décembre 2002
Johann Tinchant un jeune qui sait s'orienter
Devenu vice-champion d'Europe junior en octobre dernier, le Bisontin pratique la course d'orientation d'abord par plaisir.
Comme tous les sports, la course d'orientation fait appel à des capacités physiques et techniques ; à l'expérience et à l'aptitude à l'effort. Mais, même à haut niveau, les notions de loisir et de plaisir demeurent primordiales. C'est elles que met en avant le vice-champion d'Europe junior Johann Tinchant, l'un des plus sûrs espoirs français de la discipline, lorsqu'il évoque sa pratique. « C'est un sport peu médiatisé mais qui a des côtés très plaisants. Par exemple devoir construire son propre itinéraire pour se rendre rapidement aux -différents postes de contrôle peut apporter de belles satisfactions personnelles. Et puis c'est varié, on ne fait jamais la même course et on a le plaisir d'être en forêt. Et ce qui me plaît, c'est qu'à la base, l'orientation reste un sport familial. On peut pratiquer de 7 à 77 ans. Dans les courses, toutes les générations se côtoient. A côté des compétiteurs, la majeure partie des participants fait son circuit pour le plaisir d'avoir de bonnes sensations, de courir en forêt et d'essayer de faire le moins de fautes possibles ».
Avoir l'avis des 18 - 25 ans
Le jeune bisontin a baigné très tôt dans cette ambiance conviviale. Il avait à peine deux ans lorsque son père est devenu un membre du club bisontin Balise 25. Il n'a pas tardé à le suivre chaque mercredi et à prendre goût à ce sport. « J'ai toujours évolué dans ce monde-là et comme ça se passait plutôt bien, j'ai continué. D'autant que ma soeur, qui a 4 ans de plus que moi, avait aussi des résultats ». Aujourd'hui âgé de 20 ans, il est sélectionné en équipe de France de sa catégorie - niveau qu'il fréquente depuis 6 ans environ et suit des études de sport en licence Staps à Saint-Etienne, là où se trouve le pôle France de course d'orientation. Il en fait évidemment partie avec une douzaine d'autres jeunes. « Cela me permet de mener de front mes études et des entraînements de 10 à 15 h par semaine ». Car à haut niveau, cette pratique est un sport à part entière, une course contre la montre dans laquelle la condition physique est très importante. Ayant fait toutes ses classes dans le club bisontin de Balise 25, l'un des tout meilleurs français avec ceux de Saint-Etienne, Colmar et Melun, il s'est déjà forgé un palmarès de choix qui comprend notamment un ler titre de champion de France de sa catégorie à 12 ans, résultat récidivé à 14, 16 et 20 ans et 5 victoires en coupe de France (qui récompense le meilleur sportif sur toute la sai-son). « En France cadre-t-il, il commence à y avoir un bon niveau d'ensemble et une progression sensible du nombre de licenciés, même si cette pratique n'est pas aussi reconnue qu'en Scandinavie ou en Suisse. Ce qui manque surtout, c'est la médiatisation ». Même si ce n'est pas encore vraiment à l'ordre du jour, il sait aussi que la fédération essaie de faire admettre la course d'orientation comme sport olympique, ce qui donnerait un indéniable coup de pouce à cette pratique. Pour l'instant, Johann Tinchant s'apprête à intégrer l'année prochaine la catégorie senior (hommes de 21 à 39 ans) en espérant étoffer son palmarès. Mais en pensant toujours à pratiquer par plaisir.
Stéphane Paris
Avoir l'avis des 18 - 25 ans
Le jeune bisontin a baigné très tôt dans cette ambiance conviviale. Il avait à peine deux ans lorsque son père est devenu un membre du club bisontin Balise 25. Il n'a pas tardé à le suivre chaque mercredi et à prendre goût à ce sport. « J'ai toujours évolué dans ce monde-là et comme ça se passait plutôt bien, j'ai continué. D'autant que ma soeur, qui a 4 ans de plus que moi, avait aussi des résultats ». Aujourd'hui âgé de 20 ans, il est sélectionné en équipe de France de sa catégorie - niveau qu'il fréquente depuis 6 ans environ et suit des études de sport en licence Staps à Saint-Etienne, là où se trouve le pôle France de course d'orientation. Il en fait évidemment partie avec une douzaine d'autres jeunes. « Cela me permet de mener de front mes études et des entraînements de 10 à 15 h par semaine ». Car à haut niveau, cette pratique est un sport à part entière, une course contre la montre dans laquelle la condition physique est très importante. Ayant fait toutes ses classes dans le club bisontin de Balise 25, l'un des tout meilleurs français avec ceux de Saint-Etienne, Colmar et Melun, il s'est déjà forgé un palmarès de choix qui comprend notamment un ler titre de champion de France de sa catégorie à 12 ans, résultat récidivé à 14, 16 et 20 ans et 5 victoires en coupe de France (qui récompense le meilleur sportif sur toute la sai-son). « En France cadre-t-il, il commence à y avoir un bon niveau d'ensemble et une progression sensible du nombre de licenciés, même si cette pratique n'est pas aussi reconnue qu'en Scandinavie ou en Suisse. Ce qui manque surtout, c'est la médiatisation ». Même si ce n'est pas encore vraiment à l'ordre du jour, il sait aussi que la fédération essaie de faire admettre la course d'orientation comme sport olympique, ce qui donnerait un indéniable coup de pouce à cette pratique. Pour l'instant, Johann Tinchant s'apprête à intégrer l'année prochaine la catégorie senior (hommes de 21 à 39 ans) en espérant étoffer son palmarès. Mais en pensant toujours à pratiquer par plaisir.
Stéphane Paris
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