No One Is Innocent, Dionysos, les Rita Mitsouko, les Wamps, Aqme, Mass Hysteria, Dolly, Arno, ils sont nombreux à avoir joué à l’atelier des Môles avant de devenir ensuite connus et reconnus.
«On a passé ici de très bons moments avec parfois quarante personnes par concert (la salle peut accueillir 300 personnes) qui ont pu découvrir des artistes avant tout le monde» se souviennent Estelle, Virginie, Ben, Denis et Sabino qui font partie de la quinzaine de bénévoles actifs.
Les Môles ont une âme et ce depuis le 17 décembre 1983, date du premier concert, organisé par un collectif de musiciens du pays de Montbéliard. Reno, le chanteur du groupe Lofofora est un habitué, et a été conquis par l’esprit qui y règne : «ici, on se sent tous de la même famille. (…) Ce sont des passionnés qui donnent des heures, des années en plus de leur travail et de leur famille. Ils aiment la musique et la partager».
Dans cette salle intimiste, ils programment du rock, «large éventail qui va du ska jusqu’au black métal et qui ne va pas du tout toucher le même public que celui des salles de musiques actuelles». A l’heure des faibles budgets, des cachets grandissants et des multiplications de salles, ils «résistent» encore et toujours, pour prouver qu’ils existent. Mais leur bonheur est là, hier comme demain, taillé dans le rock.
Simon Daval
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