octobre 2023
Précautions d'usage
Le CBD n'a pas d'effet thérapeutique prouvé. Il récolte de nombreux témoignages de bienfaits, mais son utilisation nécessite quand même d'être informé.
Dessin Christian Maucler
Un seul médicament à base de CBD est autorisé en France et il n’est prescrit que dans des cas très minoritaires, liés à certains cas d’épilepsie. Pour le reste, aucune étude scientifique n’existe en ce qui concerne des bénéfices pour la santé. Il n’est cependant pas considéré comme un stupéfiant ni un psychotrope, ce qui explique la décision du Conseil d’Etat le 24
janvier 2022 d’annuler l’interdiction de vente. D’après l’Assurance maladie, « selon certains scientifiques, le cannabidiol pourrait agir sur de nombreuses cibles biologiques dans l’organisme ». Mais les données actuelles proviennent essentiellement de témoignages et de ressentis de consommateurs. Ils convergent pour dire qu’il permet de lutter contre ou d’apaiser l’insomnie, les douleurs chroniques, les spasmes, le stress. Cela étant, la simple croyance que le CBD fait diminuer l'anxiété peut suffire à faire diminuer l'anxiété.
En tant que « nouvel aliment », il est en cours d’évaluation par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Autre procédure en cours : un essai clinique sur le traitement de l’alcoolodépendance par CBD, au centre hospitalier du Vinatier, à Lyon.
Contre-indications
Evidemment, si le CBD permet effectivement de mieux dormir, cette influence est à prendre en compte sur la route. L’Assurance maladie rappelle que la somnolence est un effet constaté et donc qu’il est « formellement déconseillé de conduire des véhicules lorsqu’on a consommé du CBD ». Par ailleurs, la recherche de stupéfiant peut s’avérer positive lors d’un contrôle routier si le CBD contient des traces de THC trop élevées (produit de mauvaise qualité ou provenant de pays où le taux admis est plus élevé).
Principaux autres effets signalés : perte d’appétit, de poids, troubles digestifs. Des interactions avec des médicaments sont possibles et l’Assurance maladie déconseille l’utilisation en cas d’insuffisance hépatique, de traitement antiépileptique, de traitement par Evérolimus. Enfin, la manière la moins conseillée de consommer le CBD est de le fumer. Dans son magazine de mars 2023, l’Institut national de la santé et la recherche médicale signale que « la combustion provoque des atteintes graves de voies respiratoires ». En tout état de cause, le CBD est encore nouveau et sa connaissance floue. La preuve : certains décrivent un produit antifatigue quand d’autres considèrent que la fatigue est un des effets indésirable ! En cas d'utilisation fréquente, il est donc conseillé d'en discuter avec son médecin.
janvier 2022 d’annuler l’interdiction de vente. D’après l’Assurance maladie, « selon certains scientifiques, le cannabidiol pourrait agir sur de nombreuses cibles biologiques dans l’organisme ». Mais les données actuelles proviennent essentiellement de témoignages et de ressentis de consommateurs. Ils convergent pour dire qu’il permet de lutter contre ou d’apaiser l’insomnie, les douleurs chroniques, les spasmes, le stress. Cela étant, la simple croyance que le CBD fait diminuer l'anxiété peut suffire à faire diminuer l'anxiété.
En tant que « nouvel aliment », il est en cours d’évaluation par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Autre procédure en cours : un essai clinique sur le traitement de l’alcoolodépendance par CBD, au centre hospitalier du Vinatier, à Lyon.
Contre-indications
Evidemment, si le CBD permet effectivement de mieux dormir, cette influence est à prendre en compte sur la route. L’Assurance maladie rappelle que la somnolence est un effet constaté et donc qu’il est « formellement déconseillé de conduire des véhicules lorsqu’on a consommé du CBD ». Par ailleurs, la recherche de stupéfiant peut s’avérer positive lors d’un contrôle routier si le CBD contient des traces de THC trop élevées (produit de mauvaise qualité ou provenant de pays où le taux admis est plus élevé).
Principaux autres effets signalés : perte d’appétit, de poids, troubles digestifs. Des interactions avec des médicaments sont possibles et l’Assurance maladie déconseille l’utilisation en cas d’insuffisance hépatique, de traitement antiépileptique, de traitement par Evérolimus. Enfin, la manière la moins conseillée de consommer le CBD est de le fumer. Dans son magazine de mars 2023, l’Institut national de la santé et la recherche médicale signale que « la combustion provoque des atteintes graves de voies respiratoires ». En tout état de cause, le CBD est encore nouveau et sa connaissance floue. La preuve : certains décrivent un produit antifatigue quand d’autres considèrent que la fatigue est un des effets indésirable ! En cas d'utilisation fréquente, il est donc conseillé d'en discuter avec son médecin.
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express
Alcools
octobre 2025
Le neurobiologiste Mickael Naassila vient de publier J'arrête de boire sans devenir chiant (éditions Solar, 18 euros). Son propos : à aucun moment l'alcool n'est bénéfique à la santé et toute consommation, même minime, comporte des risques. Les seuils de déclenchement de cancers sont par exemple assez bas. Sinon : risques cardiovasculaires, atteintes au foie, déficits congitifs, démence précoce, violence, accidents de la route. Et si chacun souhaite faire le point sur sa consommation : mydefi.life. Santé !
Centre garatuit d'information, de dépistage et de diagnostic du Doubs-Jura
octobre 2025
Cet organisme assure un accueil anonyme, confidentiel et gratuit pour le dépistage, la prévention, le traitement et le suivi des infections sexuellement transmissibles. Il propose également un service de vaccination (hépatite A et B, HPV), une évaluation des risques, la délivrance de contraception d'urgence et des conseils personnalisés en santé sexuelle. Accueils à Besançon (15 avenue Denfert Rochereau, 0381634450), Montbéliard (40 faubourg de Besançon, 0381993700); dole (CH, 73 avenue Léon Jouhaux, 0384798077), Lons (CH, 55 rue du Dr Jean Michel, 0384356206). Infos sur ahs-fc.fr.
Deuil périnatal
octobre 2025
Peu évoqué dans le débat public, le deuil périnatal concerne les pertes de grossesses précoces du premier trimestre (200 000 par an en France) et la mortalité périnatale (interruption médicale de grossesse, décès in utero, à la naissance ou au cours des 7 premiers jours de vie) touchant près de 7 000 femmes et couples chaque année. Ce drame conduit à un traumatisme qui varie selon le moment de la grossesse ou encore, selon l'expérience personnelle propre à chaque femme et chaque couple. D'après le CHU de Besançon, les grossesses arrêtées précocement (GAP) concernent 15 à 20 % des grossesses au premier trimestre. Un chiffre conséquent " mais une prise en charge morcelée et hétérogène, avec des parcours peu lisibles, des moyens limités et un accompagnement insuffisant, ce qui aggrave la souffrance des patientes et des couples" . Pour répondre à ces lacunes, le CHU a mis en place une nouvelle filière de soins novatrice dans notre région dédiée entièrement aux GAP pilotée par un médecin référent, visant à offrir un parcours structuré, coordonné, plus humain, alliant prise en charge médicale adaptée et soutien psychologique. Parmi les actions mises en oeuvre figurent des consultations post-GAP spécifiques, des parcours mieux identifiés, un protocole standardisé, des supports pédagogiques pour les patientes etr les fratries, la création d’une box ressource à disposition. Le CHU souhaite aménager une nouvelle pièce dédiée appelée « salon des anges » et la rendre propice au recueillement. Pour mener à bien cette initiative, le fonds Phisalix (fonds de dotation du CHU) est à la recherche de 10 000 €. Chacun peut y contribuer ici.
WeCare
avril 2025
Cette application mobile qui aide les jeunes 18-25 ans à prendre soin de leur santé mentale a été créée par l'association Promotion Santé Bourgogne Franche-Comté. Basée sur des thérapies cognitivo-comportementales et la psychologie positive, elle a été conçue dans une démarche participative rassemblant des jeunes, des experts et le studio de jeux mobiles Pinpin Team. L'appli est disponible gratuitement pour mobiles et web. Infos ici.
Santé mentale et addictions
février 2025
GAE Conseil, spécialiste de la prévention des conduites addictives en milieu professionnel, alerte sur une situation préoccupante à partir d'une enquête Odoxa.Santé mentale et addictions, un enjeu majeur de santé publique : Celle-ci anonce que 62 % des Français concernés par un trouble en santé mentale et 46 % par une addiction. Parmi les dix troubles testés dans l’étude, l'anxiété, affecte 51 % de la population. La dépression concerne 33 % des personnes, le syndrome d’épuisement professionnel ou burn-out 26 %.Près d’un Français sur cinq (18 %) a déjà eu des idées suicidaires, 15 % ont souffert de stress post-traumatique et 14 % d'hyperactivité. Par ailleurs, les Français ayant été affectés par un trouble de santé mentale au cours des 5 dernières années sont beaucoup plus nombreux à se dire dépendants de certaines pratiques par rapport aux Français non touchés (60 % contre 31 %). Le classement des troubles addicts est similaire au classement des pratiques addictives les plus répandues : 25 % estiment être dépendants des réseaux sociaux, 19 % des plateformes de streaming, 10 % des jeux vidéo et 10 % de l’alcool. Voir tout
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