décembre 2021

Visual Break : vidéastes autodidactes et passionnés

Depuis 2011, cette agence bisontine est spécialisée dans la réalisation de projets audiovisuels. Léa Diho et Lucas Totems, nous parlent, avec passion, de leur profession.
Photo Yves Petit

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Métier
Léa : On travaille tous les deux, si on a besoin de plus de cadreurs, ou de sound designers par exemple, on va chercher ailleurs. On part du contact client, on va faire la prestation, si besoin le montage et la post production, la gestion administrative et la communication pour montrer notre travail.
Lucas : On fait de l’accompagnement auprès des jeunes. On explique le métier de la vidéo et les métiers du cinéma, on les aide à réaliser une vidéo avec l’idée qu’ils soient acteurs du projet. J’interviens au lycée Pasteur dans la section cinéma audiovisuel, sur des ateliers à thème : la prise de son, le cadrage, la lumière, l’accompagnement sur le tournage et le montage.

Parcours
Lucas : J’ai toujours aimé le cinéma, les films. J’ai rencontré un copain qui avait un CAP photographie. De fil en aiguille, on a créé l’association Visual Break en novembre 2011. Léa s’est greffée il y a 5 ans. On a appris sur le terrain, on était autodidacte. On a suivi des formations sur le cadrage et le montage. Aujourd’hui c’est encore plus simple d’apprendre la vidéo car il y a des tutoriels et des livres bien réalisés et faciles d’accès. J’ai fait des études de commerce, ça m’a appris la gestion client. J’ai fait beaucoup d’associatif, ce qui m’a permis de créer un réseau bénéfique. Léa a fait une licence arts du spectacle et a des bases dans l’administration. Elle travaillait à La Rodia et avait un état d’esprit d’ouverture aussi.

Avantages et inconvénients
C’est un métier passion, ce n’est pas redondant, chaque projet est différent. Tu peux rencontrer quelqu’un qui monte un festival et puis après travailler avec la Région, la Mission locale, tu navigues. Mais tu travailles souvent quand les gens s’amusent. C’est un métier très chronophage, ça prend du temps d’apprentissage et de réalisation.

Anecdotes 
Léa : Les festivals, accéder au backstage, ce n’est pas donné à tout le monde et ce sont des moments intenses.
Lucas : J’ai eu l’occasion de voyager grâce à mon travail, en Amérique du Nord, en réalisant un documentaire sur les pas de l’abolition de l’esclavage. J’ai suivi une course solidaire au Népal. Je suis allé en Russie, pour un documentaire sur des jeunes talents de Franche-Comté.

Projets
On est en train de mettre en place le streaming multi-caméras avec une régie, ça peut être de la retransmission sur écran ou sur les réseaux sociaux. On est aussi en train de développer une borne photo autonome sur les évènements pour créer des photos ou des vidéos.

Conseils
Ne pas compter ses heures, être volontaire, curieux. Ne pas hésiter à demander des conseils à des professionnels car ce sont souvent des gens passionnés qui sont dans la transmission. Faire des essais avec ses potes, sa famille. Montrer ce que l’on fait, ne pas avoir peur de se planter, regarder des films, analyser.

Recueilli par Mona Bouneb
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