août 2025
La trentaine en questions
Journaliste à Radio Campus Besançon, Alexie Le Coroller est auteure du podcast " (Seulement) 30 ans ", en 4 épisodes.
Photo Laurent Cheviet
llustration de la liberté de forme que peut prendre un podcast, " (Seulement) 30 ans " associe travail journalistique et examen introspectif. L'idée d'Alexie Le Coroller est partie de sa propre crainte du passage à 30 ans. Citant Oreslan (« J’aimerais bien que le temps s’arrête »), elle parle même de « thérapie », qui pourrait être utile à d’autres : « J’ai découvert que je n’étais pas la seule dans ce cas et que cette angoisse porte un nom : la crise de la trentaine ! »
Ce podcast s’adresse d’abord à eux ?
Oui, mais pas seulement. A Radio Campus, nous nous adressons aux étudiants, donc l’arrivée des 30 ans les concerne. Mais je fais aussi intervenir des plus jeunes, des personne proches de la vingtaine, de gens qui ont grandit. La plus jeune, ma petite sœur, a 13 ans et ça va jusqu’à 40 ans. J’ai voulu avoir une perception des 30 ans à différents âges.
Et c’est parti de votre propre interrogation sur le temps qui passe.
C’est ça. Ça m’est venu vers 27 ans. J’ai commencé à comprendre que je ne grandissais plus mais que je vieillissais ! 30 ans, c’est symbolique, mais il y a une petite angoisse liée au changement de décennie. Il s’y ajoute une forme de pression sociale sur les trentenaires. C’est l’âge où il faut être installé, avoir une famille, une maison. C’est encore plus vrai pour les femmes puisque l’on ajoute l’horloge biologique. Personnellement, je n’ai pas d’enfants et je ne me sens pas prête à ça !
Est-ce qu’il y a une particularité générationnelle ?
J’ai rencontré diverses personnes, expert, coache de vie, même humoriste et c’est quelque chose de général. Mais chaque génération a ses particularités et je m’en aperçois à Radio Campus : je m’éloigne de plus en plus des étudiants, je suis de moins en moins en phase avec leurs préoccupations. Partir de cette problématique de l’âge permet d’aborder d’autres aspects. J’ai eu droit à des analyses de la société. Mais il n’y a pas que du négatif dans ce podcast ! J’ai rencontré des personnes qui vivent très bien leur trentaine, d’autres pour qui l’âge n’est pas une question.
Ce podcast s’adresse d’abord à eux ?
Oui, mais pas seulement. A Radio Campus, nous nous adressons aux étudiants, donc l’arrivée des 30 ans les concerne. Mais je fais aussi intervenir des plus jeunes, des personne proches de la vingtaine, de gens qui ont grandit. La plus jeune, ma petite sœur, a 13 ans et ça va jusqu’à 40 ans. J’ai voulu avoir une perception des 30 ans à différents âges.
Et c’est parti de votre propre interrogation sur le temps qui passe.
C’est ça. Ça m’est venu vers 27 ans. J’ai commencé à comprendre que je ne grandissais plus mais que je vieillissais ! 30 ans, c’est symbolique, mais il y a une petite angoisse liée au changement de décennie. Il s’y ajoute une forme de pression sociale sur les trentenaires. C’est l’âge où il faut être installé, avoir une famille, une maison. C’est encore plus vrai pour les femmes puisque l’on ajoute l’horloge biologique. Personnellement, je n’ai pas d’enfants et je ne me sens pas prête à ça !
Est-ce qu’il y a une particularité générationnelle ?
J’ai rencontré diverses personnes, expert, coache de vie, même humoriste et c’est quelque chose de général. Mais chaque génération a ses particularités et je m’en aperçois à Radio Campus : je m’éloigne de plus en plus des étudiants, je suis de moins en moins en phase avec leurs préoccupations. Partir de cette problématique de l’âge permet d’aborder d’autres aspects. J’ai eu droit à des analyses de la société. Mais il n’y a pas que du négatif dans ce podcast ! J’ai rencontré des personnes qui vivent très bien leur trentaine, d’autres pour qui l’âge n’est pas une question.
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