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décembre 2021
Sapés comme jamais grâce à une boutique d'échange de vêtements
Jeune entrepreneuse, Lisa Veyssiere participe au projet régional « Déchets : action ou vérité ». Attachée à une mode responsable éthique et minimaliste, la Pontissalienne a lancé en 2020, Swap'sap, une boutique d'échanges sur abonnement.
Photo Ascomade
Dans la rue Vannolles, au centre de Pontarlier, la vitrine est alléchante. Jupes, robes, pulls, chaussures et accessoires féminins... Swap'sap, boutique d'échanges sur abonnement, fait le bonheur des accros aux belles fringues tout en offrant une mode éthique. Et accessible. « Tout est entre 5 et 20 euros », précise Lisa Veyssiere, gérante de la boutique.
Contrairement aux friperies, Swap'sap incite à trier son dressing et à apporter en boutique les pièces que l'on ne porte plus. Deux conditions : les vêtements doivent être en parfait état et répondre à la tendance actuelle.
« Je les examine puis j'attribue un nombre de points selon le type de vêtement », explique Lisa. Avec ses points, la cliente choisit un pass. Le pass journalier permet de racheter jusqu'à huit vêtements, le pass mensuel jusqu'à 12 vêtements sur le mois. Le pass trimestriel offre la possibilité d'acheter 15 habits par mois et de cumuler les points. Enfin, le un contre un équivaut à un vêtement repris pour un rapporté.
Une éthique minimaliste
Ce système de pass souscrit non seulement à une consommation plus écologique et financièrement plus accessible, mais correspond aussi à une éthique minimaliste. On ne revend pas des habits d'occasion pour s'en racheter des neufs.
Car si la revente et l'achat de vêtements d'occasion sont depuis plusieurs années implantés dans les esprits, notamment via des plateformes sur Internet (Vinted et le Bon coin en premier lieu), avoir une boutique d'échanges avec pignon sur rue est plus rare. « Le concept séduit, une fois qu'il est compris, remarque Lisa. Les gens reviennent. Il faut connaître et oser. »
Sensibilisée au minimalisme et au zéro déchet, la jeune femme n'a pas hésité à participer au projet « Déchets : action ou vérité ». « Il faut mettre en avant des façons de consommer autrement et localement, montrer comment faire. Si tout le monde fait comme moi, il y aura forcément un impact. »
L'industrie de la mode représente 2 % des émissions de gaz à effet de serre et 20 % de la pollution des eaux mondiales. La bonne nouvelle ? Grâce à un dressing plus éthique, il est possible d'agir. C'est ce qu'on appelle un effet papillon classe et tendance.
Laurine Personeni
Contrairement aux friperies, Swap'sap incite à trier son dressing et à apporter en boutique les pièces que l'on ne porte plus. Deux conditions : les vêtements doivent être en parfait état et répondre à la tendance actuelle.
« Je les examine puis j'attribue un nombre de points selon le type de vêtement », explique Lisa. Avec ses points, la cliente choisit un pass. Le pass journalier permet de racheter jusqu'à huit vêtements, le pass mensuel jusqu'à 12 vêtements sur le mois. Le pass trimestriel offre la possibilité d'acheter 15 habits par mois et de cumuler les points. Enfin, le un contre un équivaut à un vêtement repris pour un rapporté.
Une éthique minimaliste
Ce système de pass souscrit non seulement à une consommation plus écologique et financièrement plus accessible, mais correspond aussi à une éthique minimaliste. On ne revend pas des habits d'occasion pour s'en racheter des neufs.
Car si la revente et l'achat de vêtements d'occasion sont depuis plusieurs années implantés dans les esprits, notamment via des plateformes sur Internet (Vinted et le Bon coin en premier lieu), avoir une boutique d'échanges avec pignon sur rue est plus rare. « Le concept séduit, une fois qu'il est compris, remarque Lisa. Les gens reviennent. Il faut connaître et oser. »
Sensibilisée au minimalisme et au zéro déchet, la jeune femme n'a pas hésité à participer au projet « Déchets : action ou vérité ». « Il faut mettre en avant des façons de consommer autrement et localement, montrer comment faire. Si tout le monde fait comme moi, il y aura forcément un impact. »
L'industrie de la mode représente 2 % des émissions de gaz à effet de serre et 20 % de la pollution des eaux mondiales. La bonne nouvelle ? Grâce à un dressing plus éthique, il est possible d'agir. C'est ce qu'on appelle un effet papillon classe et tendance.
Laurine Personeni
En savoir +Swap'sap
8 rue Vannolles
25300 Pontarlier
La vérité sur les déchets, les actions pour les réduirePorté par cinq collectivités de Bourgogne-Franche-Comté, le projet « Déchets : action ou vérité » veut sensibiliser le public à la réduction de déchets de manière ludique et pédagogique. Neuf personnalités régionales se sont prêtées au jeu par le biais de vidéos diffusées depuis le mois de septembre sur sept thématiques : mode et textile, jardin et cuisine, couches lavables, gaspillage alimentaire, appareils électroniques et réparation, bien-être et hygiène et réemploi et consommation. Dans ces séquences de quelques minutes, des acteurs de la transition écologique, comme Lisa Veyssiere, témoignent de leurs actions concrètes, mises en place quotidiennement. C'est bien là l'objectif de cette campagne de communication régionale : proposer des solutions simples et accessibles afin d'inciter les habitants à passer à l'action.
actionouverite-bfc.fr
Déchets : action ou véritéPlaylist vidéo
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express
Talents des cités
décembre 2018
Ce concours récompense les créateurs d'entreprises et porteurs de projets installés dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville. Cette année, le jury régional a récompensé deux lauréats en Bourgogne-Franche-Comté, dont Julien Tripard, 25 ans, créateur de Sporthopeo à Montbéliard. L'autre lauréat est Masoud Nezamabadi, 44 ans, pour son projet de micro-tamisage à Besançon. +infos
Romain Laroche et Jonathan Troppy récompensés par Pepite
juillet 2014
En 2013, ils ont créé le projet Saac, entreprise qui propose un outil organisationnel de recrutement pour l'animation périscolaire. Le premier était étudiant en BTS commerce à l'IMT d'Etupes, le second bachelier et tous deux figurent parmi les 50 lauréats nationaux du concours "Pepite tremplin entrepreneuriat étudiant" organisé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Leur projet, comme 4 autres retenus au niveau régional, bénéficiera d'un appui spécifique du Pôle étudiant ITE Bourgogne Franche-Comté.
LimpidMarket, gagnant du concours Numérica 2013
décembre 2013
Limpidmarket, start-up basée à Montbéliard, a remporté le premier prix de l’édition 2013 du concours Numérica. Ce concours valorise la création d'entreprises innovantes dans le domaine des TIC en Franche-Comté. LimpidMarket a reçu 20000€. L'entreprise propose un comparateur de solutions de paiement aux commerçants, qui peuvent choisir celle des solutions d’encaissement par carte bancaire qui correspond le mieux à ses besoins tout en réduisant ce poste de dépense. Infos, limpidmarket.fr
Hassan Belhadj, lauréat Talent des cités
septembre 2013
Entrepreneur en catégorie "émergence", il a été récompensé par le jury régional. Son projet, concrétisé depuis avril 2013 : l'ouverture dans le quartier de Planoise, à Besançon, du salon Coiffure Ino. A 25 ans, il s'agit de son 3e salon après ceux ouverts à Vesoul et Besançon. Son idée : permettre aux habitants du quartier de disposer d'un salon de coiffure de proximité où il propose des coupes hommes originales. Voir tout
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