Basée à Châtillon-le-Duc, à côté de Besançon, l’entreprise Shine s’apprête à sortir deux jeux vidéo. Tous deux très attendus d’après les vues sur les trailers. Architect Life, jeu conçu pour l’éditeur Nacon est le premier entièrement élaboré en interne. Il est basé sur une simulation de conception de maison, le joueur vivant les aléas d’un cabinet d’architecte. Rooftops & Alleys se situe quant à lui dans l’univers du parkour. Pour ce dernier, les équipes de Shine ont aidé à développer un jeu indépendant créé par Michel Losch, un Allemand repéré sur Steam. « Il avait 99 % d’avis positifs souligne Sylvain Grosdemouge, fondateur de Shine. On n’était pas les seuls à se positionner, mais notre politique est de mettre le créateur en avant, plus que la marque. C’est ce qui l’a convaincu de travailler avec nous. On a monté un label de publishing pour les indépendants, radical-theory.com, avec un service à la carte en fonction de leurs besoins. On investit sur le portage, le marketing, la distribution ».
Sylvain Grosdemouge a créé Shine en 2012, en revenant en Franche-Comté, après une dizaine d’années à Paris. Sa connaissance et son expérience du milieu du jeu vidéo l'a amené à constituer une équipe capable de répondre au cas par cas, selon les besoins : consultation technique, portage (passage de la version PC à la console avec optimisation et hausse de la qualité graphique), codéveloppement, work for hire (appui de salariés pour une montée en charge ponctuelle)… Aujourd’hui, l’entreprise compte 40 salariés – avec une parité hommes-femmes sur les parties graphisme, design ou marketing - tournés vers la création ou le développement de jeux vidéos. Ils travaillent dans deux open spaces, dans un bâtiment de 1400 m². Sur un mur du local qui va encore grandir prochainement (un espace phase test va être créé et Sylvain Grosdemouge envisage l’achat d’un autre local), s’affiche un catalogue de quelques-uns des projets que Shine a contribué à développer. Parmi eux, Smurf’s dreams, Testedrive, Session... Architect Life représente une étape supplémentaire. « C’est le premier développé entièrement ici. Quinze à 20 personnes ont travaillé dessus depuis 2 ans et demi ».
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