décembre 2014
Sorties culturelles : cinéma et concerts
Au-delà de ces deux préférences, les jeunes ne sont pas contre la découverte d'autres formes d'art. Mais ils ressentent parfois le besoin d'être accompagnés.
Photo Yves Petit
«Près des deux tiers des répondants disent faire peu de sorties culturelles, ce qui est assez conséquent» écrit Pierre Moisset. «Seuls 18 % disent en faire beaucoup et 16 % ne pas en faire».
Le sociologue fait le constat que «la fréquence des sorties culturelles semble principalement associée à des revenus économiques, ce qui présuppose également un âge où le jeune, qu’il réside encore chez ses parents ou pas, a une large liberté d’action. Dans une moindre mesure, l’âge et le statut (le fait d’être relativement autonome vis-à-vis des parents) corollaire des études supérieures, favorise aussi l’assiduité culturelle».
Sans surprise, le cinéma et les concerts de musiques actuelles arrivent en tête des sorties culturelles des jeunes francs-comtois : 30 % d’entre eux vont plus de 6 fois par an au cinéma, 8 % à un concert musiques actuelles. Ce sont aussi celles qu’ils aimeraient faire encore plus souvent. Mais beaucoup sont aussi avides de mieux découvrir les musées, le patrimoine, le théâtre. Lors des discussions libres dans les ateliers, c’est surtout la musique qui était évoquée. Qu’il s’agisse d’en écouter, d’aller au concert ou d’en faire, c’est de loin le domaine culturel le plus fréquemment cité.
«On peut distinguer trois types d’activités culturelles en fonction de ces paramètres écrit Pierre Moisset. Les activités assez fréquentes et très désirées, les activités assez fréquentes et assez désirées et les activités rares voire exceptionnelles et peu désirées. On notera sans peine que les activités les plus fréquentes et les plus désirées sont celles correspondant le plus aux pratiques culturelles des publics juvéniles. Les activités assez fréquentes et désirées sont plus marquées du sceau de la légitimité culturelle (musée, patrimoine, théâtre) mais sont aussi rendues plus accessibles notamment via les sorties scolaires. Sensibilisation qui semble induire un certain désir. Enfin, les activités rares et peu désirées sont marquées du sceau de la légitimité culturelle et d’une culture classique (danse et musique classique)».
Le sociologue fait le constat que «la fréquence des sorties culturelles semble principalement associée à des revenus économiques, ce qui présuppose également un âge où le jeune, qu’il réside encore chez ses parents ou pas, a une large liberté d’action. Dans une moindre mesure, l’âge et le statut (le fait d’être relativement autonome vis-à-vis des parents) corollaire des études supérieures, favorise aussi l’assiduité culturelle».
Sans surprise, le cinéma et les concerts de musiques actuelles arrivent en tête des sorties culturelles des jeunes francs-comtois : 30 % d’entre eux vont plus de 6 fois par an au cinéma, 8 % à un concert musiques actuelles. Ce sont aussi celles qu’ils aimeraient faire encore plus souvent. Mais beaucoup sont aussi avides de mieux découvrir les musées, le patrimoine, le théâtre. Lors des discussions libres dans les ateliers, c’est surtout la musique qui était évoquée. Qu’il s’agisse d’en écouter, d’aller au concert ou d’en faire, c’est de loin le domaine culturel le plus fréquemment cité.
«On peut distinguer trois types d’activités culturelles en fonction de ces paramètres écrit Pierre Moisset. Les activités assez fréquentes et très désirées, les activités assez fréquentes et assez désirées et les activités rares voire exceptionnelles et peu désirées. On notera sans peine que les activités les plus fréquentes et les plus désirées sont celles correspondant le plus aux pratiques culturelles des publics juvéniles. Les activités assez fréquentes et désirées sont plus marquées du sceau de la légitimité culturelle (musée, patrimoine, théâtre) mais sont aussi rendues plus accessibles notamment via les sorties scolaires. Sensibilisation qui semble induire un certain désir. Enfin, les activités rares et peu désirées sont marquées du sceau de la légitimité culturelle et d’une culture classique (danse et musique classique)».
Consultation régionale franc-comtoiseLes analyses et conclusions de Pierre Moisset sont réalisées à partir d'une consultation auprès des jeunes francs-comtois. Elle a été menée en octobre 2013, de deux façons : par questionnaire sur internet et lors d’ateliers de discussion avec des volontaires. 1086 Francs-Comtois de 16 à 25 ans, de toute la région et de tous statuts, ont répondu au questionnaire, tandis que 79 d’entre eux ont participé aux ateliers de débats organisés à Belfort, Besançon, Lons, Montbéliard, Pontarlier, St-Claude, St-Loup-sur-Semouse et Vesoul.
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