novembre 2022
Un camion à la rencontre des jeunes
Depuis 2019, la Mission locale du Grand Besançon se déplace avec le Kaf’truck et des animations pour nouer le contact avec « les invisibles ».
Photo Laurent Cheviet
Un mercredi après-midi à Palente, « quartier prioritaire » de Besançon. Elise, Lucas et Dylan ont installé le Kaf’truck sur une place animée. Deux jeunes filles s’approchent timidement, attirées par une mini table de ping-pong. « On peut essayer ? » Plus loin des ados essaient un Puissance 4 géant, tandis que d’autres attendent de tester des casques de réalité virtuelle. Avec son Kaf’truck, la Mission locale du Grand Besançon, n’est pas venue seule. Ses partenaires du jour : Martin, fondateur d’Idéasport, présent avec ses jeux mobiles et Ashimy, de l’espace jeunesse de Palente, venu donner un coup de main. « Notre but est de rencontrer les jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en scolarité résume Dylan. On vient pour discuter et échanger avec eux, dans une approche amicale, naturelle, en prenant notre temps. On leur explique qu’on est là dans leur intérêt, en essayant d’être sympa et bienveillant ». Les animations mises en place permettent d’entrer plus facilement en contact et d’établir un lien de confiance.
Le Kaf’truck a fait une vingtaine de sorties entre juin et octobre dans les quartiers bisontins mais aussi à la plage d’Osselle, à quelques événements comme le festival Détonation et dans certaines communes autour de Besançon. L’accueil est en général plutôt positif. Les interventions sont souples. « Quand on vient, on s’adapte aux lieux. Dans l’ensemble, ça se passe bien, mais ce n’est pas toujours évident note Elise Follet-Locatelli, coordinatrice du Kaf’truck. Parfois, on n’est pas les bienvenus, même si notre présence se veut bienveillante. En milieu rural, les jeunes sont difficiles à trouver, ce sont plus souvent des jeunes seuls. En tout cas, l’action marche beaucoup moins bien qu’en ville. Il nous arrive de rester peu de temps, mais aussi tout l’après-midi jusque tard, en fonction des jeunes qu’on trouve. Notre priorité est de pouvoir parler aux 16 – 25 ans ». Pour cela, les animateurs ne se contentent pas de garer le Kaf’truck et d’attendre, mais se promènent également dans le quartier. « Lorsqu’on voit un groupe de jeunes, on essaie d’aller vers eux. Il faut du temps pour construire la relation. Il y a un jeune que j’ai repéré en juillet 2020 que l’on commence seulement à pouvoir aider. C’est un aidant en charge de sa mère et de sa grand-mère. Dans un premier temps, on va travailler avec lui sur la mobilité et le code de la route. C’est un début, il faut y aller petit à petit ». Lorsque les contacts sont noués, les intervenants peuvent aborder divers sujets, l’insertion, mais aussi l’accès aux droits ou aux soins.
Le Kaf’truck est né d’un appel à projets national et du constat que les jeunes fréquentent de moins en moins les institutions. D’autres expériences proches ont été lancées, notamment dans le Jura et le haut Doubs, mais celles du Grand Besançon a la spécificité d’être portée par la Mission locale avec une dizaine de partenaires pluridisciplinaires. « Sur certaines interventions, on est par exemple avec la Tente Beauté mobile, qui fait des soins esthétiques, Polygames, des jeux gonflables, parfois des magiciens. On est sur de l’animation au sens large ».
Depuis 2019 et malgré les aléas liés à la pandémie Covid, Elise estime que le Kaf’truck a permis de repérer une cinquantaine de jeunes par an et d’en remobiliser la moitié. « Une fois qu’ils connaissent le dispositif, il arrive que certains nous envoient d’autres jeunes » assure-t-elle.
S.P.
Le Kaf’truck a fait une vingtaine de sorties entre juin et octobre dans les quartiers bisontins mais aussi à la plage d’Osselle, à quelques événements comme le festival Détonation et dans certaines communes autour de Besançon. L’accueil est en général plutôt positif. Les interventions sont souples. « Quand on vient, on s’adapte aux lieux. Dans l’ensemble, ça se passe bien, mais ce n’est pas toujours évident note Elise Follet-Locatelli, coordinatrice du Kaf’truck. Parfois, on n’est pas les bienvenus, même si notre présence se veut bienveillante. En milieu rural, les jeunes sont difficiles à trouver, ce sont plus souvent des jeunes seuls. En tout cas, l’action marche beaucoup moins bien qu’en ville. Il nous arrive de rester peu de temps, mais aussi tout l’après-midi jusque tard, en fonction des jeunes qu’on trouve. Notre priorité est de pouvoir parler aux 16 – 25 ans ». Pour cela, les animateurs ne se contentent pas de garer le Kaf’truck et d’attendre, mais se promènent également dans le quartier. « Lorsqu’on voit un groupe de jeunes, on essaie d’aller vers eux. Il faut du temps pour construire la relation. Il y a un jeune que j’ai repéré en juillet 2020 que l’on commence seulement à pouvoir aider. C’est un aidant en charge de sa mère et de sa grand-mère. Dans un premier temps, on va travailler avec lui sur la mobilité et le code de la route. C’est un début, il faut y aller petit à petit ». Lorsque les contacts sont noués, les intervenants peuvent aborder divers sujets, l’insertion, mais aussi l’accès aux droits ou aux soins.
Le Kaf’truck est né d’un appel à projets national et du constat que les jeunes fréquentent de moins en moins les institutions. D’autres expériences proches ont été lancées, notamment dans le Jura et le haut Doubs, mais celles du Grand Besançon a la spécificité d’être portée par la Mission locale avec une dizaine de partenaires pluridisciplinaires. « Sur certaines interventions, on est par exemple avec la Tente Beauté mobile, qui fait des soins esthétiques, Polygames, des jeux gonflables, parfois des magiciens. On est sur de l’animation au sens large ».
Depuis 2019 et malgré les aléas liés à la pandémie Covid, Elise estime que le Kaf’truck a permis de repérer une cinquantaine de jeunes par an et d’en remobiliser la moitié. « Une fois qu’ils connaissent le dispositif, il arrive que certains nous envoient d’autres jeunes » assure-t-elle.
S.P.
En savoir +missionlocale-besancon.fr
En photoEn intervention place Olof Palme, le 12 octobre à Besançon.
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Prévenir les fugues - 116 000 enfants disparus
mai 2025
Le site 116 000 enfants disparus a mis en place un espace dédié avec des conseils, des ressources et des contacts utiles pour prévenir les fugues et accompagner les jeunes dans leurs problématiques. L'objectif est d'écouter, d'informer et de responsabiliser les jeunes. Il n'est pas seulement question de les écouter mais aussi de leur proposer des solutions adaptées à chaque étape de leur situation : que ce soit avant, pendant ou après la fugue. Le numéro 116 000 destiné aux familles et aux jeunes est gratuit, confidentiel et disponible en continu. Les équipes qui répondent sont formées pour écouter sans juger, rassurer et aider à trouver des solutions concrètes.
Numéro unique Crous
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Les Crous ont mis en place un numéro de téléphone unique : 0972596565 pour contacter tous les Crous. Cette simplification s’inscrit dans la volonté d’améliorer la qualité du réseau et de répondre aux questions des étudiants. Il suffit d’indiquer le numéro de son département d’études pour être mis en relation avec le centre le plus proche. Il peut aider dans les démarches liées aux logements, à la bourse, à la contribution à la vie étudiante et au campus (CVEC), au service social, aux aides financières d’urgence…
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Bourse et logement Crous
mai 2025
Pour les étudiants ou futurs étudiants qui veulent demander une bourse ou un logement, c'est le moment. Chaque étudiant peut tester son éligibilité sur le simulateur Crous puis constituer son dossier social étudiant (DSE) pour faire sa demande jusqu'au 31 mai. Elle est à faire sans attendre les résultats d'examen ou de demandes d'admission. Pour les personnes passant par Parcoursup veillez à créer un compte avant de faire votre DSE. Il vous sera demandé vos 4 voeux d'études les plus probables, qui seront modifiables par la suite. Au même moment, vous pourrez notifier si vous souhaitez bénéficier d'un logement Crous. Les propositions de logement seront mises en ligne à partir du 6 mai. Vous pourrez suivre l'avancée de votre dossier sur Mes services.
Aide au logement pour les jeunes alternants
novembre 2024
L’aide Mobili-jeune est une aide financière gratuite, renouvelable et pouvant atteindre jusqu’à 100 € par mois, pour financer une partie du loyer. Elle s’adresse aux alternants de moins de 30 ans gagnant au plus 120 % du smic. Elle est octroyée pour un rapprochement du lieu de travail soit avec un nouveau logement à plus de 70 km de l’ancienne adresse, soit en justifiant d'une double charge de loyer (occuper deux logements sur la même période). La prise en charge peut aller jusqu’à 1 100 € maximum sur 11 mois, par année de formation (aide possible sur deux années de formation, consécutives ou non, soit deux fois 11 mois). Le dépôt de la demande doit être réalisé 3 mois avant ou 5 mois après le démarrage du contrat. Détails et éligibilité sur mobilijeune.actionlogement.fr. Voir tout
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