octobre 2005
"Etre au contact des enfants"
Depuis trois ans, Hélène Delcher surveille les cantines scolaires de la ville de Besançon. Plus qu'un “job” d'appoint pour cette future professeur des écoles.
Photo Yves Petit
Elle aurait pu se lasser des repas trop bruyants. Mais il n'en est rien. A vingt-deux ans, Hélène Delcher attaque sa troisième rentrée scolaire en tant que surveillante de cantine. Une longévité qu'elle explique simplement : "J'aime être au contact des enfants. Ce poste m'en offre la possibilité." Ce qui n'était pas franchement le cas de son précédent job. "Auparavant, j'étais caissière dans un supermarché le week-end. J'ai appris par le bouche à oreille que la mairie de Besançon recherchait des personnes pour encadrer les cantines le midi et surveiller les études le soir. Comme j'étais intéressée, j'ai postulé. Et on m'a proposé un poste de surveillante de cantine." Mais sur quels critères, ces jeunes sont-ils recrutés ? "Actuellement, la ville de Besançon emploie plus de 200 surveillants de cantine. S'il n'existe aucune condition particulière pour postuler, il est certain que les étudiants qui ont le Bafa nous intéressent tout particulièrement", souligne Cyril Vuillier, en charge du dispositif à la mairie de Besançon.
Un salaire estimé
à 200 € par mois
Quand elle s’est portée candidate, Hélène Delcher était titulaire du Bafa et pouvait se targuer d'une première expérience réussie dans l'animation. "Je pense que ces différents éléments ont joué en ma faveur lors de mon entretien." En poste à l'école primaire des Chaprais depuis deux ans, elle profite de chaque instant. "C'est une expérience très enrichissante. Avec les enfants, ça se passe très bien et l'ambiance au sein de l'équipe de surveillants est excellente." Même les repas que l'on pourrait croire trop bruyants et à la longue bien pénibles n'altèrent pas sa bonne humeur : "A table, c'est vrai que ce n'est pas toujours facile." A charge pour les surveillants de faire évoluer le comportement des enfants.
"Depuis deux ans que je suis à l'école des Chaprais, j'ai noté pas mal de changements", souligne, à ce sujet, Hélène Delcher. Avant de préciser que son travail ne consiste pas seulement à surveiller les enfants à la cantine. "En dehors du repas, les enfants ont droit à une heure de récréation. Nous devons également être présents à ce moment là. Régulièrement, nous leur proposons des activités mais sans jamais rien leur imposer." Après avoir pris le relais des enseignants à 11 h 30, Hélène et ses collègues assurent la transition jusqu'à 13 h 30 et la reprise de la classe. Des horaires qui ont séduit Hélène Delcher, aujourd'hui en cinquième année d'histoire. "Le fait de ne travailler qu'entre midi et deux était pour moi très intéressant. Je ne voulais pas d'un job qui empiète trop sur mon emploi du temps universitaire. Et puis financièrement, ça m'apporte un petit plus."
Un petit plus estimé à 200 € par mois. Auquel il convient d'ajouter l'expérience emmagasinée par cette future professeur des écoles au contact de ces enfants.
J.M.
Un salaire estimé
à 200 € par mois
Quand elle s’est portée candidate, Hélène Delcher était titulaire du Bafa et pouvait se targuer d'une première expérience réussie dans l'animation. "Je pense que ces différents éléments ont joué en ma faveur lors de mon entretien." En poste à l'école primaire des Chaprais depuis deux ans, elle profite de chaque instant. "C'est une expérience très enrichissante. Avec les enfants, ça se passe très bien et l'ambiance au sein de l'équipe de surveillants est excellente." Même les repas que l'on pourrait croire trop bruyants et à la longue bien pénibles n'altèrent pas sa bonne humeur : "A table, c'est vrai que ce n'est pas toujours facile." A charge pour les surveillants de faire évoluer le comportement des enfants.
"Depuis deux ans que je suis à l'école des Chaprais, j'ai noté pas mal de changements", souligne, à ce sujet, Hélène Delcher. Avant de préciser que son travail ne consiste pas seulement à surveiller les enfants à la cantine. "En dehors du repas, les enfants ont droit à une heure de récréation. Nous devons également être présents à ce moment là. Régulièrement, nous leur proposons des activités mais sans jamais rien leur imposer." Après avoir pris le relais des enseignants à 11 h 30, Hélène et ses collègues assurent la transition jusqu'à 13 h 30 et la reprise de la classe. Des horaires qui ont séduit Hélène Delcher, aujourd'hui en cinquième année d'histoire. "Le fait de ne travailler qu'entre midi et deux était pour moi très intéressant. Je ne voulais pas d'un job qui empiète trop sur mon emploi du temps universitaire. Et puis financièrement, ça m'apporte un petit plus."
Un petit plus estimé à 200 € par mois. Auquel il convient d'ajouter l'expérience emmagasinée par cette future professeur des écoles au contact de ces enfants.
J.M.
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L'importance du travail déclaré
mai 2025
Cet été les étudiants seront encore nombreux à se trouver un job d'été pour mettre un peu d'argent de côté. Il serait tentant de se tourner vers un travail au noir illégal pour ne pas payer l'Urssaf. Mais, ce choix représente de gros risques. Pas d'assurance en cas d'accident de travail, pas le droit de toucher aux allocations chômeurs et aux primes d'activité, peu de recours possible si l'employeur ne verse pas de salaire, pas de calcul d'heures pour la retraite... Un job sans contrat de travail c'est se priver soi, mais aussi les autres des droits sociaux essentiels garantis par l'Urssaf.
Contrat d’intérim saisonnier
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Proman, entreprise de travail temporaire, lance une campagne de recrutement de saisonniers dans des secteurs tels que l’hôtellerie-restauration, l’agriculture, la viticulture, l’industrie, la logistique, le transport et le tourisme. Le contrat d’intérim saisonnier a été lancé en 2020. Les postes à pourvoir sont ouverts à tous les profils. Les candidats peuvent consulter les offres sur proman-emploi.fr ou sur l’application myPROMAN et ont la possibilité de postuler en un clic avec ou sans CV.
Jobs : des sites à consulter
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Généralistes : jobs-bfc.fr, francetravail.fr, monster.fr, saisonnier.fr
Etudiants : crous-bfc.fr, ube.fr, univ-fcomte.fr
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Jobs avant 18 ans
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Pas évident de trouver un job saisonnier en étant mineur, en raison des restrictions imposées aux emplyeurs et d’une concurrence qui leur fait préférer des candidats plus âgés. Mais cela reste possible dans les secteurs les plus demandeurs. Parmi eux, celui de l’animation a d’ailleurs récemment abaissé l’âge d’accès au Bafa. Les autres domaines éventuels : travaux agricoles, restauration, service à la personne, baby-sitting. Pour ces derniers, il est plutôt conseillé de démarcher par soi-même à proximité de chez soi, en proposant ses services. En sachant que travailler chez un particulier n’est de toute façon autorisé qu’à partir de 16 ans.
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