Le Crous, c’est une politique d’accompagnement au service des étudiants. « Il faut qu’un étudiant ait la même réponse sur ses droits, où qu’il se trouve. C’est l’une de nos raisons d’être » résume Murielle Baldi, directrice générale du Crous de Bourgogne-Franche-Comté. Appartenant à un réseau national de 26 Crous, établissement public de l’État, il est vecteur de politiques publiques nationales qui garantissent un même effort pour tous les étudiants du territoire. « Mais nous avons possibilité d’adapter nos réponses localement » précise-t-elle. Exemple concret : l’ouverture d’un espace zen cette année à Besançon. Dans le domaine culturel, le Crous BFC est le seul à disposer de 3 lieux de diffusion.
Le Crous a participé au travail collectif menant au Schéma territorial de la vie étudiante. Une étape importante issue de consultations d’acteurs institutionnels et surtout de plus de 80 000 étudiants. La feuille de route qui en découle tient compte des spécificités locales pour améliorer les conditions d’accueil et d’intégration des étudiants, accompagner leur bien-être, favoriser leur épanouissement et améliorer l’accès à l’information.
Cette notion de proximité s’applique jusqu’au cas particulier. Chaque étudiant peut faire appel au Crous à tout moment. L’an dernier, plus de 2200 d’entre eux ont été reçus par le service social. « Il y a une hausse des demandes constate-t-on au Crous, mais dans 74 % des cas, c’est pour de l’accompagnement administratif, émanant de plus en plus d’étudiants internationaux ». A une époque où les notions de santé mentale et de précarité sont régulièrement associées à celle de vie étudiante, il est bon de rappeler la présence des assistants sociaux du Crous. Ils proposent un espace de parole et d’écoute professionnelle et peuvent déclencher une aide spécifique ponctuelle en cas de difficulté. Quelques lits sont également réservés aux situations d’urgence. Murielle Baldi rappelle que les résidences de la région « satisfont plus d’une demande sur deux, un très bon taux » et que les étudiants boursiers ont accès à des repas complets pour 1 euro. « Ils peuvent même s’adresser à certains non-boursiers qui en font la demande avant le 16 décembre et après évaluation sociale ».
Culture et ouverture
Tout au long de l’année, le Crous organise ou accompagne énormément d’événements et d’animations, qu’elles soient culturelles ou sociétales. Ils ne servent pas seulement à s’enrichir personnellement. « La vie étudiante est très importante dans la problématique de santé mentale. Ces animations sont l’occasion de sortir de sa chambre, de sa bulle, de faire connaissance, d’échanger, de s’intégrer » insiste Murielle Baldi. Les étudiants eux-mêmes sont invités à proposer et créer.
Un point technique : le Crous de Bourgogne-Franche-Comté est devenu membre des deux établissements publics expérimentaux (EPE) avec d’autres institutions d’enseignement supérieur de la région, autour des Universités. « Cela doit nous permettre de mieux travailler ensemble, pour les étudiants ».
S.P.
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