octobre 2015
Dites oui aux métiers de l’industrie !
Les clichés ont la peau dure et l’industrie n’y échappe pas… Pourtant les jeunes qui ont fait le choix de cette voie en donnent un tout autre regard.
Photo DR
De l’énergie à l’agroalimentaire, en passant par les microtechniques, l’horlogerie ou le luxe, les secteurs de l’industrie sont très variés en Franche-Comté et proposent une palette de métiers, sans oublier une grande diversité de formations.
«J’ai suivi une formation dans l’électronique, et notamment un DUT génie électronique et informatique industrielle à Belfort, et poursuivi avec un master science pour l’ingénieur spécialité systèmes automatisés de production dans les industries agroalimentaires (Sapiaa). Pourquoi ce choix ? Par curiosité et attrait pour le secteur que je connaissais peu et surtout parce que c’est une formation en alternance» témoigne Thomas Constantin, aujourd’hui responsable conditionnement et logistique à la fromagerie Milleret à Charcenne (70). «Lorsque l’on parle d’orientation, on nous pousse souvent vers des parcours classiques, des prépas et des écoles d’ingénieurs qui ont leurs qualités, mais on oublie trop souvent de parler des formations comme celle que j’ai suivie et qui ont comme atout majeur d’offrir un cursus en alternance. Il ne faut pas hésiter à pousser les jeunes vers ce mode d’apprentissage qui répond vraiment aux besoins des entreprises et permet de confronter les étudiants à la réalité du travail» insiste-t-il.
Aurélia Devillers est quant à elle designer depuis 3 ans au sein de l’entreprise Oxibis, créateur et distributeur de lunettes, à Morbier (39) : «J’ai été recrutée pour développer une nouvelle marque, «Jooly», de A à Z, ce qui est passionnant. Ce que j’aime dans le design produit en particulier, c’est de réaliser des objets fabriqués en grande série, utiles dans la vie de tous les jours. Ce n’est pas élitiste, c’est très concret ! Cet emploi est le second de ma carrière – le premier étant celui que j’ai occupé dans le prolongement de mon master en alternance. J’ai apprécié le choix de formations qui s’offrait à moi en Franche-Comté (bac STI, mise à niveau en arts appliqués – lycée Pasteur à Besançon, BTS design à Dole, lycée Bérard à Morez…). Nous avons la chance de vivre dans une région où les possibilités d’apprendre sont multiples !»
Mieux faire connaître
ces métiers
Pour que cette réalité soit connue de toutes et tous, des jeunes francs-comtois mais aussi de leur famille, la région a mis en place en 2014 une opération de valorisation des métiers de l’industrie « OUS IN’dustrie» qui se poursuit cet automne avec de nouveaux témoignages de jeunes. Une opération qui intègre également le nouveau projet de «Valorisation des métiers de l’industrie en Franche-Comté», porté par le Pavillon des Sciences de Montbéliard (1) et soutenu par la région, l’Union des industries et métiers de la métallurgie et la CCI de Franche-Comté. Objectifs : mieux faire connaître ces métiers et donner envie aux jeunes de se former pour les exercer grâce à des initiatives originales et interactives, comme une exposition itinérante permettant aux scolaires de découvrir les matériaux issus des entreprises locales innovantes.
«J’ai suivi une formation dans l’électronique, et notamment un DUT génie électronique et informatique industrielle à Belfort, et poursuivi avec un master science pour l’ingénieur spécialité systèmes automatisés de production dans les industries agroalimentaires (Sapiaa). Pourquoi ce choix ? Par curiosité et attrait pour le secteur que je connaissais peu et surtout parce que c’est une formation en alternance» témoigne Thomas Constantin, aujourd’hui responsable conditionnement et logistique à la fromagerie Milleret à Charcenne (70). «Lorsque l’on parle d’orientation, on nous pousse souvent vers des parcours classiques, des prépas et des écoles d’ingénieurs qui ont leurs qualités, mais on oublie trop souvent de parler des formations comme celle que j’ai suivie et qui ont comme atout majeur d’offrir un cursus en alternance. Il ne faut pas hésiter à pousser les jeunes vers ce mode d’apprentissage qui répond vraiment aux besoins des entreprises et permet de confronter les étudiants à la réalité du travail» insiste-t-il.
Aurélia Devillers est quant à elle designer depuis 3 ans au sein de l’entreprise Oxibis, créateur et distributeur de lunettes, à Morbier (39) : «J’ai été recrutée pour développer une nouvelle marque, «Jooly», de A à Z, ce qui est passionnant. Ce que j’aime dans le design produit en particulier, c’est de réaliser des objets fabriqués en grande série, utiles dans la vie de tous les jours. Ce n’est pas élitiste, c’est très concret ! Cet emploi est le second de ma carrière – le premier étant celui que j’ai occupé dans le prolongement de mon master en alternance. J’ai apprécié le choix de formations qui s’offrait à moi en Franche-Comté (bac STI, mise à niveau en arts appliqués – lycée Pasteur à Besançon, BTS design à Dole, lycée Bérard à Morez…). Nous avons la chance de vivre dans une région où les possibilités d’apprendre sont multiples !»
Mieux faire connaître
ces métiers
Pour que cette réalité soit connue de toutes et tous, des jeunes francs-comtois mais aussi de leur famille, la région a mis en place en 2014 une opération de valorisation des métiers de l’industrie « OUS IN’dustrie» qui se poursuit cet automne avec de nouveaux témoignages de jeunes. Une opération qui intègre également le nouveau projet de «Valorisation des métiers de l’industrie en Franche-Comté», porté par le Pavillon des Sciences de Montbéliard (1) et soutenu par la région, l’Union des industries et métiers de la métallurgie et la CCI de Franche-Comté. Objectifs : mieux faire connaître ces métiers et donner envie aux jeunes de se former pour les exercer grâce à des initiatives originales et interactives, comme une exposition itinérante permettant aux scolaires de découvrir les matériaux issus des entreprises locales innovantes.
En photo«On part d’un matériau brut, puis on lui donne vie : c’est le côté grisant des métiers de l’industrie !» témoigne Aurélia Devillers, designer à Oxibis.
(1)Retenu dans le cadre d’un appel à projets national au titre des Programmes d’investissements d’avenir (PIA)
pavillon-sciences.com
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express
Ambulancier
décembre 2022
Pour rendre le métier attractif et pallier le manque de professionnels, la nouvelle formation d’ambulancier est entrée en vigueur en septembre, marquant une volonté de reconnaître l’importance du rôle tenu par l’ambulancier en tant que professionnel de santé et du transport sanitaire. Le cursus dure un peu moins de 6 mois et comprend 3 stages. De nouveaux référentiels d’activités, de compétences et de formation ont été établis autour de 7 domaines d’activités : prise en soin d’un patient, réalisation d’un recueil de données cliniques du patient, contrôle et entretien du véhicule, contrôle et entretien des matériels, équipements et installations du véhicule, traçabilité des informations liées au patient, travail en équipe, traçabilité et transmission de savoir-faire issus de la pratique professionnelle. Concrètement, l’ambulancier aura de nouvelles compétences et pourra notamment réaliser certains soins d’urgence. Pour la formation, certains candidats peuvent bénéficier d’une équivalence ou d’un allègement selon leurs diplômes ou certificats. En savoir +
Finales nationales 2022
février 2022
Les finales nationales se sont déroulées dans 64 métiers différents de 7 pôles (alimentation, automobile et engins, communication, végétal, BTP, industrie, service) et ont rassemblé près de 600 compétiteurs à Eurexpo Lyon. Cette ville devrait recevoir la compétition mondiale 2024.
46es wordskills
février 2022
La phase de compétition worldskills en cours est la 46e. Anciennement Olympiades des métiers, devenus compétition des métiers, les worldskills se déclinent en épreuves régionales, nationales, européennes et internationales. Les meilleurs de chaque phase sont sélectionnés pour l’échelon suivante (au niveau national, le 1er part aux épreuves internationales, le second aux européennes). Chaque phase met aux prise des jeunes dans de nombreuses spécialités professionnelles. Cette compétition est ouverte à tous les jeunes de moins de 23 ans, quels que soient leur statut (apprenti, lycéen, étudiant, salarié, demandeur d’emploi).
Métiers de demain
février 2022
La chaîne parcoursmetiers.tv lance une série sur "les métiers de demain". Un chiffre : pour 85 % des élèves actuellement scolarisés, le métier qu'ils exerceront en 2030 n'existerait pas encore. Dans le premier épisode, le métier de thérapeute en désintoxication digitale est à l'honneur. Ce métier d'avenir se développe pour lutter contre les nouvelles addictions à Internet.
#Rejoinsleservicepublic
mai 2021
L'Etat lance une campagne pour recruter des jeunes. Destinée à mieux faire connaître et valoriser la diversité de la fonction publique, tant en termes de secteurs, que de carrières, cette initiative titrée « travailler pour l’Etat ce n’est pas ce que tu crois » est née d'un constat paradoxal : « La fonction publique souffre d’un déficit de visibilité et d’attractivité auprès des jeunes, le nombre de candidatures aux concours ayant été divisé par deux entre 1995 et aujourd’hui. Le désir d’engagement des jeunes au service de tous, en particulier dans le milieu associatif, atteint pourtant des records. » Cette année, la fonction publique propose par exemple 100 000 postes aux jeunes. Pour les connaître : #Rejoins le service public sur les réseaux sociaux et fonction-publique.gouv.fr. Voir tout
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