novembre 1996

Béatrice Béliard, un parcours annoncé

Elle vient d'ouvrir « Les écuries de Château Galland », nouveau centre équestre bisontin. Et réalise son rêve, travailler avec des chevaux.
Photo SP

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Ouvert depuis le mois de septembre, le centre équestre «Les écuries de Château Galland» vit un galop d'essai réussi, à la satisfaction de son initiatrice, Béatrice Béliard, Bisontine de 27 ans. «Ca marche plutôt bien, en tous cas mieux que prévu, et nous comptons beaucoup d'adhérents des alentours». Placé aux Tilleroyes, c'est-à-dire encore à Besançon mais déjà à la campagne, à proximité du bois du même nom, le centre remplit allègrement ses heures de stages et leçons. Lesquels sont assurés par une seule et même personne, Béatrice, qui reçoit l'aide d'un apprenti palefrenier-soigneur et de ses parents pour l'intendance, le secrétariat, les questions techniques (c'est son père qui a réalisé la carrière du centre). Visiblement heureuse au milieu des chevaux, Béatrice ne compte pas son temps de présence au centre, ouvert l'après-midi et le soir sept jours sur sept, ainsi que les mercredis et samedis matins. Une somme de travail voulue, rançon obligée
de toute création d'entreprise, compensée par la passion du cheval.
L'organisme Cré-Entreprendre lui a octroyé un prêt de 30000 F pour démarrer. Lancer sa propre activité possède au moins l'avantage d'exercer dans un domaine de prédilection : «J'aime le cheval depuis toujours et j'ai toujours voulu travailler dans ce domaine. J'en fais depuis toute petite, j'ai commencé en club à l'âge de 13 ans et j'ai beaucoup appris avec Frédéric Aguillaume (ndr, récemment médaillé aux Jeux handisports d'Atlanta)». N'était le risque corollaire à la création d'entreprise, le parcours de Béatrice Béliard semblerait donc facile, tracé rectiligne. «J'ai le BE1, je suis monitrice diplômée d'Etat et j'ai encadré des colonies de vacances à partir de mes 17 ans. L'animation auprès des enfants est également un domaine qui m'a toujours attirée».

Promenades, voltige, horse-bail...

Le centre compte une vingtaine de poneys et chevaux, de toutes les tailles. Des petits shetlands permettent à Béatrice d'associer ses deux domaines de prédilection, car elle peut, avec eux, encadrer et faire monter les enfants à partir de 5 ans. Stages, leçons, promenades et voltige, équitation de loisir et bientôt de compétition s'adressent aussi aux adultes, même débutants. Si suffisamment de cavaliers le souhaitent, une section de horse-ball sera créée. «Mon souhait, c'est d'abord que le centre soit un endroit où les gens viennent se détendre, qu'ils puissent venir souffler le soir après le boulot ou le week-end».

Stéphane Paris
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