On avait laissé Sobeikh sur une prestation marquante en collaboration avec l’orchestre symphonique dirigé par David Hurpeau, l’été dernier (
lire ici). Depuis, Antonin Branger poursuit sa route, dévoilant fin juin un nouvel EP 4 titres,
Slivers. Il y creuse un plus son sillon mêlant house et ambient, basses profondes et sons synthétiques planants. Sur cette base, il sait varier les plaisirs : au rétrofuturiste
SSX « inspiré par les longues sessions de jeu vidéo passées avec mon père sur SSX 3 » succèdent
Zeta, tout en breakbeats, le groove implacable de
Spores et le tempo plus rapide de
Teenage park.
Les quatre titres conservent la marque de fabrique des précédents morceaux avec des sons évoquant l’univers du cinéma et de la science-fiction tels qu’on peut en entendre à la 2e mn de
Zeta. L’évolution de
SSX débute sur une rythmique house,
« s’autorise une rupture centrale rappelant l’esthétique des bornes d’arcade » avant de finir
« avec une touche d’acid et une rythmique taillée pour les clubs ». Soit une évolution qui rappelle ses recherches live orientées progressif. Et une oeuvre toujours aussi roborative.
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