décembre 2024

Addictions : se faire aider

En cas de problème ou d'inquiétude liés aux addictions, plusieurs réseaux peuvent répondre aux difficultés rencontrées par des aides, des conseils, une assistance.

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Addictions France mène des actions de prévention, de formation, de soin, d'intervention sociale et de réduction des risques et des dommages. Ses professionnels interviennent sur toutes les addictions : produits psychoactifs (alcool, tabac, drogues illicites et médicaments psychotropes), pratiques de jeu excessif et autres addictions sans produit. Dans la région, elle a accompagné près de 9000 personnes en 2023. Au sein de ses centres d’addictologie (à Fontaine-les-Dijon, Besançon, Lons, Nevers, Vesoul, Mâcon, Auxerre et Belfort), l’association propose un accompagnement gratuit et anonyme aux personnes en difficultés avec des addictions et à leur entourage. L’un d’eux, le Caarud d'Auxerre, dispose également d’un centre mobile qui sillonne le département pour effectuer des maraudes de journée. 

Les Maisons des adolescents sont des lieux d’écoute et d’accompagnement pour les adolescents (11 – 21 ans) et leurs proches. Elles ne sont pas spécifiquement orientées sur les addictions, mais les professionnels sont aptes à répondre aux questions et à orienter sur ce sujet comme pour les autres types de difficultés rencontrés par les jeunes. 

Santé publique France propose une aide à distance professionnelle de prévention des addictions par l'intermédiaire de lignes téléphoniques et de sites internet. Pour l'addiction aux jeux : 0974751313, tous les jours de 8 h à 2 h. Site joueurs-info-service.fr. Pour le cannabis : 0980980940, tous les jours de 8 h à 2 h. Site drogues-info-service.fr. Pour les drogues : 0800231313, tous les jours de 8 h à 2 h. Site drogues-info-service.fr. Pour l'alcool : 0980980930, tous les jours de 8 h à 2 h. Site alcool-info-service.fr. Pour le tabac : 3839 de 8 h à 20 h, du lundi au samedi. Site tabac-info-service.fr avec des conseils et des tests. Un coaching personnalisé est accessible via l'application coaching tabac. Une communauté facebook est également en ligne.
En savoir +
addictions-france.org

anmda.fr

santepubliquefrance.fr

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articles

express

Alcools


octobre 2025
Le neurobiologiste Mickael Naassila vient de publier J'arrête de boire sans devenir chiant (éditions Solar, 18 euros). Son propos : à aucun moment l'alcool n'est bénéfique à la santé et toute consommation, même minime, comporte des risques. Les seuils de déclenchement de cancers sont par exemple assez bas. Sinon : risques cardiovasculaires, atteintes au foie, déficits congitifs, démence précoce, violence, accidents de la route. Et si chacun souhaite faire le point sur sa consommation : mydefi.life. Santé !

Centre garatuit d'information, de dépistage et de diagnostic du Doubs-Jura


octobre 2025
Cet organisme assure un accueil anonyme, confidentiel et gratuit pour le dépistage, la prévention, le traitement et le suivi des infections sexuellement transmissibles. Il propose également un service de vaccination (hépatite A et B, HPV), une évaluation des risques, la délivrance de contraception d'urgence et des conseils personnalisés en santé sexuelle. Accueils à Besançon (15 avenue Denfert Rochereau, 0381634450), Montbéliard (40 faubourg de Besançon, 0381993700); dole (CH, 73 avenue Léon Jouhaux, 0384798077), Lons (CH, 55 rue du Dr Jean Michel, 0384356206). Infos sur ahs-fc.fr.

Deuil périnatal


octobre 2025
Peu évoqué dans le débat public, le deuil périnatal concerne les pertes de grossesses précoces du premier trimestre (200 000 par an en France) et la mortalité périnatale (interruption médicale de grossesse, décès in utero, à la naissance ou au cours des 7 premiers jours de vie) touchant près de 7 000 femmes et couples chaque année. Ce drame conduit à un traumatisme qui varie selon le moment de la grossesse ou encore, selon l'expérience personnelle propre à chaque femme et chaque couple. D'après le CHU de Besançon, les grossesses arrêtées précocement (GAP) concernent 15 à 20 % des grossesses au premier trimestre. Un chiffre conséquent " mais une prise en charge morcelée et hétérogène, avec des parcours peu lisibles, des moyens limités et un accompagnement insuffisant, ce qui aggrave la souffrance des patientes et des couples" . Pour répondre à ces lacunes, le CHU a mis en place une nouvelle filière de soins novatrice dans notre région dédiée entièrement aux GAP pilotée par un médecin référent, visant à offrir un parcours structuré, coordonné, plus humain, alliant prise en charge médicale adaptée et soutien psychologique. Parmi les actions mises en oeuvre figurent des consultations post-GAP spécifiques, des parcours mieux identifiés, un protocole standardisé, des supports pédagogiques pour les patientes etr les fratries, la création d’une box ressource à disposition. Le CHU souhaite aménager une nouvelle pièce dédiée appelée « salon des anges » et la rendre propice au recueillement. Pour mener à bien cette initiative, le fonds Phisalix (fonds de dotation du CHU) est à la recherche de 10 000 €. Chacun peut y contribuer ici.

WeCare


avril 2025
Cette application mobile qui aide les jeunes 18-25 ans à prendre soin de leur santé mentale a été créée par l'association Promotion Santé Bourgogne Franche-Comté. Basée sur des thérapies cognitivo-comportementales et la psychologie positive, elle a été conçue dans une démarche participative rassemblant des jeunes, des experts et le studio de jeux mobiles Pinpin Team. L'appli est disponible gratuitement pour mobiles et web. Infos ici.

Santé mentale et addictions


février 2025
GAE Conseil, spécialiste de la prévention des conduites addictives en milieu professionnel, alerte sur une situation préoccupante à partir d'une enquête Odoxa.Santé mentale et addictions, un enjeu majeur de santé publique : Celle-ci anonce que 62 % des Français concernés par un trouble en santé mentale et 46 % par une addiction. Parmi les dix troubles testés dans l’étude, l'anxiété, affecte 51 % de la population. La dépression concerne 33 % des personnes, le syndrome d’épuisement professionnel ou burn-out 26 %.Près d’un Français sur cinq (18 %) a déjà eu des idées suicidaires, 15 % ont souffert de stress post-traumatique et 14 % d'hyperactivité. Par ailleurs, les Français ayant été affectés par un trouble de santé mentale au cours des 5 dernières années sont beaucoup plus nombreux à se dire dépendants de certaines pratiques par rapport aux Français non touchés (60 % contre 31 %). Le classement des troubles addicts est similaire au classement des pratiques addictives les plus répandues : 25 % estiment être dépendants des réseaux sociaux, 19 % des plateformes de streaming, 10 % des jeux vidéo et 10 % de l’alcool.
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