février 2024

Bien dans ses baskets

Le sport n’est pas seulement affaire de compétition et de performance, loin de là. C’est aussi un moyen simple et efficace d’être en bonne santé et bien dans sa tête
Photo Laurent Cheviet

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Il faut faire du sport. Une injonction devenue grande cause nationale cette année sous l’intitulé Bouge chaque jour ! Cette cause énumère 5 bienfaits à l’activité physique dont celle de « vivre en bonne santé » - les quatre autres étant directement ou indirectement lié également à la santé (construction de l’enfant, lutte contre le stress, confiance en soi, lien social). Dans cette optique, si le mot sport est liée à l’organisation des JO et à leur promotion, bouger ou activité physique sont des expressions davantage appropriées. Etre en bonne forme ne passe pas obligatoirement par des compétitions, des efforts intenses ou des entraînements biquotidiens. Loin de là : marcher 30 mn par jour serait suffisant pour être bénéfique à la santé. Le site mis en place par le gouvernement propose à chacun de répondre à quelques questions pour trouver son sport : même le bowling ou la pétanque font partie des propositions. Il n’y a donc pas forcément besoin d’aligner les km en piscine.
Cette promotion de l’activité physique se base sur des chiffres parfois alarmants : 95 % des adultes sont exposés à un risque sanitaire par manque d’activité physique ou un temps trop long passé assis. La sédentarité croissante des jeunes préoccupe. En France, 80 % des 11 – 17 ans ont une activité inférieure aux seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la santé et 66 % des adolescents seraient « dans un risque sanitaire préoccupant du fait de la combinaison entre la trop grande inactivité et la dépendance aux écrans ». Chez les jeunes, le manque de dynamisme ou le surpoids sont des conséquences directes. Plus tard, d’autres risques grandissent et les autorités sanitaires rappellent que « pratiquer une activité physique régulière diminue de 20 à 30 % les risques d’infarctus, AVC, maladies d’Alzheimer, cancers et d’autres pathologies chroniques. Le bien-être, le fait d’être bien dans sa peau, font aussi clairement partie de l’enjeu : d’après une étude de l’observatoire de la jeunesse, du sport, de la vie associative et de l’éducation populaire (Injep) de 2017, 80 % des pratiquants sportifs, même occasionnellement, se déclarent en bonne santé, contre 64 % des non-pratiquants. 59 % se sentent épanouis contre 46 % des non-sportifs. Des différences notoires qui se retrouvent dans d’autres domaines liés à la santé : les « sportifs » ont un meilleur sommeil, moins de sentiments négatifs (nervosité, découragement, tristesse) et moins de troubles psychologiques (l’anxiété, la dépression et les crises suicidaires …).
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campusfrance.org
sports.gouv.fr

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Alcools


octobre 2025
Le neurobiologiste Mickael Naassila vient de publier J'arrête de boire sans devenir chiant (éditions Solar, 18 euros). Son propos : à aucun moment l'alcool n'est bénéfique à la santé et toute consommation, même minime, comporte des risques. Les seuils de déclenchement de cancers sont par exemple assez bas. Sinon : risques cardiovasculaires, atteintes au foie, déficits congitifs, démence précoce, violence, accidents de la route. Et si chacun souhaite faire le point sur sa consommation : mydefi.life. Santé !

Centre garatuit d'information, de dépistage et de diagnostic du Doubs-Jura


octobre 2025
Cet organisme assure un accueil anonyme, confidentiel et gratuit pour le dépistage, la prévention, le traitement et le suivi des infections sexuellement transmissibles. Il propose également un service de vaccination (hépatite A et B, HPV), une évaluation des risques, la délivrance de contraception d'urgence et des conseils personnalisés en santé sexuelle. Accueils à Besançon (15 avenue Denfert Rochereau, 0381634450), Montbéliard (40 faubourg de Besançon, 0381993700); dole (CH, 73 avenue Léon Jouhaux, 0384798077), Lons (CH, 55 rue du Dr Jean Michel, 0384356206). Infos sur ahs-fc.fr.

Deuil périnatal


octobre 2025
Peu évoqué dans le débat public, le deuil périnatal concerne les pertes de grossesses précoces du premier trimestre (200 000 par an en France) et la mortalité périnatale (interruption médicale de grossesse, décès in utero, à la naissance ou au cours des 7 premiers jours de vie) touchant près de 7 000 femmes et couples chaque année. Ce drame conduit à un traumatisme qui varie selon le moment de la grossesse ou encore, selon l'expérience personnelle propre à chaque femme et chaque couple. D'après le CHU de Besançon, les grossesses arrêtées précocement (GAP) concernent 15 à 20 % des grossesses au premier trimestre. Un chiffre conséquent " mais une prise en charge morcelée et hétérogène, avec des parcours peu lisibles, des moyens limités et un accompagnement insuffisant, ce qui aggrave la souffrance des patientes et des couples" . Pour répondre à ces lacunes, le CHU a mis en place une nouvelle filière de soins novatrice dans notre région dédiée entièrement aux GAP pilotée par un médecin référent, visant à offrir un parcours structuré, coordonné, plus humain, alliant prise en charge médicale adaptée et soutien psychologique. Parmi les actions mises en oeuvre figurent des consultations post-GAP spécifiques, des parcours mieux identifiés, un protocole standardisé, des supports pédagogiques pour les patientes etr les fratries, la création d’une box ressource à disposition. Le CHU souhaite aménager une nouvelle pièce dédiée appelée « salon des anges » et la rendre propice au recueillement. Pour mener à bien cette initiative, le fonds Phisalix (fonds de dotation du CHU) est à la recherche de 10 000 €. Chacun peut y contribuer ici.

WeCare


avril 2025
Cette application mobile qui aide les jeunes 18-25 ans à prendre soin de leur santé mentale a été créée par l'association Promotion Santé Bourgogne Franche-Comté. Basée sur des thérapies cognitivo-comportementales et la psychologie positive, elle a été conçue dans une démarche participative rassemblant des jeunes, des experts et le studio de jeux mobiles Pinpin Team. L'appli est disponible gratuitement pour mobiles et web. Infos ici.

Santé mentale et addictions


février 2025
GAE Conseil, spécialiste de la prévention des conduites addictives en milieu professionnel, alerte sur une situation préoccupante à partir d'une enquête Odoxa.Santé mentale et addictions, un enjeu majeur de santé publique : Celle-ci anonce que 62 % des Français concernés par un trouble en santé mentale et 46 % par une addiction. Parmi les dix troubles testés dans l’étude, l'anxiété, affecte 51 % de la population. La dépression concerne 33 % des personnes, le syndrome d’épuisement professionnel ou burn-out 26 %.Près d’un Français sur cinq (18 %) a déjà eu des idées suicidaires, 15 % ont souffert de stress post-traumatique et 14 % d'hyperactivité. Par ailleurs, les Français ayant été affectés par un trouble de santé mentale au cours des 5 dernières années sont beaucoup plus nombreux à se dire dépendants de certaines pratiques par rapport aux Français non touchés (60 % contre 31 %). Le classement des troubles addicts est similaire au classement des pratiques addictives les plus répandues : 25 % estiment être dépendants des réseaux sociaux, 19 % des plateformes de streaming, 10 % des jeux vidéo et 10 % de l’alcool.
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