Martin a été diagnostiqué autiste. Razmik et Allan sont atteints de légers handicaps psychiques. Cette année, ils ont pu suivre les séances d’entraînement du CPB avec d’autres jeunes de leur âge. A la grande satisfaction de Michel Vauthier, président du comité départementale et vice-président du comité régional de lutte.
«J’ai vu ces jeunes s’épanouir au sein du club et au contact des autres. Ils ne manquent pas une semaine et même attendent les séances. Je crois que cela les aide. Leurs éducateurs disent que c’est une source d’épanouissement. Au départ, je craignais le regard des autres. Mais ils se sont incorporés au groupe de façon naturelle et les autres les ont très bien accueillis. J’ai été surpris».
Michel Vauthier est d’autant plus satisfait qu’il milite depuis un certain temps pour cette option, «qui fait partie du projet de la fédération française de lutte». Mais la difficulté à dégager des créneaux a retardé sa mise en place. Cette année, les 3 jeunes venaient le mercredi après-midi. L’an prochain, il devrait s’ajouter des créneaux les jeudis à 17 h et 18 h.
«Il y a un public demandeur sur ce type de sport. Des jeunes en IME et IMpro (instituts médico-éducatifs) ou des personnes en Esat (établissements et services d'aide par le travail). Et nous avons un club qui a été désigné pour la 5e fois meilleur club de France, ce qui donne une certaine notoriété». Michel Vauthier participe lui-même à l’encadrement de ces jeunes.
«Je m’étais fixé ce challenge pour tendre la main à des jeunes qui en ont besoin. L’expérience est complètement positive. On veut développer le sport adapté, mais sans se précipiter, en ayant les moyens de gérer ce que l’on veut faire. Pour l’instant, nous accueillons uniquement des jeunes ayant des handicaps psychiques ou mentaux».
S.P.
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