juillet 2019

Un volontariat, 3 missions

Yahya, Italien de 23 ans, a passé 9 mois à Dijon dans le cadre d'un service d'échange international. Un séjour totalement positif pour lui.
Photo Yves Petit

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
Depuis quelques années, la Ville de Dijon a mis en place un dispositif de service civique à l’international et en réciprocité. Derrière cet intitulé, un échange de jeunes de 17 à 25 ans entre le Grand Dijon et les villes jumelées de la capitale régionale en Italie, Roumanie, au Portugal, au Maroc… Yahya Saddik en a profité l'an dernier : il est venu de Reggio Emilia pour passer une année à Dijon. A 23 ans, ce jeune italien d’origine marocaine dit avoir vécu une expérience en tous points positifs.

Comment as-tu entendu parler de cet échange de jeunes ?
Sur Facebook, par une fille qui avait participé l’année passée. Elle m’a donné l’adresse d’Anne Villier, responsable du dispositif à la Ville de Dijon. Je l’ai contactée, on a discuté et j’ai postulé. J’ai connu cette possibilité par hasard mais j’avais envie de venir en France alors c'est bien tombé.

Pour quelle raison ?
Par passion pour la cuisine française ! Je voulais également faire quelque chose de nouveau.

Tu connaissais déjà le français ?
Non, j’ai appris en venant à Dijon. C’est proche de l’italien mais quand même plus difficile, surtout pour l’écriture.

Quelle a été ta mission ?
Elle a été construite en discutant avec Anne, avec Emmanuelle Lopez du Pij de Longvic où je devais passer quelques heures. Finalement, j’ai eu 3 rôles : de l’assistanat d’italien au lycée Montchapet, l’organisation d’un spectacle en italien avec le collège Pardé et des interventions au Pij, avec lequel j’ai notamment organisé un voyage en Italie pour 6 jeunes de Longvic, en juillet.

Ces missions t’ont-elles plu ?
Oui, c’était diversifié. Au lycée, j’étais là pour parler de culture, de langue, d’accent italien avec les élèves.  C’était des jeunes de 17 ans, donc on a pu le faire par l’intermédiaire de sujets communs comme le rap ou Netflix. Au collège, j’aidais la prof à préparer un spectacle type commedia dell’arte, c’était plus ludique. Et pour le voyage qu’on a organisé avec le Pij, ça m’a plu de trouver des lieux à faire découvrir chez moi, mais aussi à Bologne, Milan, Vérone.

Comment as-tu trouvé la vie ici ?
Totalement différente de l’Italie ! Je suis venu de novembre à fin juillet et je m’en suis vraiment rendu compte lorsque je suis rentré à Reggio Emilia à Noël. Ici, il y a des services plus «fiables», beaucoup d’activités proposées, notamment pour les jeunes. Peut-être parce que c’est une ville universitaire. J’étais à disposition des structures où j’exerçais 4 jours par semaine alors j’avais 3 jours pour découvrir la région. Cela m'a également permis d'aller à Paris, Lyon, Grenoble, Annemasse…

Tu avais suffisamment pour vivre ?
J’avais une indemnité de 473 euros et le logement en colocation avec des jeunes roumains et allemand. Sans avoir de loyer à payer, avec des activités offertes et des réductions avec les cartes culture et étudiant étranger, franchement, ça allait.

Ton séjour a eu l’air positif !
Très positif ! C’était nickel pour moi, rien n’a été compliqué et en plus j’ai appris le français. Je le conseille vraiment à d’autres jeunes.

Que vas-tu faire ensuite ?
Avant de venir, j’étais étudiant en marketing et gestion d’entreprises. Je vais reprendre mes études et j’espère plus tard pouvoir faire un master à Lyon.

Recueilli par S.P.
Service d'échanges

L’an dernier, le service d’échange s’inscrivait dans le programme volontariat jeunesse et réciprocité II est porté par la ville de Dijon. Cette année, le projet est soutenu par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et se poursuit selon les mêmes principes. L’appel à candidatures devrait être lancé au mois d’août, pour 8 jeunes. Infos à suivre sur :

dijon.fr

facebook

instagram

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

105


avril 2018
C'est le nombre de Bourguignons-Francs-Comtois qui sont partis avec les dispositifs Stages monde et Eurodyssée en 2017. Ils se sont rendus dans 30 destinations différentes.

"Deux nanas chez Bouddha"


juin 2017
Pauline et Tiffany sont 2 jeunes franc-comtoises ayant le projet de partir en mission humanitaire en Birmanie dans un monastère bouddhiste. Leurs missions seront principalement l’aide au bon fonctionnement du monastère autogéré par les moines, l’aide à la communauté locale, les travaux divers et l’enseignement de l’anglais aux plus jeunes. Pour le mener à bien, elles organisent des collectes de dons, par exemple le 10 juin au marché de Champagnole, place de la Mairie et le 11 au vide-grenier de Champagnole organisé par l'association Emal, parking de l'Intermarché. Besoins (non exhaustifs) : habits légers pour enfants de 5 à 15 ans (pas de short ni de débardeurs en raison de leur religion), matériel éducatifs, jeux et ballons. En savoir plus : facebook ; projet.

Voir tout