Que fais-tu en ce moment ?
Je suis en CDD à la fac de sport de Besançon. L’Université m’a recrutée comme «chef de projet Erasmus+ Sport». Depuis 2014 l’Europe subventionne l’organisation de manifestations sportives à but non lucratif. En 2015 seulement 3 projets dans toute l’Europe ont été retenus, dont celui proposé par l’UPFR des Sports, le projet EMIS (égalité, mixité, intégration par le sport). Nous recevons du 25 au 29 avril les représentants de 11 universités européennes partenaires pour une semaine d’échanges scientifiques, culturels et de pratiques sportives. Ma mission est la mise en œuvre, le suivi et le bilan de ce grand projet. Je suis ravie, j’ai plein de choses nouvelles à faire, on me fait confiance.
Comment es-tu arrivée là ?
J’ai travaillé 4 ans dans une université suisse, déjà dans le domaine de la mobilité internationale. J’envoyais des jeunes à l’étranger mais moi-même je n’avais pas fait cette expérience de voyager. J’ai donc commencé par partir à Berlin grâce au programme Leonardo. J’y ai réalisé un stage toujours dans la même branche. Mais j’avais encore envie de repartir. Je me suis renseignée sur le programme Eurodyssée qui propose des offres de stages. J’en ai trouvé un ici, au Crij de Franche-Comté, dans la mobilité internationale.
Ton stage au Crij s’est-il bien passé ?
Très bien. J’ai été très bien reçue. J’ai eu la possibilité d’élargir mes connaissances. Grâce à cette expérience je pense qu’il a été plus facile pour moi d’accéder au poste de l’Université. J’ai pu rencontrer des gens de la région qui étaient dans mon domaine.
En quoi consistait ton stage au Crij ?
Je réalisais toute la partie de suivi de dossier de candidature des gens qui partaient à l’étranger et de ceux qui arrivaient dans la région. Quand ils venaient ici, il fallait les rencontrer, leur expliquer les démarches à réaliser, les intégrer etc. Il y avait toute la partie promotion également. Par exemple, s’il y avait des nouvelles offres de stages, nous contactions les gens pour leur communiquer l’information. C’était à nous de préparer un document avec toutes les offres, les envoyer à notre réseau en Franche-Comté et de préparer des affiches pour l’accueil. J’ai également organisé une dizaine d’interviews avec des stagiaires qui étaient partis afin de réaliser des reportages vidéo pour la valorisation de leur expérience à l’étranger et pour avoir des témoignages.
Un conseil aux jeunes qui souhaitent réaliser une expérience internationale ?
Si tu veux faire une expérience en stage, je dirais qu’il faut une bonne maîtrise linguistique. Pendant le stage, tu apprends plein de choses et si la langue devient une barrière c’est dommage. Et surtout que les gens n’aient pas peur, ils seront très bien suivis par les structures qu’ils choisissent.
Recueilli par Laura Duprez
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