janvier 2013

Savoir où l’on s’engage

Bruno a ouvert un magasin spécialisé en reptiles à Besançon. Par souci du traitement des animaux, il ne vend pas dans n’importe quelle condition.
Photo Laurent Cheviet

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«Je ne vends pas d’animaux au premier venu. Je veux être certain qu’il sera bien traité, que la personne saura s’en occuper. Et je ne vends jamais sans donner tous les conseils utiles». Bruno a ouvert Ani’nac à Besançon en 2008. Un magasin spécialisé en reptiles «de compagnie». Un magasin ouvert d’abord par passion alors que lorsqu’il travaillait en animalerie, l’objectif était d’abord de vendre. «Il y a une mode et un business avec ces animaux. Beaucoup de gens n’y connaissent rien alors qu’il faut avoir des notions pointues de ce qu’il leur faut pour vivre». Ce n’est pas pour rien que la réglementation est étoffée et que la détention de certaines espèces passe par une autorisation préfectorale et un certificat de capacité. «Il faut savoir que les reptiles sont l’objet d’un des 3 ou 4e plus gros trafics au monde. Il est assez facile de partir à l’étranger et ramener un animal interdit. Pour certaines espèces, on peut se fournir en Allemagne ou en Belgique». Lorsqu’on ne connaît pas le comportement et la taille adulte de l’animal, un problème peut survenir assez rapidement : comment s’en débarrasser ? La réponse à cette question explique que «l’on retrouve des tortues de Floride en liberté dans le Doubs. Il n’est pas normal de retrouver ces animaux dans nos milieux naturels. Pour ma part, je spécifie bien à mes clients que s’ils doivent s’en séparer, je le reprends». Il considère avoir 10 % de clients passionnés qui savent se débrouiller. Pour les autres, il est à leur ciomplète disposition pour donner des conseils et des recommandations. Si quelqu’un veut un serpent, il saura lui dire par lequel commencer…
Infos
ANI'NAC, 17 rue Alphonse Delacroix 25000 Besançon
06 27 30 73 79.

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5 milliards de personnes dans le monde seront soumises, au moins une fois par an, à une pénurie d’eau d’ici 2050 selon un rapport de l’ONU. Aujourd’hui, 10 % de la population mondiale vit dans un pays où le stress hydrique atteint un niveau élevé ou critique. Deux miliards de personnes boivent de l’eau contaminée.

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