octobre 2015

Deux ans pour une école malgache

Des jeunes scouts du Territoire de Belfort ont récolté 22 000 euros pour une action humanitaire. «On y a passé tous nos week-ends».
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L’été dernier, 7 compagnons des scouts et guides de France se sont rendus à Madagascar pour mettre la main à la réhabilitation d’une école. Un projet mené en 2 ans par Charlène Truchot, Alice Chay, Mélie Boirin, Anastasia Aria, Loïc Julliand, Basile Frick et Justine Demeusy, âgés de 18 à 21 ans : une année pour construire l’équipe, une année pour élaborer l’action et chercher des fonds, sur leur temps libre.
«Un des objectifs de la branche «compagnons» des scouts est de mener des projets de solidarité internationale. Chaque groupe choisit un pays et travaille en partenariat avec une association, pour garantir la fiabilité du projet. Pour nous c’était l’association franco-malgache «Se tendre la main». On a rencontré le vice-président de l’association à l’été 2014, il nous a expliqué ce qu’il faisait, on a réfléchi à ce qu’on pouvait apporter» explique Justine. Au bout du compte, ils sont tous partis du 6 au 29 août 2015 dans le village d’Ankazomena. «Nous avons aidé les ouvriers malgaches à rénover l’école, sans faire des choses très techniques. Nous n’étions pas là pour prendre le travail des gens sur place mais pour participer, échanger, donner un coup de main. On a rencontré la population et les scouts malgaches de notre âge qui ont également participé au projet. On en a également profité pour faire du tourisme, découvrir le pays, proposer des animations aux enfants. C’étaient de beaux moments».
Les scouts belfortains ont surtout apporté leur contribution financière, fruit d’une année de récolte de fonds. Ils visaient 18000 euros, billets d’avion compris, ils ont obtenu 22000. Beaucoup d’institutions ont été convaincues par leur dynamisme à commencer par le Crédit Mutuel qui les a labellisés «Jeunes qui Osent» mais aussi la Région, le Département du Territoire de Belfort, le Rotary et le Lions, l’institut Paul Bocuse. «Je ne pensais pas qu’on récolterait autant. Nous pensions faire appel au crowdfunding mais nous n’avons pas eu besoin. Tous ceux à qui nous sommes adressés nous ont aidés». 
Ils ont aussi mené toutes sortes d’actions, donnant leur temps libre pour organiser des ventes, proposer des services. «Aujourd’hui, nous en sommes au 3e temps : faire le bilan, expliquer notre projet, faire connaître ce qu’on a vécu». Parmi les satisfactions, celles d’être allé au bout à sept. «Ce n’était pas évident car certaines équipes n’y parviennent pas. On nous avait dit de faire attention mais nous n’avons eu aucune mauvaise surprise. Entre nous, il n’y a pas eu de calcul ou de désaccord. Je pense qu’on s’entend même mieux qu’avant. Ce qui est plutôt positif car si on savait que ça allait être un investissement, je ne pensais pas que ce serait à ce point. On y a passé tous nos week-ends pendant un an. Parfois, il y avait des moments de découragement par rapport à toutes les démarches». Ce n’est pas pour autant que Justine ne s’impliquera pas à nouveau. «Pourquoi pas ?» dit-elle.

S.P.
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