mai 2020

Après le confinement, l’été aux champs

La crise sanitaire liée au covid-19 a mis en lumière nos agriculteurs, qui ont continué de travailler dans les champs pour nous nourrir, chaque jour. Cet été, si vous alliez les aider ?

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
« Le confinement, c’était bien au début. Mais très vite, c’est devenu pesant. Cet été, j’ai besoin de m’évader, de prendre l’air ». Bastien a 20 ans. Il est étudiant dans le secteur de la communication dans la région de Dole, dans le Jura. En principe, l’été, il travaille dans l’usine de son père, pour se faire un peu d’argent : « J’ai mon permis cariste. Depuis l’été 2018, je charge et je décharge des camions de sacs de ciment. C’est plutôt ludique, je suis dans mon charriot élévateur. Mais ça reste une activité en atelier. Je ne vois pas beaucoup le jour. » En 2020, il l’a décidé : il travaillera dehors ! Les offres saisonnières sont nombreuses, notamment dans l’agriculture. Elles se comptent par milliers en Bourgogne-Franche-Comté.
« Dans notre région, les agriculteurs recherchent des étudiants sur deux périodes, confie Noémie Perrigot, animatrice à l’Association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture (Anefa) de BourgogneFranche-Comté ; à partir de fin juin pour la castration du maïs, puis fin août pour les vendanges ». Les agriculteurs passent par la plateforme lagriculture-recrute. org pour poster en ligne leurs offres. Aucune qualification n’est requise pour la majorité des postes. « En principe, il faut avoir 18 ans pour postuler. Mais pour la castration du maïs, des dérogations sont possibles dès l’âge de 16 ans » précise Noémie Perrignot. Après le maïs, le raisin… Bastien veut se laisser tenter par l’expérience de la castration du maïs : « Ça s’annonce physique ; j’ai un copain qui l’a fait l’an dernier. Ça ne dure que deux semaines. Il a fini courbaturé comme jamais ! Même si c’est dur, je veux le faire. J’ai besoin de rattraper la dose de soleil que je n’ai pas eue au début du printemps.  » La castration, qui consiste à couper des fleurs mâles sur les rangs femelles, permet de ne conserver qu'une rangée de pieds femelles, prêts à être fécondés par les espèces mâles d'une autre variété, plantées dans le rang voisin. Le travail s’effectue les mains levées. Nicolas, l’ami de Bastien, a castré du maïs en juillet 2019 dans la plaine du finage doloise : « C’est un job intéressant. On travaille le matin, de 6 h 30 à 12 h 30 et il faut s’adapter. Nous sommes payés au smic. Il faut accepter d’être appelé presque au jour le jour, même le samedi ou dimanche. » Après cette expérience de castreur de maïs, Bastien entend bien prendre quelques jours de vacances. Puis il compte également participer à ses premières vendanges fin août : « Toujours selon la même idée : se faire un peu d’argent et profiter de la nature ». Chaque année, la Bourgogne-Franche-Comté cherche 7 000 vendangeurs en Côte-d’Or, en Saône-et-Loire, dans l’Yonne, dans le Jura, et dans la Nièvre – pour vendanger les crus du Val de Loire. Les contrats sont généralement signés pour des périodes de 2 à 3 semaines.
Pour postuler à une offre
lagriculture-recrute.org
Demandes d’infos : anefa-bfc@anefa.org

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Guide Trouver un job


avril 2024
Le réseau Info Jeunes BFC conçoit chaque année le livret d’information Trouver un job. Il aborde tous les thèmes utiles à une recherche : connaître ses droits, savoir s’organiser, préparer une candidature, connaître les secteurs qui recrutent, chercher à l’étranger  L’édition 2024-2025 est disponible gratuitement en ligne ici.

Travail de mineur


février 2023
En France, on peut travailler dès 16 ans, voire 14 ans (et avant pour le mannequinat, la publicité...), mais des règles particulières doivent être respectées. Avant 18 ans, une autorisation parentale ou du représentant légal est obligatoire. Dans les faits, les employeurs recrutent davantage les plus de 18 ans. Par ailleurs, le salaire minimum légal est moindre : 80 % du smic pour les moins de 17 ans, 90 % entre 17 et 18. Si l’on est mineur et que l’on tient absolument à travailler, certains domaines sont plus facilement accessibles que d’autres : baby-sitting, service à la personne, animation, travaux agricoles, vente, restauration rapide.

Où et comment chercher ?


février 2023
Pour trouver un job d’été, il est conseillé de s’y prendre dès le début d’année. Il existe deux moyens de postuler : en répondant aux offres, à surveiller sur des sites généralistes tels que ceux d’Info Jeunes, du Crous, de Pole emploi ou en candidature spontanée. Pour ces dernières, il est possible d’envoyer des demandes mais aussi d’en déposer autour de chez soi, par exemple chez les commerçants, ou de frapper aux portes. Dans le même ordre d’idée, en parler autour de soi ne coûte rien et peut déclencher un contact. Par ailleurs, s’inscrire en agence d’intérim avec ses disponibilités permet un accès à des emplois temporaires par leur intermédiaire.Les réseaux sociaux permettent d’étendre la proximité : Linkedin bien entendu, mais aussi Twitter avec les #jobs et #jobsdete, Facebook, etc.
Quelques sites : mesevenementsemploi.pole-emploi.fr, cornerjob.com, emploi.org, hellowork.com, indeed.com, jemepropose.com, monster.fr

Guide jobs


février 2023
Lors de chaque forum jobs organisé par Info Jeunes BFC, les visiteurs ont à leur disposition un Guide job. Il contient des infos à propos des droits, de l’organisation d’une recherche, des secteurs qui recrutent, des possibilités à l’étranger. Ce guide est également disponible en ligne.

Saisonnier en agriculture


juin 2021
L'Anefa lance une campagne emploi saisonnier en agriculture destinée à la fois aux employeurs qui cherchent des travailleurs et aux candidats en recherche de postes. Rendez-vous sur lagriculture-recrute.org
Voir tout