Serpents, crocodiles et autres animaux exotiques : voilà, entre autres, ce qu’Amélie Luttenschlager a dû soigner au cours de son stage d’assistante vétérinaire au Mexique. La jeune femme d’Abbevillers en est revenue le 31 mars, après quatre mois fructueux. « Travailler avec la faune sauvage était un de mes buts, donc je suis entièrement satisfaite. De toute façon, je n’ai pas la phobie des serpents, ni de beaucoup d’animaux ». Lors de son séjour, les moustiques et les taons se sont avérés plus pénibles.
Lorsqu’elle s’est inscrite au dispositif Stages Monde, elle avait deux autres idées en tête : « sortir de ma zone de confort et pratiquer une autre langue ». Voeux accomplis : elle a dû « se replonger dans l’espagnol » et utiliser un peu l’anglais avec les touristes, dans une contrée ayant peu de rapports avec le Doubs. « J’ai fait mon stage dans deux endroits car la gérante qui m’a accueillie a deux sites, dans la petite ville de Solferino et sur l’île de Holbox, avec un refuge pour chiens et pour animaux sauvages. C’est sûr que c’était dépaysant, avec une chaleur et une humidité auxquelles je n’étais pas habituée. Le rythme de vie est différent, décalé par rapport au nôtre. Cela dit, j’étais tellement occupée que je n’ai pas trop visité. J’ai juste pris 5 jours pour voir Mexico City ».
Professionnellement, elle a pu appréhender d’autres manières de travailler, « avec des gens qui viennent sans rendez-vous, donc c’est moins structuré ». Elle a surtout complété ses compétences. « La vétérinaire chez qui j’étais est seule. Donc j’ai fait énormément de tâches que je n’avais pas abordées en France. J’ai aidé aux soins, à la chirurgie, c’était un peu plus poussé que ce que je connaissais. Maintenant, je sais poser un cathéter, ça peut être utile ! »
Expérience d’autant plus profitable qu’Amélie s’est engagée dans une reconversion professionnelle après avoir travaillé dans la médiation culturelle puis pour un label de musique. « J’avais envie de voir autre chose. J’en avais assez de travailler avec les gens, alors je me suis orientée vers les animaux ! Et puis j’étais à Marseille et j’avais envie de revenir dans ma région ». Après s’être formée à distance pendant 3 ans, elle a trouvé rapidement du travail, avec un CDD qui a précédé son stage au Mexique. « C’est un métier qui me convient » se satisfait-elle. Stages Monde l’a confortée dans cette idée. « Je trouve ce dispositif carrément positif. Je le recommande. Si on a envie de sortir de sa zone de confort et de découvrir autre chose que ce que l’on connaît, c’est adapté. En plus on est bien accompagné, avec un suivi régulier ».
S.P.
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