janvier 2022
Héléna voyageuse entreprenante
A 25 ans, cette Auxerroise a beaucoup voyagé avant de créer une entreprise à Londres avec son compagnon. Leur rêve : l’Australie.
HBLC marketing est une agence de création de contenus et de stratégie numérique au service de la notoriété en ligne des marques et entreprises, particulièrement dans les domaines du voyage, du tourisme, de l’hôtellerie-restauration. Une agence basée à Londres, derrière laquelle on trouve deux jeunes, Christian, Vénézuélien, et Héléna, Française originaire d’Auxerre. Une agence forgée par les voyages et les circonstances. Les deux fondateurs se sont rencontrés en Asie du sud-est. « Je voyageais avec une amie en Malaisie, en Thaïlande, au Laos, au Viêt-Nam. Quand elle est rentrée, j’ai poursuivi au Cambodge où j’ai rencontré Christian qui faisait de la photo et de la vidéo. On a décidé de poursuivre le périple ensemble et on a commencé à créer du contenu en ligne alors qu’on était aux Philippines, en Indonésie, au Sri Lanka puis en Australie ».
Sur Instagram, Héléna est @the_freedom_traveler. Une voyageuse qui a eu un vrai coup de cœur pour le pays des kangourous. « Pour se rendre en Australie, un PVT s’obtient assez facilement et c’est une des plus belles expériences qu’on peut faire quand on est jeune. Là-bas, j’ai trouvé du travail comme serveuse en un jour avec l’appli Gumtree. Je voulais quelque chose de simple pour me concentrer sur la langue et progresser en anglais. Ensuite, j’ai fait d’autres petits boulots, du cat-sitting, du baby-sitting, de l’événementiel dans un pub pour lequel j’ai également créé le site… J’étais dans mon élément, avec des salaires bien plus avantageux qu’en France. Après 8 mois à travailler, on avait suffisamment d’autonomie financière pour passer 4 mois à visiter. Mais un PVT ne dure qu’un an et il a fallu rentrer. Christian et moi, on n’a qu’une envie, y retourner dès qu’on peut ». En voyage, elle recommande également les groupes Facebook. « J’en ai utilisé à Melbourne, je suis abonnée à celle des Français de Londres. Il y a beaucoup d’entraide, de bons plans, parfois des offres d’emploi, de logement ».
Une entreprise en quelques clics
De retour en Europe, ils ont choisi Londres parce que Christian ne parle pas français et parce que « c’est plus facile d’y monter une entreprise du point de vue administratif. Tout peut se faire en ligne, en quelques clics ». Avec la création d’HBLC, Héléna a repris l’orientation marketing de ses études et ses débuts professionnels. « J’ai fait l’IUT de Besançon en info com option pub marketing puis une licence pro management de projet événementiel à Lille. J’étais en alternance à Amazon en tant que « responsable du bonheur », ce qui consistait à organiser des événements pour les employés. Cela pouvait être des sorties, des apéros, des repas, des escape games… J’y suis restée quelques mois après mon diplôme, je m’y suis plu. Amazon est critiqué, mais je ne vois pas une grande différence avec les autres entreprises de la grande distribution. Si je compare, sur certains points, c’est même plus « social » que d’autres ».
Au lancement d’HBLC en 2019, Héléna n’avait que 23 ans mais déjà l’envie de se lancer. « Chercher du travail comme salariée, c’était un plan B. Avec Christian, on avait envie d’essayer de créer notre truc. Et je ne regrette pas. En 2 ans, on a réussi à s’installer, on est 5 dans l’entreprise. J’ai plus de satisfaction que lorsque j’ai un patron. Quand on signe des clients, il y a de l’adrénaline. Mais il faut être rigoureux, ne pas compter ses heures et pouvoir changer de casquette pour passer de la comptabilité au marketing puis au rôle de cheffe d’entreprise ». Seul bémol, les loyers londoniens très chers, même s’ils ont un peu baissé avec la pandémie et le Brexit. « On travaille chez nous et dans un espace de coworking, ce qui évite d’avoir à trouver un local pour l’entreprise. Mais de toute façon, on a toujours l’Australie à l’esprit. En Europe, on vit pour travailler, alors que là-bas, on travaille pour vivre ».
S.P.
Sur Instagram, Héléna est @the_freedom_traveler. Une voyageuse qui a eu un vrai coup de cœur pour le pays des kangourous. « Pour se rendre en Australie, un PVT s’obtient assez facilement et c’est une des plus belles expériences qu’on peut faire quand on est jeune. Là-bas, j’ai trouvé du travail comme serveuse en un jour avec l’appli Gumtree. Je voulais quelque chose de simple pour me concentrer sur la langue et progresser en anglais. Ensuite, j’ai fait d’autres petits boulots, du cat-sitting, du baby-sitting, de l’événementiel dans un pub pour lequel j’ai également créé le site… J’étais dans mon élément, avec des salaires bien plus avantageux qu’en France. Après 8 mois à travailler, on avait suffisamment d’autonomie financière pour passer 4 mois à visiter. Mais un PVT ne dure qu’un an et il a fallu rentrer. Christian et moi, on n’a qu’une envie, y retourner dès qu’on peut ». En voyage, elle recommande également les groupes Facebook. « J’en ai utilisé à Melbourne, je suis abonnée à celle des Français de Londres. Il y a beaucoup d’entraide, de bons plans, parfois des offres d’emploi, de logement ».
Une entreprise en quelques clics
De retour en Europe, ils ont choisi Londres parce que Christian ne parle pas français et parce que « c’est plus facile d’y monter une entreprise du point de vue administratif. Tout peut se faire en ligne, en quelques clics ». Avec la création d’HBLC, Héléna a repris l’orientation marketing de ses études et ses débuts professionnels. « J’ai fait l’IUT de Besançon en info com option pub marketing puis une licence pro management de projet événementiel à Lille. J’étais en alternance à Amazon en tant que « responsable du bonheur », ce qui consistait à organiser des événements pour les employés. Cela pouvait être des sorties, des apéros, des repas, des escape games… J’y suis restée quelques mois après mon diplôme, je m’y suis plu. Amazon est critiqué, mais je ne vois pas une grande différence avec les autres entreprises de la grande distribution. Si je compare, sur certains points, c’est même plus « social » que d’autres ».
Au lancement d’HBLC en 2019, Héléna n’avait que 23 ans mais déjà l’envie de se lancer. « Chercher du travail comme salariée, c’était un plan B. Avec Christian, on avait envie d’essayer de créer notre truc. Et je ne regrette pas. En 2 ans, on a réussi à s’installer, on est 5 dans l’entreprise. J’ai plus de satisfaction que lorsque j’ai un patron. Quand on signe des clients, il y a de l’adrénaline. Mais il faut être rigoureux, ne pas compter ses heures et pouvoir changer de casquette pour passer de la comptabilité au marketing puis au rôle de cheffe d’entreprise ». Seul bémol, les loyers londoniens très chers, même s’ils ont un peu baissé avec la pandémie et le Brexit. « On travaille chez nous et dans un espace de coworking, ce qui évite d’avoir à trouver un local pour l’entreprise. Mais de toute façon, on a toujours l’Australie à l’esprit. En Europe, on vit pour travailler, alors que là-bas, on travaille pour vivre ».
S.P.
(1)Programme vacances travail, qui permet aux jeunes de séjourner et travailler dans un certain nombre de pays (18 actuellement)
pvtistes.net
ParcoursIut info-com
20 avenue de l'Observatoire
25000 Besançon
0381666841
IAE
104 avenue du Peuple Belge
59043 Lille cedex
En savoir +hblcmarketing.com
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105
avril 2018
C'est le nombre de Bourguignons-Francs-Comtois qui sont partis avec les dispositifs Stages monde et Eurodyssée en 2017. Ils se sont rendus dans 30 destinations différentes.
"Deux nanas chez Bouddha"
juin 2017
Pauline et Tiffany sont 2 jeunes franc-comtoises ayant le projet de partir en mission humanitaire en Birmanie dans un monastère bouddhiste. Leurs missions seront principalement l’aide au bon fonctionnement du monastère autogéré par les moines, l’aide à la communauté locale, les travaux divers et l’enseignement de l’anglais aux plus jeunes. Pour le mener à bien, elles organisent des collectes de dons, par exemple le 10 juin au marché de Champagnole, place de la Mairie et le 11 au vide-grenier de Champagnole organisé par l'association Emal, parking de l'Intermarché. Besoins (non exhaustifs) : habits légers pour enfants de 5 à 15 ans (pas de short ni de débardeurs en raison de leur religion), matériel éducatifs, jeux et ballons. En savoir plus : facebook ; projet.
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