juin 2013

Dehiscence, une ouverture aux musiques actuelles

Une ancienne correspondante de l'Est Républicain a lancé depuis février un site rassemblant interviews d'artistes, reportages de concerts, critiques d'albums... Un support web ancré Aire urbaine, qui joue la carte de la qualité rédactionnelle et du ressenti musical.
Photo SimonDaval.fr

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Son constat est simple : les musiques actuelles sont sous-exposées dans les médias. Il y a quelque temps, Sandrine Fallarca a donc proposé ses articles au journal L'Est Républicain. Une aventure qui lui a permis de rencontrer les acteurs principaux de la musique dans  l'Aire urbaine (politiques, artistes, programmateurs...) et de faire partie du jury de repérage aux Eurockéennes. Si sa collaboration avec le journal local est aujourd'hui terminée, cette passionnée corps et âme pour les musiques actuelles a rebondi en lançant un site internet. « La plume a vite commencé à me gratter de nouveau, j'avais besoin d'écrire sur la musique, et rapidement s'est imposé le format web avec l'idée de créer un site de relais musical et d'informations dans l'Aire rbaine, ouvert aux productions musicales en général ». L'ouverture justement, c'est bien ce qui résume son aventure. Sandrine profite de ce nom énigmatique Dehiscence, qui signifie l'ouverture d'organes, pour remettre en avant l'album new wave qu'elle écoutait en boucle dans les années 90 et pour réaffirmer que « la musique n'a pas de frontières ». Sobre, le site «d'une forme journaloïde magaziforme» mélange interviews, live reports, agenda et critiques d'albums. «Je n'ai pas l'ambition de rassembler tous les évènements du coin pour forcer les gens à sortir de chez eux. Je veux emmener la musique dans leur salon avec un site confort, qui mélange musique et écriture, explique cette diplômée de lettres. Ce n'est pas un blog, je prends mon temps, je pose les choses pour donner à lire des articles agréables. L'objectif, c'est que les gens restent dans la durée». A ce jour, le site comptabilise 3 000 visites mensuelles "longues" - entre 10 et 15 minutes. Peut-être évoluera-t-il vers le papier. Pour l'heure, Sandrine qui se sent «investie d'une mission», s'attache avec rigueur et professionnalisme, à faire de son site, un véritable support faisant «le lien entre le public, les artistes, les structures et les évènements».

Simon Daval



Site
www.dehiscence.fr

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