février 2020

Commerce : rien de tel que l’expérience

Dans la vente, il y a de la théorie. Mais il y a aussi le sens relationnel, qui s’acquiert surtout par la pratique. En alternant les deux aspects, l’apprentissage est tout indiqué pour s’y lancer
Photo Simon Daval

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Claude Lucas connaît bien le domaine de la vente. Il gère deux boutiques de téléphonie à Montbéliard (Point service mobiles pour la réparation, Coriolis télécom pour la vente) et possède Tea time 25 à Besançon. Trois boutiques, trois domaines mais un seul métier dont les grands principes sont adaptables partout, avec quelques ajustements. Preuve qu’il est facile de bouger, « il y a pas mal de turn over, signale -t-il, et beaucoup de magasins qui cherchent  de bons vendeurs. Une fois qu’on sait vendre quelque chose, on peut facilement changer ».
Depuis 20 ans, il fait confiance à la chambre de commerce et d’industrie pour trouver des apprentis. « Ils restent 2 ans en formation chez nous et en général ils sont embauchés ». Profil préalable : être sympathique, ouvert, aimer rendre service, être désireux d’apprendre, honnête.
Mais tout s’apprend, y compris le savoir-être. Le commerce est un domaine où il faut toujours montrer le meilleur de soi, souriant et bien dans sa peau. « On les voit se transformer en 6 mois dit Claude Lucas. Les jeunes sont hésitants au début puis évoluent, s’épanouissent et deviennent plus à l’aise. Cela influe sur leur personnalité. Il faut beaucoup de confiance en soi, il faut aussi savoir dépasser ses blocages. Tout cela ne s’acquiert qu’en situation. C’est ce qui me plaît le plus dans le rôle de formateur : voir les jeunes prendre de l’assurance ». Autant dire que Claude Lucas est convaincu des bienfaits de l’apprentissage. « Pour faire ce métier, je ne vois pas comment apprendre autrement. Ou alors il faut faire beaucoup de jobs d’été. Mais si on ne fait que du théorique, c’est compliqué ».
A 19 ans, Yann Popenda est apprenti dans l'une des boutiques de Claude Lucas, à Montbéliard. Il est heureux de son choix. « J’aime le contact, répondre aux besoins, satisfaire les clients dans un domaine technologique ». Il est convaincu que « l’apprentissage permet d’apprendre beaucoup plus vite. En plus, on est salarié donc on n’a pas le souci de payer ses études ! »
Le théorique est important lui aussi, mais il trouve un terrain d’application immédiat lors des passages en entreprise. «  Pendant 2 ans, on leur apprend tous les aspects du métier insiste Claude Lucas : gestion, réception des commandes, mise en rayon, inventaire, vente client. L’apprentissage permet d’apprendre progressivement ». Avec l’expérience, les évolutions de carrière permettent de devenir responsable de magasin, chef de vente, gérant. Claude Lucas aime son métier. Il cherche des inconvénients mais ne trouve que les horaires et la nécessité de travailler le samedi, « mais ce n’est quand même pas la restauration ».

S.P.
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