. Nous souhaitons qu'il se créé des collaborations entre les établissements et à tous les niveaux de salariés. C'est positif pour les petites structures : là où il y a un ou deux animateurs, c'est bien pour eux de pouvoir échanger avec ceux qui font le même travail ailleurs. Et puis il peut être utile que des animations développées dans un foyer, comme une exposition santé par exemple, puissent circuler, servir aux autres. Se réunir entre foyers ne peut être de toute façon que bénéfique.

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