octobre 2010
Comment devient-on contrôleur à l'Insee ?
L’Institut recrute. Raisons principales : des départs en retraite à compenser et la création d’un centre à Metz. Et ce n'est pas réservé aux bons en maths.
Photo Laurent Cheviet
"Il y aura un peu plus de recrutement lorsdes deux prochaines années” assure Annie Jobard, assistante de direction à l’Insee Franche-Comté. L’Institut national de la statistique et des études économiques, dépendant du ministère de l’Economie, a pour mission de “collecter, produire, analyser et diffuser des informations sur l’économie et la statistique française”. Faisant travailler environ 5800 fonctionnaires sur tout le territoire, il émet un grand nombre de données (on peut consulter le site insee.fr), dont la plus connue est sans doute le recensement de la population. On sait peut-être moins que l’Institut recrute pour des métiers divers tels que statisticiens, économistes, chargés d’études, informaticiens. Ils sont assurés par 4 catégories de personnel à 3 échelons : adjoints administratifs (catégorie C), contrôleurs (B), attachés statisticiens et administrateurs (A).
A l’heure actuelle, les inscriptions pour le concours de contrôleur sont ouvertes jusqu’au 21 octobre. Les contrôleurs, au nombre de 2200, travaillent dans tous les services de l’Insee, d’abord dans le domaine informatique mais aussi statistique ou administratif. Il faut avoir le bac pour se présenter au concours.
Ce dernier n’est pas réservé aux “matheux” comme le confirment Hassan, Gaëlle et Giselle, tous trois jeunes fonctionnaires. “Tout le monde a sa chance, il faut juste peut-être une mise à niveau pour les littéraires”. Leurs modes d’entrées montrent la diversité du recrutement : après un bac ES et un BTS compta pour le premier, après un bac scientifique et un Deug AES pour la 3e. Quant à Gaëlle, elle était chargée d’études à la Caf avant de vouloir changer d’environnement professionnel. Comme ils ont réussi le concours, il n’est pas trop étonnant de les entendre dire qu’en “bossant un peu, on peut y arriver”.
Même si Giselle pense que le tenter “juste après le bac est un peu juste. Pour l’oral, à mon avis, ce n’est pas suffisant”. Les admis suivent une première année de formation, divisée en 6 mois d’école à Libourne et deux stages de 3 mois. Ensuite, ils intègrent un centre en fonction de leur rang et de leurs vœux (sachant que les prochaines affectations seront essentiellement dirigées vers Metz). Au bout de 3 ans, il est possible de demander une mutation géographique.
Une fois à l’Insee, une diversité de fonctions les attend. Là encore, les trois jeunes sont représentatifs. Hassan est contrôleur de gestion, poste transversal créé en 2004. “J’ai vue sur tous les services, avec évaluation de la performance, suivi du tableau de bord et des ressources, incitation à aller vers la qualité”. Gaëlle est chargée d’études, menées en partenariat avec diverses institutions. “En ce moment, je travaille par exemple avec Efigip sur les travailleurs pauvres en Franche-Comté”.
De son côté, Giselle est gestionnaire des enquêtes auprès des ménages. Elle chapeaute un réseau d’une vingtaine d’enquêtrices en FrancheComté. Ces enquêtes peuvent concerner l’emploi, les loyers, les prix. “Il faut préparer la collecte, former les enquêteurs, éventuellement les accompagner sur le terrain, faire le suivi”.
Qualités nécessaires à les entendre : rigueur, esprit de synthèse, curiosité d’esprit. Et pour montrer qu’il ne s’agit pas que de maths, Gaëlle résume ses activités : “analyse des chiffres mais aussi choix de l’angle de présentation et phase rédactionnelle. C’est assez complet”.
A l’heure actuelle, les inscriptions pour le concours de contrôleur sont ouvertes jusqu’au 21 octobre. Les contrôleurs, au nombre de 2200, travaillent dans tous les services de l’Insee, d’abord dans le domaine informatique mais aussi statistique ou administratif. Il faut avoir le bac pour se présenter au concours.
Ce dernier n’est pas réservé aux “matheux” comme le confirment Hassan, Gaëlle et Giselle, tous trois jeunes fonctionnaires. “Tout le monde a sa chance, il faut juste peut-être une mise à niveau pour les littéraires”. Leurs modes d’entrées montrent la diversité du recrutement : après un bac ES et un BTS compta pour le premier, après un bac scientifique et un Deug AES pour la 3e. Quant à Gaëlle, elle était chargée d’études à la Caf avant de vouloir changer d’environnement professionnel. Comme ils ont réussi le concours, il n’est pas trop étonnant de les entendre dire qu’en “bossant un peu, on peut y arriver”.
Même si Giselle pense que le tenter “juste après le bac est un peu juste. Pour l’oral, à mon avis, ce n’est pas suffisant”. Les admis suivent une première année de formation, divisée en 6 mois d’école à Libourne et deux stages de 3 mois. Ensuite, ils intègrent un centre en fonction de leur rang et de leurs vœux (sachant que les prochaines affectations seront essentiellement dirigées vers Metz). Au bout de 3 ans, il est possible de demander une mutation géographique.
Une fois à l’Insee, une diversité de fonctions les attend. Là encore, les trois jeunes sont représentatifs. Hassan est contrôleur de gestion, poste transversal créé en 2004. “J’ai vue sur tous les services, avec évaluation de la performance, suivi du tableau de bord et des ressources, incitation à aller vers la qualité”. Gaëlle est chargée d’études, menées en partenariat avec diverses institutions. “En ce moment, je travaille par exemple avec Efigip sur les travailleurs pauvres en Franche-Comté”.
De son côté, Giselle est gestionnaire des enquêtes auprès des ménages. Elle chapeaute un réseau d’une vingtaine d’enquêtrices en FrancheComté. Ces enquêtes peuvent concerner l’emploi, les loyers, les prix. “Il faut préparer la collecte, former les enquêteurs, éventuellement les accompagner sur le terrain, faire le suivi”.
Qualités nécessaires à les entendre : rigueur, esprit de synthèse, curiosité d’esprit. Et pour montrer qu’il ne s’agit pas que de maths, Gaëlle résume ses activités : “analyse des chiffres mais aussi choix de l’angle de présentation et phase rédactionnelle. C’est assez complet”.
RecrutementPour connaître les prochaines ouvertures, surveiller le site insee.fr, rubrique “connaî- tre l’Insee”. Inscriptions en ligne sur le site, rubrique “métiers et concours”.
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express
Ambulancier
décembre 2022
Pour rendre le métier attractif et pallier le manque de professionnels, la nouvelle formation d’ambulancier est entrée en vigueur en septembre, marquant une volonté de reconnaître l’importance du rôle tenu par l’ambulancier en tant que professionnel de santé et du transport sanitaire. Le cursus dure un peu moins de 6 mois et comprend 3 stages. De nouveaux référentiels d’activités, de compétences et de formation ont été établis autour de 7 domaines d’activités : prise en soin d’un patient, réalisation d’un recueil de données cliniques du patient, contrôle et entretien du véhicule, contrôle et entretien des matériels, équipements et installations du véhicule, traçabilité des informations liées au patient, travail en équipe, traçabilité et transmission de savoir-faire issus de la pratique professionnelle. Concrètement, l’ambulancier aura de nouvelles compétences et pourra notamment réaliser certains soins d’urgence. Pour la formation, certains candidats peuvent bénéficier d’une équivalence ou d’un allègement selon leurs diplômes ou certificats. En savoir +
Finales nationales 2022
février 2022
Les finales nationales se sont déroulées dans 64 métiers différents de 7 pôles (alimentation, automobile et engins, communication, végétal, BTP, industrie, service) et ont rassemblé près de 600 compétiteurs à Eurexpo Lyon. Cette ville devrait recevoir la compétition mondiale 2024.
46es wordskills
février 2022
La phase de compétition worldskills en cours est la 46e. Anciennement Olympiades des métiers, devenus compétition des métiers, les worldskills se déclinent en épreuves régionales, nationales, européennes et internationales. Les meilleurs de chaque phase sont sélectionnés pour l’échelon suivante (au niveau national, le 1er part aux épreuves internationales, le second aux européennes). Chaque phase met aux prise des jeunes dans de nombreuses spécialités professionnelles. Cette compétition est ouverte à tous les jeunes de moins de 23 ans, quels que soient leur statut (apprenti, lycéen, étudiant, salarié, demandeur d’emploi).
Métiers de demain
février 2022
La chaîne parcoursmetiers.tv lance une série sur "les métiers de demain". Un chiffre : pour 85 % des élèves actuellement scolarisés, le métier qu'ils exerceront en 2030 n'existerait pas encore. Dans le premier épisode, le métier de thérapeute en désintoxication digitale est à l'honneur. Ce métier d'avenir se développe pour lutter contre les nouvelles addictions à Internet.
#Rejoinsleservicepublic
mai 2021
L'Etat lance une campagne pour recruter des jeunes. Destinée à mieux faire connaître et valoriser la diversité de la fonction publique, tant en termes de secteurs, que de carrières, cette initiative titrée « travailler pour l’Etat ce n’est pas ce que tu crois » est née d'un constat paradoxal : « La fonction publique souffre d’un déficit de visibilité et d’attractivité auprès des jeunes, le nombre de candidatures aux concours ayant été divisé par deux entre 1995 et aujourd’hui. Le désir d’engagement des jeunes au service de tous, en particulier dans le milieu associatif, atteint pourtant des records. » Cette année, la fonction publique propose par exemple 100 000 postes aux jeunes. Pour les connaître : #Rejoins le service public sur les réseaux sociaux et fonction-publique.gouv.fr. Voir tout
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