août 2014
PAEJ, une écoute sans barrière
Les Points d’accueil écoute jeune sont une porte ouverte et une oreille attentive, sans formalité, anonyme et gratuit. Exemple à Pontarlier.
Il y a quelques temps, le PAEJ de Pontarlier était tenu par des psychologues. Mais le terme lui-même pouvait, à tort ou à raison, être un obstacle et avoir une connotation négative chez les jeunes. Aujourd’hui, la municipalité de Pontarlier a préféré le confier à une éducatrice spécialisée. Un changement symbolique, mais qui montre toute la volonté des pouvoirs publics de faire de ces lieux un accueil ouvert, à l’écoute, libre, où l’on accède facilement. Gratuit et anonyme évidemment. Avec ou sans rendez-vous.
Présente au PAEJ depuis cette année, Emilie Daclin s’adresse aux 11 – 25 ans. «Il est important qu’un jeune qui éprouve une difficulté familiale, relationnelle, scolaire ou autre ne reste pas tout seul. Pour cela c’est sans souci qu’il peut venir pousser la porte du PAEJ. Certains viennent aussi quand ça va, pour parler. Il m’arrive aussi de recevoir des parents qui ont une question ou un souci par rapport à un ado».
Alors que le PAEJ avait cessé d’exister pendant un an, cette éducatrice a vu, en fin d’année scolaire, 10 à 15 jeunes par semaine. «Des jeunes qui n’ont pas confiance en eux, qui ont perdu l’estime de soi, qui ont également perdu confiance envers des adultes souvent négatifs. J’entends souvent demander : est-ce que je suis normal ? Est-ce que je suis différent ? Est-ce que les autres pensent comme moi ?».
Peu d’entre eux viennent spontanément. Beaucoup lui sont adressés par d’autres professionnels, CPE par exemple. Mais l’idée n’est pas de renvoyer un ado d’une porte à l’autre.
«Je prends le temps de l’écouter à travers une prise de contact simple. Je ne juge pas et j’essaie de rassurer. Si la difficulté rencontrée ne relève pas de mes compétences, je passe le relais à une personne ou un organisme plus spécialisé : en orientation scolaire, en contraception, en aide psychologique, etc. Mais je ne lâche pas un jeune comme ça, au besoin je l’accompagne, je vais éventuellement avec lui à un rendez-vous pour l’aider à expliquer ce qu’il ressent».
La durée et le nombre de rendez-vous n’est pas fixe, c’est à la demande chacun.
«Je m’adapte à la demande. Il faut surtout que les jeunes s’approprient cet espace, qui doit être convivial et chaleureux pour eux. De même, il y a des horaires, mais il m’arrive de les recevoir en dehors. Rien n’est figé».
Présente au PAEJ depuis cette année, Emilie Daclin s’adresse aux 11 – 25 ans. «Il est important qu’un jeune qui éprouve une difficulté familiale, relationnelle, scolaire ou autre ne reste pas tout seul. Pour cela c’est sans souci qu’il peut venir pousser la porte du PAEJ. Certains viennent aussi quand ça va, pour parler. Il m’arrive aussi de recevoir des parents qui ont une question ou un souci par rapport à un ado».
Alors que le PAEJ avait cessé d’exister pendant un an, cette éducatrice a vu, en fin d’année scolaire, 10 à 15 jeunes par semaine. «Des jeunes qui n’ont pas confiance en eux, qui ont perdu l’estime de soi, qui ont également perdu confiance envers des adultes souvent négatifs. J’entends souvent demander : est-ce que je suis normal ? Est-ce que je suis différent ? Est-ce que les autres pensent comme moi ?».
Peu d’entre eux viennent spontanément. Beaucoup lui sont adressés par d’autres professionnels, CPE par exemple. Mais l’idée n’est pas de renvoyer un ado d’une porte à l’autre.
«Je prends le temps de l’écouter à travers une prise de contact simple. Je ne juge pas et j’essaie de rassurer. Si la difficulté rencontrée ne relève pas de mes compétences, je passe le relais à une personne ou un organisme plus spécialisé : en orientation scolaire, en contraception, en aide psychologique, etc. Mais je ne lâche pas un jeune comme ça, au besoin je l’accompagne, je vais éventuellement avec lui à un rendez-vous pour l’aider à expliquer ce qu’il ressent».
La durée et le nombre de rendez-vous n’est pas fixe, c’est à la demande chacun.
«Je m’adapte à la demande. Il faut surtout que les jeunes s’approprient cet espace, qui doit être convivial et chaleureux pour eux. De même, il y a des horaires, mais il m’arrive de les recevoir en dehors. Rien n’est figé».
ContactPAEJ, 4 rue des Capucins, 25300 Pontarlier
paej@ville-pontarlier.com
06 72 09 56 90.
Horaires : du lundi au vendredi, 10 h – 12 h, 14 h – 18 h (fermeture à 17 h le vendredi).
PhotoL'accueil du PAEJ, refait en graf par des jeunes de Pontarlier. "Il faut qu'ils s'approprient cet espace".
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Prévenir les fugues - 116 000 enfants disparus
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Le site 116 000 enfants disparus a mis en place un espace dédié avec des conseils, des ressources et des contacts utiles pour prévenir les fugues et accompagner les jeunes dans leurs problématiques. L'objectif est d'écouter, d'informer et de responsabiliser les jeunes. Il n'est pas seulement question de les écouter mais aussi de leur proposer des solutions adaptées à chaque étape de leur situation : que ce soit avant, pendant ou après la fugue. Le numéro 116 000 destiné aux familles et aux jeunes est gratuit, confidentiel et disponible en continu. Les équipes qui répondent sont formées pour écouter sans juger, rassurer et aider à trouver des solutions concrètes.
Numéro unique Crous
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Pour les étudiants ou futurs étudiants qui veulent demander une bourse ou un logement, c'est le moment. Chaque étudiant peut tester son éligibilité sur le simulateur Crous puis constituer son dossier social étudiant (DSE) pour faire sa demande jusqu'au 31 mai. Elle est à faire sans attendre les résultats d'examen ou de demandes d'admission. Pour les personnes passant par Parcoursup veillez à créer un compte avant de faire votre DSE. Il vous sera demandé vos 4 voeux d'études les plus probables, qui seront modifiables par la suite. Au même moment, vous pourrez notifier si vous souhaitez bénéficier d'un logement Crous. Les propositions de logement seront mises en ligne à partir du 6 mai. Vous pourrez suivre l'avancée de votre dossier sur Mes services.
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novembre 2024
L’aide Mobili-jeune est une aide financière gratuite, renouvelable et pouvant atteindre jusqu’à 100 € par mois, pour financer une partie du loyer. Elle s’adresse aux alternants de moins de 30 ans gagnant au plus 120 % du smic. Elle est octroyée pour un rapprochement du lieu de travail soit avec un nouveau logement à plus de 70 km de l’ancienne adresse, soit en justifiant d'une double charge de loyer (occuper deux logements sur la même période). La prise en charge peut aller jusqu’à 1 100 € maximum sur 11 mois, par année de formation (aide possible sur deux années de formation, consécutives ou non, soit deux fois 11 mois). Le dépôt de la demande doit être réalisé 3 mois avant ou 5 mois après le démarrage du contrat. Détails et éligibilité sur mobilijeune.actionlogement.fr. Voir tout
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