juillet 2016

Dudy, un champion "Rock da club" au festival de la Paille

Nicolas alias Dudy fait du DJing depuis 16 ans. A 34 ans, le jeune homme originaire de Seloncourt s’apprête à participer au festival de la Paille (le 29 juillet) avant de sortir son premier EP.
Dudy, un champion

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Le champion Rock da club 2013 vit une période importante avec l’annonce de son premier EP pour le 28 octobre. Dudy évoque surtout une nouveauté pour lui : la création d’un live avec ses propres compositions, pour le début de l’année prochaine. En attendant, il prépare son set pour le festival de la Paille où il est attendu le 29 juillet.

Quand as-tu commencé le DJing ?
Cela fait 16 ans. J’ai commencé par ne faire que du mix hip-hop parce que j’ai été intrigué quand j’ai entendu les premiers scratches. Je n’avais pas de matériel alors je m’exerçais avec la platine et les vieux disques de rock de mes parents. Puis j’ai acquis mes premières platines et me suis perfectionné dans le scratch, à l’époque du premier album de Birdy Nam Nam. Mais je me suis rendu compte que le scratch est un monde fermé, restreint. C’est des heures d’entraînement pour s’adresser à peu de gens. Je voulais y allier de la musicalité pour que les gens s’y retrouvent plus alors j’ai ajouté au scratch des nouvelles influences musicales, des genres différents. De manière générale, je n’aime pas quand on reste sur le même style pendant 1 heure. Beaucoup de lives présentent un ensemble cohérent avec des styles différents.

Comment t’es-tu formé ?
Au départ, j’ai tout appris tout seul. Après, quand on est dans ce milieu, ça se fait petit à petit avec des échanges de techniques et de tuyaux entre DJs.

Quand as-tu fait ton premier live ?
C’était en 2006 à la Poudrière, après les Birdy Nam Nam ! A l’époque, je mixais pour moi, pour mes amis, sans chercher plus loin. Et puis je suis allé voir le programmateur de la Poudrière avec mes morceaux. Ca lui a plu et il m’a programmé direct ! C’était si inattendu que pendant le concert de Birdy Nam Nam, j’étais tellement dans l’ambiance que j’ai oublié que je jouais après. J’ai vraiment réalisé quand un technicien est venu me chercher pour me dire que c’était mon tour. Du coup, je n’ai pas eu le temps d’avoir le trac. Par contre, pour les dates qui ont suivi, ça a été plus de stress. Au départ, je ne pensais pas aimer être sur scène. J’y ai pris goût au fur et à mesure.

Les débuts ont-ils été faciles ?
Non. J’avais l’impression de galérer, je faisais tout moi-même. Il fallait se vendre, trouver des dates. C’est un passage normal mais il faut du temps. Mais j’ai eu de la chance. D’abord avec le Moloco qui a beaucoup fait, qui ma suivi depuis le début. D’ailleurs aujourd’hui je suis artiste associé à la salle ce qui m’aide dans la démarche de diversification musicale et la création pure et dure. Et puis maintenant, il y a l’équipe de V2C et notamment Jeremy, mon manager. Cela me libère de toute la partie démarchage.

As-tu des souvenirs de lives plus marquants que d’autres ?
Il y a des salles que j’affectionne comme le Moloco ou la Laiterie à Strasbourg. J’ai aussi un grand souvenir d’un match Sochaux-PSG dont on m’avait demandé d’assurer l’animation musicale. Il y a rarement des dates qui se ressemblent et j’essaie de m’adapter au style de la soirée.

Tes sets sont-ils préparés précisément ?
Cela dépend. A la Paille, il y a du visuel, donc il faut que ce soit très calibré. Sinon, quand je fais des sets sans vidéo, j’ai des portions préparées mais souvent, je pars dans d’autres trucs, au feeling.

Comment définirais-tu ton style ?
Ce serait plutôt electro hip-hop. J’ai gardé ce côté hip-hop car c’est de là que tout est parti, mais je le remets au goût du jour. C’est plutôt une base electro sur laquelle je mets des voix des années 90. Après, je peux aller vers la bass music, le rock, j’aime bien varier.

Y a-t-il des artistes que tu apprécies particulièrement ?
J’ai toujours aimé les C2C, même avant leur explosion : Pfel, Green, 20Syl. Ce dernier est un de mes producteurs fétiches car il associe les sons hip-hop et les sonorités de maintenant comme la future bass. Je citerais aussi DJ Pone, très fort car il comprend le public et capte son attention en 10 mn

As-tu pratiqué un instrument de musique ?
J’ai fait 6 ans de trompette mais à l’adolescence, c’était ça ou les copains. J’ai arrêté mais je m’en mords les doigts. Je pense souvent reprendre, mais comme j’ai vendu mon instrument, il faudrait déjà que j’en rachète un.

D’où vient ton pseudo ?
Au départ, j’ai pris DJ Dude en référence au "Big Lebowski". Mais je me suis aperçu qu’il y en avait beaucoup alors pour me singulariser j’ai enlevé DJ et ajouté un y.



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