décembre 2016

Maxime : Erasmus, son tremplin vers l’avenir

Diplômé de l’IUT information-communication de Besançon, Maxime Bruchet, un Bourguignon de 21 ans, est actuellement étudiant à La Haye, aux Pays-Bas.
Photo Simon Daval

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Maxime est un touche-à-tout : la musique, la vidéo, la photographie et même… l’hypnose ! Ce Bourguignon originaire de Châlon-sur-Saône ne manque ni de compétences, ni d’enthousiasme. Sauf que comme beaucoup de jeunes de son âge, il lui est difficile d’avoir une idée précise de son avenir professionnel. «A l’origine, je souhaitais m’orienter vers un métier proche de la musique, j’étais donc très intéressé par l’événementiel», explique-t-il. Il a donc fait ses classes à l’IUT information-communication de Besançon : deux ans durant lesquels il s’est engagé dans l’organisation de la vie étudiante, a réalisé des stages en agence d’artistes et dans une imprimerie.

   La Haye,
   capitale de la justice européenne


«A l’issue de ma formation en IUT information/communication, j’aurais pu choisir une licence sans grande conviction ou prendre une année sabbatique pour réfléchir à mon avenir.» Au lieu de cela, il a opté pour une année à La Haye (Pays-Bas) dans l’idée de valider ses acquis à l’international, à travers un Ducis, (diplôme universitaire de communication internationale spécialisée). Cette idée lui trottait dans la tête depuis un moment : «c’était une de mes motivations pour candidater à l’IUT car je savais qu’il existait cette opportunité et j’ai toujours eu la volonté de vivre une expérience à l’étranger. Quant aux Pays-Bas, j’ai toujours entendu du bien des Néerlandais. Je suis intrigué par leur implication dans la politique environnementale et puis La Haye, c’est la capitale de la justice européenne, ce n’est pas rien !».

   Des gens du monde entier

Depuis la rentrée 2016, il vit en colocation avec d’autres étudiants étrangers : un Coréen, une Moldave et une Américaine. «Avec la bourse Erasmus et de la Région, c’est assez pour vivre car le coût de la vie est moyen. Je rencontre des gens du monde entier et avec qui je partage beaucoup de mes aspirations». Même s’il admet fréquenter en majorité des étudiants Erasmus, Maxime aura tout le temps de côtoyer la culture des Pays-Bas durant son année : «j’ai proposé mes services aux lycées français de La Haye pour du soutien scolaire, cela va me permettre de côtoyer davantage les gens d’ici. Et puis, nous avons des projets à mener à l’université avec des étudiants locaux avec lesquels nous devrons voyager dans tout le pays».

   Nouvelles portes

Dans son université d’accueil, "De Haagse Hogeschool", avec dix heures de cours par semaine, l’emploi du temps laisse du temps libre. «Mais il faut vraiment être rigoureux et ne pas se laisser vivre ! On attend que tu travailles de façon autonome, prévient-il. De même à l’université, les cours sont en anglais. Cela me demande le double d’heures comparées aux étudiants néerlandais qui parlent tous très bien anglais. Ce qui n’est pas mon cas !».
Etre bilingue, c’est entre autres choses ce que Maxime espère tirer de son expérience, pour s’ouvrir de nouvelles portes : «je ne voulais pas m’enfermer dans une routine qui ne me correspond pas. Je voudrais vraiment faire un métier qui ait un impact positif sur le monde, à mon échelle. Cette année, c’est donc aussi l’occasion de prendre du recul. Sans Erasmus, je n’en aurais pas l’opportunité !».
Un an pour étudier, un an pour s’ouvrir l’esprit au contact de différentes nationalités, un an pour mieux se connaître et décider de son avenir… Maxime montre que l’expérience Erasmus a encore de beaux jours devant elle !

Pauline Moiret-Brasier

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