Pourquoi avez-vous candidaté à Stages Monde ?
Je voulais partir un peu à l’étranger, et plus particulièrement en Asie. Je voulais progresser en anglais et je voulais développer mes compétences dans le domaine de l’environnement, mais sur un secteur que je ne connaissais pas. Découvrir la faune maritime en Indonésie correspondait à ce point.
Quelle a été votre formation préalable ?
Je viens de Saône-et-Loire où mon père est agriculteur et j’ai toujours voulu travailler dans le monde agricole. J’ai eu un bac scientifique option écologie, agronomie et territoire au lycée agricole de Fontaines puis un DUT en agronomie à l’Université de Haute-Alsace avant d’obtenir un diplôme d’ingénieur agronome à Agrosup Dijon. Je voulais absolument développer des compétences en terme d’environnement, d’écologie et d’agroécologie.
Comment avez-vous découvert Stages Monde ? Trouver un stage a-t-il été facile ?
Simplement en cherchant sur internet un moyen de partir à l’étranger, tout en valorisant mon parcours et en améliorant mon CV. J’ai trouvé le stage assez facilement car lorsqu’on est ingénieur, on a accès à une base de données importante. J’ai fait ce stage dans une ONG, Gili Eco Trust, basée sur les îles Gili, dont l’objet est de préserver l’environnement sur place.
Quel était votre rôle ?
C’est une ONG qui fonctionne avec deux opératrices, dont une française, et une quinzaine de bénévoles. J’ai participé à diverses activités comme la conservation et la restauration de la faune marine, la gestion des déchets sur l'île et l'écotourisme durable.
En êtes-vous satisfaite ?
C’était vraiment bien. J’ai acquis des compétences, notamment en plongée, pour laquelle j’ai dû suivre une formation payante. Cette formation était un plus, de mon choix. En termes d’environnement, le stage m’a permis de découvrir les fonds marins et l’incidence que ce que l’on fait sur terre peut avoir sur eux. Je me suis aussi rendue compte à quel point on est en avance dans les domaines des déchets, du plastique, de la pollution.
La vie sur place et l’adaptation ont-elles été simples ?
La bourse de Stages Monde était largement suffisante pour vivre, même en mangeant souvent à l’extérieur dans des petits restaurants car il n’y pas trop de supermarchés. J’ai un peu ressenti la chaleur au début mais ensuite ça a été. J’ai plutôt ressenti un choc culturel lié à la pauvreté. C’est vraiment différent d’ici.
Que pensez-vous de Stages Monde ?
C’est accessible, facile et je pense que c’est une super opportunité pour les jeunes.
Aujourd’hui, vous êtes chargée de projets en développement des énergies renouvelables auprès des agriculteurs, à Dijon. Pensez-vous que le stage vous a aidée dans votre début de carrière professionnelle ?
Oui car il m'a permis d'élargir mes compétences en environnement, point essentiel en tant qu'agronome. Cela dénote aussi, je pense, de capacités linguistiques, d'adaptation et d'ouverture d'esprit.
Recueilli par S.P.
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