novembre 2001

La santé en questions

Un numéro de TOPO spécial en lien avec la journée de l'information jeunesse organisée le 24 octobre dernier.

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
La troisième édition de la journée nationale de l'information jeunesse était tournée sur la santé. Le Crij de Franche-Comté a choisi de relayer cette campagne par l'intermédiaire d'un numéro spécial de TOPO. Loin d'être exhaustif, tant chaque sujet évoqué pourrait faire l'objet d'un dossier beaucoup plus complet, ce numéro aborde la santé sous l'angle général des comportements préventifs, sachant qu'en la matière le risque zéro n'existe pas. Dans ce domaine, les cas sont surtout particuliers, et l'information sur son propre état de forme ou de santé passe par la consultation de spécialistes, aussi ce numéro contient-il de nombreuses coordonnées d'organismes sur le plan local mais aussi national. Là encore, impossible d'être exhaustif. Les articles ont valeur d'exemple, il conviendra à chacun de trouver les organismes, coordonnées, lieux d'accueil et de consultation qui l'intéressent en fonction de ce qu'il recherche et de son lieu d'habitation. Sur ce plan, le réseau information jeunesse est là pour donner l'information de base nécessaire. Il dispose de toutes les adresses utiles en Franche-Comté à travers une documentation régulièrement mise à jour. Il n'a par exemple pas été possible d'aborder dans ce numéro toutes les associations, nombreuses, qui apportent aide et soutien aux personnes suivant leur type de maladie et qui sont, à l'image de «Semons l'espoir» présentée page 16, particulièrement dynamiques. Il n'a pas été non plus abordé, ou très brièvement, le nombre important de formations qui existent dans le domaine sanitaire et social. Là encore le réseau IJ est apte à donner toutes les infos sur les concours, les cursus universitaires, les formations en Franche-Comté, les conditions à remplir pour y accéder. Ainsi que les lieux d'accueil de toutes les structures ayant un rapport avec d'autres thèmes liés de façon plus ou moins directe à la santé comme la violence ou le dopage.
Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Alcools


octobre 2025
Le neurobiologiste Mickael Naassila vient de publier J'arrête de boire sans devenir chiant (éditions Solar, 18 euros). Son propos : à aucun moment l'alcool n'est bénéfique à la santé et toute consommation, même minime, comporte des risques. Les seuils de déclenchement de cancers sont par exemple assez bas. Sinon : risques cardiovasculaires, atteintes au foie, déficits congitifs, démence précoce, violence, accidents de la route. Et si chacun souhaite faire le point sur sa consommation : mydefi.life. Santé !

Centre garatuit d'information, de dépistage et de diagnostic du Doubs-Jura


octobre 2025
Cet organisme assure un accueil anonyme, confidentiel et gratuit pour le dépistage, la prévention, le traitement et le suivi des infections sexuellement transmissibles. Il propose également un service de vaccination (hépatite A et B, HPV), une évaluation des risques, la délivrance de contraception d'urgence et des conseils personnalisés en santé sexuelle. Accueils à Besançon (15 avenue Denfert Rochereau, 0381634450), Montbéliard (40 faubourg de Besançon, 0381993700); dole (CH, 73 avenue Léon Jouhaux, 0384798077), Lons (CH, 55 rue du Dr Jean Michel, 0384356206). Infos sur ahs-fc.fr.

Deuil périnatal


octobre 2025
Peu évoqué dans le débat public, le deuil périnatal concerne les pertes de grossesses précoces du premier trimestre (200 000 par an en France) et la mortalité périnatale (interruption médicale de grossesse, décès in utero, à la naissance ou au cours des 7 premiers jours de vie) touchant près de 7 000 femmes et couples chaque année. Ce drame conduit à un traumatisme qui varie selon le moment de la grossesse ou encore, selon l'expérience personnelle propre à chaque femme et chaque couple. D'après le CHU de Besançon, les grossesses arrêtées précocement (GAP) concernent 15 à 20 % des grossesses au premier trimestre. Un chiffre conséquent " mais une prise en charge morcelée et hétérogène, avec des parcours peu lisibles, des moyens limités et un accompagnement insuffisant, ce qui aggrave la souffrance des patientes et des couples" . Pour répondre à ces lacunes, le CHU a mis en place une nouvelle filière de soins novatrice dans notre région dédiée entièrement aux GAP pilotée par un médecin référent, visant à offrir un parcours structuré, coordonné, plus humain, alliant prise en charge médicale adaptée et soutien psychologique. Parmi les actions mises en oeuvre figurent des consultations post-GAP spécifiques, des parcours mieux identifiés, un protocole standardisé, des supports pédagogiques pour les patientes etr les fratries, la création d’une box ressource à disposition. Le CHU souhaite aménager une nouvelle pièce dédiée appelée « salon des anges » et la rendre propice au recueillement. Pour mener à bien cette initiative, le fonds Phisalix (fonds de dotation du CHU) est à la recherche de 10 000 €. Chacun peut y contribuer ici.

WeCare


avril 2025
Cette application mobile qui aide les jeunes 18-25 ans à prendre soin de leur santé mentale a été créée par l'association Promotion Santé Bourgogne Franche-Comté. Basée sur des thérapies cognitivo-comportementales et la psychologie positive, elle a été conçue dans une démarche participative rassemblant des jeunes, des experts et le studio de jeux mobiles Pinpin Team. L'appli est disponible gratuitement pour mobiles et web. Infos ici.

Santé mentale et addictions


février 2025
GAE Conseil, spécialiste de la prévention des conduites addictives en milieu professionnel, alerte sur une situation préoccupante à partir d'une enquête Odoxa.Santé mentale et addictions, un enjeu majeur de santé publique : Celle-ci anonce que 62 % des Français concernés par un trouble en santé mentale et 46 % par une addiction. Parmi les dix troubles testés dans l’étude, l'anxiété, affecte 51 % de la population. La dépression concerne 33 % des personnes, le syndrome d’épuisement professionnel ou burn-out 26 %.Près d’un Français sur cinq (18 %) a déjà eu des idées suicidaires, 15 % ont souffert de stress post-traumatique et 14 % d'hyperactivité. Par ailleurs, les Français ayant été affectés par un trouble de santé mentale au cours des 5 dernières années sont beaucoup plus nombreux à se dire dépendants de certaines pratiques par rapport aux Français non touchés (60 % contre 31 %). Le classement des troubles addicts est similaire au classement des pratiques addictives les plus répandues : 25 % estiment être dépendants des réseaux sociaux, 19 % des plateformes de streaming, 10 % des jeux vidéo et 10 % de l’alcool.
Voir tout