janvier 2020

Stage paradisiaque

Pendant 10 mois, Lucile Gagnor a été assistante conservation aux Seychelles. De retour dans la région, elle n’attend qu’une chose : y retourner.
Photo Yves Petit
Stage paradisiaque

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
Lucile Gagnor a passé presque toute son année 2019 aux Seychelles. Un « stage monde » prolongé par un volontariat. Et surtout un stage de rêve, à tel point qu’elle met un certain temps à trouver un inconvénient. « Ah, si, les moustiques ! Ils étaient là en permanence, il fallait toujours être en pantalon ». Un détail loin de contrecarrer son envie d’y  retourner si jamais la proposition d’emploi qui lui est faite se concrétise. Le reste est décrit dans un sourire. Lieu du stage : Grande Sœur, l’une des 115 îles de l’archipel, 64 ha de nature, avec deux des plus belles plages des Seychelles. Temps beau et chaud le plus souvent, sable fin, eau turquoise transparente, récifs de corail. Un changement radical d’environnement quand on vient de Vaire-le-Petit, à côté de Besançon. « Je commençais mes journées par du snorkelling » (ou plongée avec masque et tuba). A part les touristes autorisés à débarquer de 10 h à 14 h, ils n’étaient que 2 habitants : elle et le gardien de cette propriété suisse. Pas d’internet, pas d’autre moyen de locomotion que le bateau.
Elle travaillait pour l’association universitaire Island biodiversity and conservation centre, dont le siège est situé sur l’île principale, Mahé. Objet : l’observation et la préservation de l’oiseau-lunettes et de tortues terrestres, espèces en voie d’extinction. La première est menacée par les rats, arrivés avec l’homme. « Je les observais aux jumelles ou prenais leurs bagues pour voir ce qu’ils mangeaient, ce qu’ils faisaient. Je suis aussi allée chercher 30 tortues pour les installer sur cette île ».
Un stage de biologie terrestre, presqu’en lien avec ses études. « J’ai fait une licence de biologie marine à La Rochelle. C’est un domaine qui m’attire depuis toute petite relate la jeune femme de 24 ans. Ensuite, j’ai fait un service civique à la réserve naturelle Michel Brosselin, en Vendée.  Je voulais poursuivre avec un service volontaire européen mais ma conseillère Pôle emploi m’a parlé des dispositifs de stages proposés par la Région. J’ai pris rendez-vous au Crij en novembre, je suis partie en février. « Stages monde », c’est très bien, on est bien accompagné, postuler n’est pas compliqué. Je recommande vraiment aux autres jeunes ».
Le dispositif propose des offres mais dans son cas, elle a trouvé elle-même son stage par l’intermédiaire d’une cousine qui était déjà partie aux Seychelles. Comme elle n’avait pas de loyer à payer, les 763 euros de bourse mensuelle de la Région lui étaient largement suffisants. « Là-bas, les gens sont super sympas et accueillants. Les plus âgés parlent français mais les jeunes le rejettent alors il faut utiliser l’anglais avec eux. Il y a aussi un créole, qui est un peu un mélange des deux. J’ai commencé à l’apprendre ». Revenue ici en fin d’année, elle a encore l’esprit là-bas. « On devrait me proposer une autre mission. Je n’attends que ça ! »

S.P.
En photo
1 - Retour à Besançon.

2 - Sur place, observation des oiseaux à l'aide de filets.

Stages monde
Ce programme est accessible aux jeunes de Bourgogne-Franche-Comté. Piloté et financé par la Région, il permet aux jeunes diplômés et jeunes demandeurs d’emploi, de 18 à 30 ans de réaliser un stage professionnel rémunéré, de 3 à 5 mois, dans le monde entier. Il prévoit notamment une convention de stage, une aide financière, des assurances rapatriement et responsabilité civile, un accompagnement et un suivi.

fc.bourgognefranchecomte.fr, 0381616285
agitateursdemobilite.fr
0381211607

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

105


avril 2018
C'est le nombre de Bourguignons-Francs-Comtois qui sont partis avec les dispositifs Stages monde et Eurodyssée en 2017. Ils se sont rendus dans 30 destinations différentes.

"Deux nanas chez Bouddha"


juin 2017
Pauline et Tiffany sont 2 jeunes franc-comtoises ayant le projet de partir en mission humanitaire en Birmanie dans un monastère bouddhiste. Leurs missions seront principalement l’aide au bon fonctionnement du monastère autogéré par les moines, l’aide à la communauté locale, les travaux divers et l’enseignement de l’anglais aux plus jeunes. Pour le mener à bien, elles organisent des collectes de dons, par exemple le 10 juin au marché de Champagnole, place de la Mairie et le 11 au vide-grenier de Champagnole organisé par l'association Emal, parking de l'Intermarché. Besoins (non exhaustifs) : habits légers pour enfants de 5 à 15 ans (pas de short ni de débardeurs en raison de leur religion), matériel éducatifs, jeux et ballons. En savoir plus : facebook ; projet.

Voir tout