février 2012
Jobs d’été : pourquoi pas le handicap ?
L’animation demeure un pourvoyeur clé d'emplois saisonniers. Dans ce domaine, un secteur méconnu mais accessible, l’encadrement du handicap. Exemple avec l’association bisontine Idoine. "On en sort grandi".
Photo Yves Petit
Bénédicte, 26 ans, est étudiante en psychologie. Elle a eu envie de travailler avec des handicapés après en avoir parlé avec une amie. Elle a effectué un séjour l’été dernier avec l’association Idoine. «Ca s’est très bien passé, je me suis moi-même beaucoup amusée». Même son de cloche de la part de Nora, 29 ans, en formation à l’Institut régional du travail social. Après deux séjours à son actif, elle parle d’expériences «riches et humaines».
«On donne beaucoup mais on reçoit également beaucoup, il y a de l’attachement et c’est moins fatigant qu’avec des enfants». Elles reconnaissent que le handicap peut faire peur, par méconnaissance, par peur de ne pas savoir s’y prendre.
«Il faut aider à manger, parfois à faire la toilette mais ça se fait naturellement. Et on n’est pas livré à soi-même, on a des outils, on est dans une équipe».
Toutes deux en retirent même un profit personnel : de l’expérience, la possibilité de mettre en pratique ce qu’elles ont appris. «Et surtout, on apprend beaucoup sur soi-même, on en ressort grandi».
Un accompagnement aux vacances qui ne nécessite pas de compétences particulières mais des qualités de patience, d’ouverture, d’empathie, de responsabilité. Idoine agit depuis 1994 dans l’organisation de vacances adaptées pour adultes. Avec une petite saison hivernale et surtout des séjours en été : 43, dont 3 à l’étranger, sont programmés en juillet et août prochains, nécessitant 350 personnes. Pas besoin de Bafa, mais plutôt du permis de conduire. Il faut également avoir 20 ans.
«Le loisir adapté est mal connu admet Nicole Gassner, fondatrice et directrice de l’association. Mais en général, je constate que ceux qui y travaillent apprécient et n’hésitent pas à revenir ».
«On donne beaucoup mais on reçoit également beaucoup, il y a de l’attachement et c’est moins fatigant qu’avec des enfants». Elles reconnaissent que le handicap peut faire peur, par méconnaissance, par peur de ne pas savoir s’y prendre.
«Il faut aider à manger, parfois à faire la toilette mais ça se fait naturellement. Et on n’est pas livré à soi-même, on a des outils, on est dans une équipe».
Toutes deux en retirent même un profit personnel : de l’expérience, la possibilité de mettre en pratique ce qu’elles ont appris. «Et surtout, on apprend beaucoup sur soi-même, on en ressort grandi».
Un accompagnement aux vacances qui ne nécessite pas de compétences particulières mais des qualités de patience, d’ouverture, d’empathie, de responsabilité. Idoine agit depuis 1994 dans l’organisation de vacances adaptées pour adultes. Avec une petite saison hivernale et surtout des séjours en été : 43, dont 3 à l’étranger, sont programmés en juillet et août prochains, nécessitant 350 personnes. Pas besoin de Bafa, mais plutôt du permis de conduire. Il faut également avoir 20 ans.
«Le loisir adapté est mal connu admet Nicole Gassner, fondatrice et directrice de l’association. Mais en général, je constate que ceux qui y travaillent apprécient et n’hésitent pas à revenir ».
InfosIdoine, 15 C chemin des Essarts, 25000 Besançon
03 81 53 00 36
En photoBénédicte et Nora, animatrices. "Ce sont des expériences d'une grande richesse humaine".
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express
L'importance du travail déclaré
mai 2025
Cet été les étudiants seront encore nombreux à se trouver un job d'été pour mettre un peu d'argent de côté. Il serait tentant de se tourner vers un travail au noir illégal pour ne pas payer l'Urssaf. Mais, ce choix représente de gros risques. Pas d'assurance en cas d'accident de travail, pas le droit de toucher aux allocations chômeurs et aux primes d'activité, peu de recours possible si l'employeur ne verse pas de salaire, pas de calcul d'heures pour la retraite... Un job sans contrat de travail c'est se priver soi, mais aussi les autres des droits sociaux essentiels garantis par l'Urssaf.
Contrat d’intérim saisonnier
avril 2025
Proman, entreprise de travail temporaire, lance une campagne de recrutement de saisonniers dans des secteurs tels que l’hôtellerie-restauration, l’agriculture, la viticulture, l’industrie, la logistique, le transport et le tourisme. Le contrat d’intérim saisonnier a été lancé en 2020. Les postes à pourvoir sont ouverts à tous les profils. Les candidats peuvent consulter les offres sur proman-emploi.fr ou sur l’application myPROMAN et ont la possibilité de postuler en un clic avec ou sans CV.
Jobs : des sites à consulter
mars 2025
Généralistes : jobs-bfc.fr, francetravail.fr, monster.fr, saisonnier.fr
Etudiants : crous-bfc.fr, ube.fr, univ-fcomte.fr
Travail temporaire : adecco.fr, manpower.fr, randstad.fr
Spécifiques : lagriculture-recrute.org, vitabourgogne.com, soelis.net, jobanim.com, planetanim.com, jesuisanimateur.fr, lesportrecrute.fr, distrijob.fr, distri-recrute.fr, hotellerie-restauration.fr, monemploitourisme.fr, fncp.fr, lesvillagesvacances.com, aso.fr
Jobs avant 18 ans
mars 2025
Pas évident de trouver un job saisonnier en étant mineur, en raison des restrictions imposées aux emplyeurs et d’une concurrence qui leur fait préférer des candidats plus âgés. Mais cela reste possible dans les secteurs les plus demandeurs. Parmi eux, celui de l’animation a d’ailleurs récemment abaissé l’âge d’accès au Bafa. Les autres domaines éventuels : travaux agricoles, restauration, service à la personne, baby-sitting. Pour ces derniers, il est plutôt conseillé de démarcher par soi-même à proximité de chez soi, en proposant ses services. En sachant que travailler chez un particulier n’est de toute façon autorisé qu’à partir de 16 ans.
Tabac
mars 2025
Pas trop loin de la région, la zone suisse de récolte du tabac fait toujours un tabac auprès des jeunes. Physiquement difficile mais bien payé. Les récoltants ont des places mais face à la demande, les candidatures sont centralisées sur le site swisstabac.ch et pas ouvertes avant le mois d’avril. Voir tout
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