octobre 2005

“Pas toujours évident”

Réceptionniste à l'hôtel Ibis le week-end, étudiante en quatrième année de science du langage la semaine, tel est, résumé en quelques mots, l'emploi du temps chargé de Véronica Andorinha.
Photo Laurent Cheviet

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Etudiante et salariée. Depuis quatre ans, Véronica Andorinha cumule les deux statuts. Et change de costume au gré de ses différents emplois du temps. Un choix ? Plutôt une nécessité… "Je ne pourrais pas m'en sortir seulement avec ce que je touche comme bourses."  Un constat sans équivoque qui a poussé cette Bisontine à cumuler études et travail. Comme beaucoup d'autres. "J'ai eu un parcours assez chaotique. Après avoir raté mon bac, j'ai décidé d'arrêter mes études. J'ai trouvé du travail comme assistante funéraire. Ensuite quand j'ai voulu les reprendre, il a fallu que je prépare, par le biais des cours du soir, le DAEU (diplôme d'accès aux études universitaires)".
Une fois son diplôme en poche et son inscription en science du langage effective, Véronica se lance à la recherche d'un job d'appoint. Et atterrit dans l'un des hôtels Ibis de la capitale comtoise. "J'ai commencé par faire le ménage dans les chambres avant de passer au service et à la réception." Polyvalente, Véronica travaille 69 heures par mois pour un salaire estimé à 460 €. "Mon planning est établi par la responsable de l'hôtel. Elle essaie au maximum de le faire correspondre  à mon emploi du temps universitaire. Ce qui explique qu'actuellement je travaille surtout le week-end."  Une double casquette qui génère pas mal de fatigue mais jamais de lassitude : "C'est vrai que ce n'est pas toujours évident d'enchaîner une journée de cours et plusieurs heures de travail, ou de partir travailler tôt le samedi matin. Mais on s'y fait."
Et puis elle n'est pas la seule parmi les employés à devoir gérer une telle situation. "On est effectivement plusieurs dans ce cas. A l'hôtel, l'équipe est assez jeune et l'ambiance vraiment bonne." Sans compter qu'en quatre ans, Véronica Andorinha a eu le temps de sympathiser avec quelques clients réguliers. "Ils sont quelques-uns, des professeurs, des cadres, à séjourner régulièrement à l'hôtel. A force de les côtoyer, on apprend à mieux les connaître."
Des liens privilégiés qui compensent les égarements de certains. "Il arrive que des personnes s'énervent contre nous. Le plus souvent d'ailleurs pour pas grand chose. Dans ce genre de situation, ce n'est pas toujours évident de garder son sang-froid." Mais à 28 ans,  ce genre d'incidents n'a plus beaucoup d'emprise sur elle. Et si Véronica avoue volontiers "ne pas vouloir faire carrière dans l'hôtellerie", elle incite tous les jeunes qui souhaitent travailler pendant leurs études à s'y essayer. 
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