juillet 2022

Ecosensibilité

Photo Laurent Cheviet

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Entre la pandémie Covid et la guerre en Ukraine, la question du climat est passée à l’arrière-plan. Son évolution préoccupante n’en est pas pour autant freinée, comme l’a rappelé un nouveau rapport du Giec paru le 4 avril (1). Dans cette actualité, une tribune/manifeste signée de scientifiques, sportifs, personnalités, ONG et membres de la Convention citoyenne le 10 mars est aussi passée un peu inaperçue. Leur demande : instaurer l’écologie comme matière principale à l’école car « si on veut pouvoir répondre à l’effondrement du vivant et à la crise climatique, il faut des connaissances » selon Gilles Bœuf, professeur en physiologie environnementale, l’un des signataires. « L'écologie n'est pas un parti, n'est pas une opinion, mais une vraie discipline essentielle pour remettre de l'harmonie dans nos systèmes » estime-t-il. Les auteurs du manifeste rappelle que « nous savons que principalement entre 0 et 12 ans, l’enfant construit sa conscience et ses valeurs tout en passant 90 % de son temps à l’école. Nous savons également que moins de 1 lycéen sur 3 dispose d’un socle approfondi sur l’écologie et le changement climatique ». Leur idée est d’imprégner la nouvelle génération d’une réalité que les précédentes, visiblement, ne parviennent pas à intégrer.


En photo
Parc naturel régional du haut Jura.

Notes
(1) Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat

(2) Lire et signer le manifeste pour l’écologie à l’école

Dossier
- « Sensibiliser pour changer le regard sur la nature »

- « Repenser nos manières de vivre »

- Conservatoires naturels régionaux

- Le Département du Doubs, chef d’orchestre d’Espaces naturels sensibles

- Action nettoyage de la Loire

- Je suis technicien et inspecteur de l’environnement

- Les Compakamura en voyage solidaire au Népal

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Le problème eau en chiffres


juillet 2023
23% du territoire français métropolitain est couvert par des zones humides, soit 13 millions d’hectares. On estime que ce chiffre a été divisé par 2 au cours du siècle dernier.

Selon l’UICN, en France métropolitaine, 24% des reptiles, 23% des amphibiens, 32% des oiseaux nicheurs, 19% des poissons d’eau douces et 28% des crustacés d’eau douce sont menacés d’extinction sur le territoire.

5 milliards de personnes dans le monde seront soumises, au moins une fois par an, à une pénurie d’eau d’ici 2050 selon un rapport de l’ONU. Aujourd’hui, 10 % de la population mondiale vit dans un pays où le stress hydrique atteint un niveau élevé ou critique. Deux miliards de personnes boivent de l’eau contaminée.

Chaque été, près de 14 000 tonnes de crème solaire sont rejetées dans les fonds marins du monde entier.

Une cinquantaine de départements sont menacés de manquer d’eau cet été et la situation pourrait être pire qu’en 2022 selon le Bureau de Recherche Géologique Minière (BRGM), organisme public chargé de surveiller le niveau des nappes. Une carte de la situation au 1er avril 2023 met en avant qu’aucune nappe n’a un niveau au-dessus de la moyenne et 75% d’entre elles ont un niveau allant de modérément bas à très bas.

Empreinte eau


juillet 2023
A l'image de l'empreinte carbone, l'empreinte eau de chacun peut se calculer. Cet article de la RTBF explique comment, tandis qu'une méthode de calcul est applicable ici. Le Water footprint network donne des éléments pour comprendre l'utilisation et la pollution de l'eau selon les aliments.

Des améliorations quand même


juillet 2023
De nombreuses stations d’épuration ne sont pas encore suffisamment efficaces et doivent être réhabilitées pour améliorer l’assainissement des eaux usées. La pollution domestique a déjà connu une forte baisse depuis 25 ans grâce à l’installation de stations performantes.
Les opérations collectives effectuées avec les industriels ayant pour objectif de réduire la pollution toxique dispersée ont divisé le niveau de contamination par les métaux (chrome, nickel, zinc…) par 6 depuis 10 ans.

Mégabassines


juillet 2023
La controverse autour des mégabassines ne concerne pas la région, pour l’instant. Mais il faut savoir que ces immenses réservoirs destinés à l’industrie agroalimentaire ne sont pas seulement alimentés par l’eau de pluie, elles nécessitent des opérations de pompage des cours d’eau ou des nappes phréatiques qui peinent déjà à se reconstituer. Selon le CNRS, le stockage artificiel en surface est très différent du stockage naturel dans le sol, avec des zones humides fonctionnant comme des éponges : les pertes par évaporation sont estimées entre 20 et 60 % de la totalité.

Eaux : que peuvent les particuliers ?


juillet 2023
Respecter les milieux humides, bannir herbicides et pesticides du jardinage, utilisez des produits biodégradables pour le ménage et la lessive, économiser l’eau. Il est également possible de contribuer à l’observation des cours d’eau pour aider les scientifiques, en reportant les données sur enquetedeau.eaufrance.fr (un tutoriel est disponible sur le site).
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